Jeremy Irons
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Nom de naissance | Jeremy John Irons |
---|---|
Naissance | 19 septembre 1948 Cowes, Île de Wight (Angleterre, Royaume-Uni) |
Nationalité | Britannique |
Profession | Acteur |
Films notables | La Maîtresse du lieutenant français Mission Le Mystère von Bülow Lolita Kingdom of Heaven Une journée en enfer Batman v Superman : L'Aube de la justice Justice League Red Sparrow |
Séries notables | Elizabeth I The Borgias |
Jeremy Irons est un acteur britannique, né le 19 septembre 1948 à Cowes (île de Wight, Angleterre).
Ayant débuté sur les planches dès 1969, il se produit dans de nombreux théâtres londoniens, et fait ses débuts à Broadway en 1984 où il reçoit le Tony Award du meilleur comédien pour The Real Thing.
Il se dirige rapidement vers le cinéma : son premier rôle majeur, dans La Maîtresse du lieutenant français en 1982, lui vaut la reconnaissance de ses pairs et de la critique, et il reçoit sa première nomination au BAFTA du meilleur acteur. Alternant films à gros budget et films d'auteur, il interprète régulièrement des rôles des personnages froids et inquiétants, et obtient entre autres l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans le drame psychologique Le Mystère von Bülow de Barbet Schroeder en 1990. À la télévision, il obtient l'Emmy et le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation du Comte Robert Dudley dans la mini-série Elizabeth I en 2006 face à Helen Mirren dans le rôle-titre. Depuis 2011, il interprète également le pape Alexandre VI dans le drame historique de Showtime, The Borgias. Il a aussi interprété Macon Ravenwood en 2013 dans le film tiré du roman pour adolescent 16 lunes dont la suite reste encore à venir.
Parallèlement à sa carrière à l'écran, Irons continue à apparaître sur scène et s'est aussi spécialisé dans le doublage, notamment après avoir été la voix de Scar dans le long métrage de Walt Disney Pictures, Le Roi lion en 1994, dans lequel il est l'antagoniste.
Il est nommé en 2011 Ambassadeur de bonne volonté de la FAO qui le décrit comme « un acteur « royal », un acteur dont la voix, la stature, la présence et la classe sont ceux d'un monarque », d'après les termes d'Orson Welles[1].
Il incarne en 2016, le personnage d'Alfred Pennyworth dans le film de Zack Snyder, Batman v Superman : L'Aube de la justice ainsi que Allan Rikkin dans le film Assassin's Creed.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.2 Années 1960
1.3 Années 1970
1.4 Années 1980
1.5 Années 1990
1.6 Années 2000
1.7 Années 2010
1.8 Vie privée
1.9 Activités publiques
2 Théâtre
2.1 Au Bristol Old Vic
2.2 À Londres
2.3 À Broadway (New York)
3 Filmographie
3.1 Acteur
3.1.1 Cinéma
3.1.2 Télévision
3.2 Réalisateur
3.3 Doublages et voix off
4 Distinctions
4.1 Récompenses
4.2 Nominations
5 Voix françaises
6 Bibliographie
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Liens externes
Biographie |
Jeunesse |
Jeremy Irons est né sur l'île de Wight en 1948, cadet de trois enfants (Christopher, né en 1943, et Felicity, née en 1944), de Barbara (née Sharpe, 1914–1999), mère au foyer, et de Paul Dugan Irons (1913–1983), expert-comptable[2] dans l'industrie aérienne[3].
Son arrière-grand-père paternel, originaire de la ville écossaise de Dundee, était l'un des premiers policiers du Metropolitan Police Service, la police territoriale de Londres, avant de devenir chartiste[4]. Il est également originaire de l'Irlande de son côté maternel, du comté de Cork (au sud du pays, à Kilcoe Castle[5]), où il réside actuellement[4], lorsqu'il n'est pas à Watlington, dans l'Oxfordshire[5].
Années 1960 |
Irons est scolarisé dans l'école privée de Sherborne School dans le Dorset de 1962 à 1966, où il fonde avec trois camarades un groupe de musique appelé The Four Pillars of Wisdom (« Les quatre piliers de la sagesse »), dans lequel il joue de la batterie et de l'harmonica. Il est aussi l'un des membres d'un duo comique au sein de sa « maison ». À 15 ans, il est nommé capitaine d'une équipe de rugby alors que ses parents se séparent[3]. À 17 ans, il intègre la Combined Cadet Force, un mouvement de jeunesse soutenu par le Ministère de la Défense britannique proposant un entraînement militaire, où il obtient le grade de sergent-major régimentaire, puis échoue au concours d'entrée d'une école vétérinaire, tout en gardant une passion pour l'équitation[3].
Après un petit rôle amateur dans la pièce The Critic (en) de Richard Brinsley Sheridan[3], et un premier emploi d'assistant manager dans un théâtre de Cantorbéry[6],[7], Irons intègre à la fin de son adolescence le programme de formation de deux ans de la Bristol Old Vic Theatre School[8], école où sont aussi passés des acteurs et actrices célèbres tels que Daniel Day-Lewis, Miranda Richardson et Pete Postlethwaite. Son père lui finance ses études, mais il doit travailler comme artisan pour se payer des vacances[9].
« Tim Pigott-Smith [un camarade du Bristol Old Vic] a toujours pensé que j'abandonnerai [le métier] très rapidement, un an ou deux après avoir quitté l'école. Il m'a dit un jour : « tu n'avais pas de talent ». Mais je ne l'ai pas fait. Je portais bien les costumes, je décorais bien la scène, mais je n'étais pas un acteur comme Tim ou beaucoup d'autres. [...] Mais à la fin des deux ans, cinq d'entre nous ont été choisis pour intégrer la compagnie du Bristol Old Vic elle-même[N 1]. »
— Jeremy Irons[10]
Années 1970 |
Après son diplôme, il reste à Bristol pour trois saisons, interprétant les premiers rôles dans de nombreuses pièces de Shakespeare, Noël Coward et Joe Orton, puis déménage à Londres en 1971[3] disant qu'il ne souhaite pas rester un acteur du Répertoire : il veut apparaître sur les planches du West End et dans des films[10]. À 23 ans, il obtient alors le rôle de Jean le Baptiste dans la pièce Godspell, qui est jouée plus de 1 200 fois de 1971 à 1973 au Wyndham's Theatre.
« Un jour, j'ai auditionné pour une comédie musicale américaine appelée Godspell, de John-Michael Tebelak, qui allait être lancée à Londres. Les Américains aiment l'uniformité d'une façon que nous autres Britanniques n'aimons pas : ils veulent que tout le monde soit aligné dans une sorte de chorale homogène, et me voilà, huit centimètres de plus que tout le monde, au bout de la ligne. Mais ils m'ont quand même donné le rôle, que j'ai joué pendant deux ans dans le West End. Je me souviens d'une nuit, assis à un bout de la scène pendant une chanson que tous les autres chantaient : je jouais Jean Baptiste, et David Essex, qui jouait Jésus était assis de l'autre côté. Et j'ai pensé à ce moment, « c'est ça ! », j'ai glissé vers le théâtre sans trop y penser, mais cela me va comme un gant[N 2]. »
— Jeremy Irons[11]
Il intègre la prestigieuse troupe de la Royal Shakespeare Company en 1976[12] et alterne le théâtre avec des petits rôles à la télévision.
Années 1980 |
Après avoir multiplié les représentations sur scène, et quelques rôles pour la télévision anglaise, Irons fait ses premiers pas au cinéma à 32 ans dans Nijinski (1980), un drame d'Herbert Ross, aux côtés d'Alan Bates.
En 1982, après un rôle dans la pièce The Rear Column (en) (1978) au Théâtre du Globe, il est présenté par le metteur en scène Harold Pinter au réalisateur Karel Reisz[3], qui lui propose de donner la réplique à Meryl Streep dans La Maîtresse du lieutenant français (The French Lieutenant's Woman), rôle pour lequel il est nommé au British Academy Film Award du meilleur acteur. Au même moment, à la télévision, il obtient une reconnaissance internationale avec le rôle de l'aristocrate anglais Charles Ryder dans l'adaptation télévisuelle du roman d'Evelyn Waugh, Retour à Brideshead (Brideshead Revisited) en 1981 pour ITV. À la suite de son interprétation, Irons est invité à faire une lecture du roman de Waugh pour le livre audio, puis enchaîne avec les lectures de L'Alchimiste de Paulo Coelho, Lolita de Nabokov (il jouera dans l'adaptation de 1997) et James et la Grosse Pêche (James and the Giant Peach) de Roald Dahl.
Il fait ses premiers pas à Broadway en 1984 avec The Real Thing face à Glenn Close, qu'il retrouvera dans Le Mystère von Bülow en 1991, et remporte pour son rôle le Tony Award du meilleur comédien, alors que Close remporte celui de la meilleure comédienne[13]. Il continue à apparaître sur les planches des théâtres londoniens jusqu'en 1987[2]. Dans les années 1980, il apparaît de façon sporadique dans plusieurs films : il incarne, face à Robert De Niro, un missionnaire jésuite du XVIIIe siècle dans Mission (The Mission, 1986) de Roland Joffé, qui remporte la Palme d'or à Cannes ; en 1988, il interprète le double rôle des jumeaux gynécologues dans le film Faux-semblants (Dead Ringers) de David Cronenberg, qu'il retrouvera en 1993 pour M. Butterfly.
En 1988, il participe avec son fils Samuel au film Danny, le champion du monde, l'adaptation du roman pour enfants de Roald Dahl Danny, champion du monde (Danny, the Champion of the World).
Années 1990 |
En 1990, il reçoit l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation du comte Klaus von Bulow dans Le Mystère von Bülow (Reversal of Fortune) de Barbet Schroeder et interprète en 1991 l'écrivain tchèque Franz Kafka dans le film homonyme de Steven Soderbergh.
Après avoir prêté sa voix à Scar dans Le Roi lion (The Lion King, 1994), le long métrage de Walt Disney Pictures, est le narrateur en anglais dans diverses attractions des parcs Disney : le Spaceship Earth de Disney World de 1994 à 2007 ; le Studio Tram Tour: Behind the Magic de Disneyland Paris ; et l'ancienne attraction The Timekeeper, où il doublait H.G. Wells. Il double également Scar dans le spectacle nocturne Fantasmic !.
En 1995, il campe le terroriste allemand Simon Peter Gruber dans Une journée en enfer (Die Hard with a Vengeance) de John McTiernan et reprend en 1997 le rôle de Humbert Humbert dans la seconde adaptation homonyme par Adrian Lyne du sulfureux roman de Vladimir Nabokov, Lolita. L'année suivante, il participe au blockbuster L'Homme au masque de fer (The Man in the Iron Mask) de Randall Wallace dans le rôle du mousquetaire Aramis, face à Leonardo DiCaprio, John Malkovich, Gabriel Byrne et Gérard Depardieu, et apparaît au casting de Donjons et dragons (Dungeons & Dragons, 2000), un film similaire par son genre à Eragon, réalisé en 2006, et dans lequel il retrouve Malkovich.
Jeremy Irons participe également à quelques productions européennes, notamment françaises, telles que Fatale (Damage) (1992) de Louis Malle avec Juliette Binoche, And now... Ladies and Gentlemen (2002) de Claude Lelouch, avec Patricia Kaas, et Callas Forever (2002) de Franco Zeffirelli, face à Fanny Ardant.
Années 2000 |
En 2005, il retrouve les grosses productions, avec Casanova avec Heath Ledger dans le rôle-titre, ou le film épique sur les Croisades Kingdom of Heaven, de Ridley Scott, où il interprète Tibérias, le régent du Royaume de Jérusalem. Il interprète la même année le Robert Dudley, comte de Leicester et favori de la reine Élisabeth Ire, interprétée par Helen Mirren, dans la mini-série britannique Elizabeth I produite par Channel 4 et HBO[14], rôle pour lequel il remporte l'Emmy, le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm, alors que Mirren remporte les mêmes récompenses dans les catégories de la meilleure actrice.
Après 18 ans d'absence, Irons revient au théâtre en 2006, où il joue avec Patrick Malahide dans la pièce Embers adaptée par Christopher Hampton du roman Les Braises (A gyertyák csonkig égnek) de Sándor Márai au West End[15]. En 2008, il interprète le premier ministre britannique Harold Macmillan dans Never So Good (en)[16],[17], et l'année suivante, il retrouve Joan Allen dans Impressionism (en) de nouveau à New York, sur Broadway[18].
Irons travaille en 2007 sous la direction de David Lynch dans son film Inland Empire, puis, en 2008, il apparaît dans la seconde réalisation de l'acteur Ed Harris, Appaloosa, face à Harris et Viggo Mortensen, et participe avec Joan Allen au biopic télévisuel de la vie de Georgia O'Keeffe diffusé sur la chaîne Lifetime.
Années 2010 |
Il tient de 2011 à 2013 le premier rôle de la série The Borgias sur Showtime, créée par Neil Jordan, dans la même veine que Les Tudors (The Tudors), où il interprète le rôle de l'ambitieux Rodrigo Borgia, élu pape Alexandre VI en 1492. La série est annulée par Showtime au bout de trois saisons le 5 avril 2013[19]. Il fait deux apparitions la même année dans la douzième saison de New York, unité spéciale (Law & Order: Special Victims Unit) dans le rôle du Dr Jackson, un thérapeute du sexe. Toujours en 2011, après un rôle mineur dans la comédie La Panthère rose 2 (The Pink Panther 2), il fait partie du casting dans le thriller financier Margin Call sur la crise financière de 2008.
En 2015, il incarne Anthony Royal dans High-Rise de Ben Wheatley aux côtés de Tom Hiddleston.
Également en 2015, Jeremy Irons est choisi pour incarner Alfred Pennyworth au côté de Ben Affleck, de Henry Cavill et de Gal Gadot dans le film américain Batman v Superman : L'Aube de la justice.
Vie privée |
Jeremy Irons est marié depuis 1978 à l'actrice irlandaise Sinéad Cusack dont il a deux enfants : Samuel, né le 16 septembre 1978, et Maximilian, né le 17 octobre 1985, qui est également acteur, crédité sous le nom de Max Irons.
À la fin des années 1990, il achète le château médiéval irlandais de Kilcoe, alors en ruines, qu'il rénove et aménage, avant de s'y installer[20].
Activités publiques |
Il a été membre du jury des longs métrages du Festival de Cannes 2000, sous la présidence de Luc Besson, et président du jury international du Festival du film de Sarajevo en 2007. En 2003 il préside le jury des courts-métrages lors du Festival international du film de Marrakech.
Le 17 octobre 2011, Irons a été nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)[1],[21].
Théâtre |
Au Bristol Old Vic |
1969 : Le Conte d'hiver : Florizel
1969 : Hay Fever de Noël Coward : Simon
1969 : What the Butler Saw de Joe Orton : Nick
1969 : Major Barbara de George Bernard Shaw
1969 : A Servant of Two Masters de Carlo Goldoni
1969 : Macbeth
1969 : The Boy Friend de Sandy Wilson
1970 : Comme il vous plaira
1970 : Ah Dieu ! que la guerre est jolie (au Little Theatre Bristol)
1970 : The School for Scandal de Richard Brinsley Sheridan (au Little Theatre Bristol)
À Londres |
1971–1973 : Godspell (au Roundhouse, puis au Wyndham's Theatre) : John/Judas
1973 : The Diary of a Madman de Nicolas Gogol (au Act Inn) : The Madman
1973 : Much Ado About Nothing (au Young Vic) : Don Pedro
1974 : The Caretaker de Harold Pinter (au Young Vic) : Mick
1975 : The Taming of the Shrew (avec la New Shakespeare Company, au Roundhouse) : Petruchio
1976–1977 : Wild Oats (en) de John O'Keefe (avec la Royal Shakespeare Company (RSC) à l'Aldwych Theatre, puis à Stratford et au Piccadilly Theatre) : Harry Thunder
1978 : The Rear Column de Simon Gray (au Globe Theatre) : Jameson
1986 : The Winter's Tale (au Royal Shakespeare Theatre de Stratford) : Leontes
1986 : L'Écumeur d'Aphra Behn (avec la RSC au Swan Theatre, puis au Mermaid Theatre)
1986–1987 : Richard II (avec la RSC au Royal Shakespeare Theatre, puis au Barbican Theatre) : Richard II
2005 : Célébration (lecture) (au Gate Theatre de Dublin et à l'Albery Theatre) : Russell
2006 : Embers de Christopher Hampton et Sándor Márai (au Duke of York's Theatre) : Henrik
2008 : Never So Good de Howard Brenton (au National Theatre de Lyttelton) : Harold Macmillan
À Broadway (New York) |
1984 : The Real Thing de Tom Stoppard : Henry
2003 : A Little Night Music de Stephen Sondheim : Fredrik Egerman
2009 : Impressionism de Michael Jacobs (au Gerald Schoenfeld Theatre (en)) : Thomas Buckle
Filmographie |
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Acteur |
Cinéma |
1980 : Nijinski (Nijinsky) de Herbert Ross : Mikhail Fokine
1981 : La Maîtresse du lieutenant français (The French Lieutenant's Woman) de Karel Reisz : Charles Henry Smithson / Mike
1982 : Travail au noir (Moonlighting) de Jerzy Skolimowski : Nowak
1983 : Trahisons conjugales (Betrayal) de David Hugh Jones : Jerry
1983 : Un amour de Swann de Volker Schlöndorff : Charles Swann
1984 : The Wild Duck (en) de Henri Safran : Harald
1986 : Mission (The Mission) de Roland Joffé : Le Père Gabriel
1988 : Faux-semblants (Dead Ringers) de David Cronenberg : Beverly Mantle / Elliot Mantle
1989 : A Chorus of Disapproval (en) de Michael Winner : Guy Jones
1989 : Australia de Jean-Jacques Andrien : Edouard Pierson
1990 : Le Mystère von Bülow (Reversal of Fortune) de Barbet Schroeder : Claus von Bülow
1991 : L'Opéra du gueux (Žebrácká opera) de Jiří Menzel : Le prisonnier
1991 : Danny, le champion du monde (Roald Dahl’s Danny, the Champion of the World) de Gavin Millar : William Smith
1991 : Kafka de Steven Soderbergh : Franz Kafka
1992 : Waterland de Stephen Gyllenhaal : Tom Crick
1992 : Fatale (Damage) de Louis Malle : Dr Stephen Fleming
1993 : M. Butterfly de David Cronenberg : René Gallimard
1993 : La Maison aux esprits (The House of the Spirits) de Bille August : Esteban Trueba
1994 : Le Roi lion (The Lion King) de Roger Allers et Rob Minkoff : Scar (voix)
1995 : Une journée en enfer (Die Hard with a Vengeance) de John McTiernan : Simon Gruber
1996 : Beauté volée (Io ballo da sola) de Bernardo Bertolucci : Alex
1997 : Chinese Box de Wayne Wang : John
1997 : Lolita de Adrian Lyne : Humbert Humbert
1998 : L'Homme au masque de fer (The Man in the Iron Mask) de Randall Wallace : Aramis
1999 : Faeries (en) de Gary Hurst : Le Changeur de forme (voix)
2000 : Donjons et Dragons (Dungeons & Dragons) de Courtney Solomon : Profion
2001 : Vengeance secrète (The Fourth Angel) de John Irvin : Jack Elgin
2002 : La Machine à explorer le temps (The Time Machine) de Simon Wells : Über-Morlock
2002 : And Now... Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch : Valentin
2002 : Callas Forever de Franco Zeffirelli : Larry Kelly
2004 : Mathilde (en) de Nina Mimica : Le colonel De Patris
2004 : Le Marchand de Venise (William Shakespeare's, The Merchant of Venice) de Michael Radford : Antonio
2004 : Adorable Julia (Being Julia) de István Szabó : Michael Gosselyn
2005 : Kingdom of Heaven de Ridley Scott : Tibérias
2005 : Casanova de Lasse Hallström : Pucci
2006 : Inland Empire de David Lynch : Kingsley Stewart
2006 : Eragon de Stefen Fangmeier : Brom
2008 : Appaloosa de Ed Harris : Randall Bragg
2009 : La Panthère rose 2 (The Pink Panther 2) de Harald Zwart : Alonso Avellaneda
2011 : Margin Call de J. C. Chandor : John Tuld
2012 : The Words de Brian Klugman et Lee Sternthal : Le Vieil homme
2012 : Trashed de Candida Brady : lui-même (documentaire)
2013 : Un train de nuit pour Lisbonne (Night Train to Lisbon) de Bille August : Raimund Gregorius
2013 : Sublimes Créatures (Beautiful Creatures) de Richard LaGravenese : Macon Ravenwood
2015 : High-Rise de Ben Wheatley : Anthony Royal
2016 : Batman v Superman : L'Aube de la justice (Batman v Superman: Dawn of Justice) de Zack Snyder : Alfred Pennyworth
2016 : La Couleur de la victoire (Race) de Stephen Hopkins : Avery Brundage
2016 : Assassin's Creed de Justin Kurzel : Alan Rikkin, PDG d'Abstergo Industries Madrid et Maître Templier
2016 : The Correspondence (en) de Giuseppe Tornatore : Ed Phoerum
2016 : L'Homme qui défiait l'infini (The Man Who Knew Infinity) de Matt Brown : G.H. Hardy
2017 : Justice League de Zack Snyder : Alfred Pennyworth
2018 : Red Sparrow de Francis Lawrence : Général Vladimir Andreievich Korchnoi
Télévision |
1971 : Les Rivaux de Sherlock Holmes : Le neveu
1974 : The Pallisers (en) : Frank Tregaer
1974 : Notorious Woman (en) : Franz Liszt
1975 : Churchill's People (en) : Samuel Ross
1977 : Masterpiece Theatre – Love For Lydia : Alex Sanderson
1978 : Play of the Week : Otto Beck
1979 : Play of the Month : Edward Voysey
1981 : Retour au château : Charles Ryder
1983 : The Captain's Doll (en) : Capitaine Alex Hepworth
1989 : Danny, champion du monde : William Smith
1991 : Saturday Night Live : Hôte
1992 : American Playhouse (en) : Odon Von Horvath
1997 : Mirad : Djuka
2000 : Longitude (en) : Rupert Gould
2002 : Last Call (en) : F. Scott Fitzgerald
2003 : Harry Potter and the Secret Chamberpot of Azerbaijan : Severus Rogue
2003 : Freedom: A History of Us : Thomas Paine / Le roi James Ier / Lord Grey
2003 : Dame Edna Everage: Lui-même
2005 : Elizabeth I : Robert Dudley
2008 : The Colour of Magic (en) (Discworld) : Lord Vétérini
2009 : Georgia O'Keefe (en) : Alfred Stieglitz
2009 : The Magic 7 : Thraxx
2011 : New York, unité spéciale : Dr Cap Jackson
2011 : The Borgias : Rodrigo Borgia / Alexandre VI
2012 : Les Simpson : Le clochard du bar
2012 : The Hollow Crown : Henry IV
Réalisateur |
1997 : Mirad (téléfilm diffusé sur Channel 4 avec Sinéad Cusack, Jeremy Irons et Jamie Yeates)
Doublages et voix off |
Depuis 1985, mais surtout depuis Le Roi lion, Jeremy Irons est régulièrement invité à doubler ou à faire le narrateur de nombreux films ou séries documentaires.
Fictions :
1994 : Le Roi lion (The Lion King) : Scar
1999 : Faeries (en) : The Shapeshifter (le Changeur de formes)
2008 : The Magic 7 : Thraxx
2009 : The Chronoscope (court-métrage irlandais) : narrateur
Documentaires :
1985 : The Steadfast Tin Soldier : narrateur
1986 : La statue de la liberté : narrateur
1992 : Birds of the World: The Master Builders : narrateur
1993 : Earth and the American dream : narrateur
1993 : EPCOT : Spaceship Earth : narrateur
1995 : Seekers of the Lost Treasure : narrateur
1995 : National Geographic: Le dernier Tsar de Russie : narrateur
1996 : The Great War and the Shaping of the 20th Century (en) (série télévisée, PBS) : Siegfried Sassoon
1998 : Voice of the Millennium : narrateur
1998 : Dear Kitty Remembering Anne Frank, a.k.a The Short life of Anne Frank : narrateur
1999 : The Civil War (mini-série, PBS) : Alexis de Tocqueville
2000 : Ohio Impromptu : narrateur
2003 : Kingdom of David: the saga of the Israelites : narrateur
2004 : The hittites: A civilization that changed the world : narrateur
2005 : Gallipoli : narrateur
2006 : Relentless Enemies (film américain, National Geographic) : narrateur
2006 : The Eye of the Leopard (film américain, National Geographic) : narrateur
2006 : The Secret Policeman's Ball 2006 (en) (évènement caritatif de promotion des droits de l'Homme) : narrateur pour Amnesty International
2008 : Eden at the end of the world (film américain, National Geographic) : narrateur
2009 : The Power of the Powerless (film américain) : narrateur
2011 : Arena (en) – Harold Pinter: A Celebration (série télévisée britannique, BBC) : plusieurs personnages
2011 : Les vagabonds des cendres (film français) : narrateur (voix anglaise)
2011 : Trappeurs de volcans (film français) : narrateur (voix anglaise)
2011 : Naissance d'une île (film français) : narrateur (voix anglaise)
2011 : The Last Lions (en) (film américain, National Geographic) : narrateur
2011 : Prohibition (en) (série télévisée américaine, PBS) : narrateur
Distinctions |
Il remporte en 1978 le Clarence Derwent Award pour son rôle dans la pièce de théâtre The Rear Column, puis en 1984 le Tony Award et le Drama League Award du meilleur acteur pour celui de Henry dans The Real Thing, une pièce de Tom Stoppard jouée à Broadway. Au cinéma et à la télévision, il est nommé et remporte les récompenses les plus prestigieuses du monde, à commencer un Oscar (au cinéma) et un Emmy Award. De plus, il remporte à partir du début des années 1990 des prix saluant l'ensemble de sa carrière, dont un César d'honneur en 2002[22]
Jeremy Irons est le quatorzième acteur à remporter les « Trois couronnes des acteurs » (Triple Crown of acting) en ayant remporté un Oscar (cinéma), un Tony (théâtre) et un Emmy (télévision), qui sont trois des quatre récompenses les plus prestigieuses décernées aux États-Unis par les différentes Académies artistiques, avec le Grammy, qui récompense la musique[23].
En septembre 2008, il est fait membre honoraire à vie de la Law Society de l'University College Dublin, récompensant ses contributions à l'écran et au théâtre[5],[24], et il reçoit le titre de Docteur honoris causa de l'université de Southampton Solent deux mois plus tard[25],[26].
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Awards de Jeremy Irons sur l'Internet Movie Database[27]. En gras sont indiquées les récompenses majeures.
Récompenses |
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1981 | Variety Club Awards | Meilleur acteur | La Maîtresse du lieutenant français |
1989 | Prix Génie | Meilleur acteur | Faux-semblants |
New York Film Critics Circle Awards | Meilleur acteur | ||
Chicago Film Critics Association Awards | Meilleur acteur | ||
Fantasporto | Prix d'interprétation masculine | ||
1990 | Oscars du cinéma | Meilleur acteur | Le Mystère von Bülow |
Golden Globes | Meilleur acteur | ||
National Society of Film Critics Awards | Meilleur acteur | ||
Los Angeles Film Critics Association Awards | Meilleur acteur | ||
Boston Society of Film Critics Awards | Meilleur acteur | ||
Chicago Film Critics Association Awards | Meilleur acteur | ||
Kansas City Film Critics Circle Awards | Meilleur acteur | ||
Prix David di Donatello | Meilleur acteur international | ||
Festival du film de Giffoni | Prix François Truffaut | Pour l'ensemble de sa carrière | |
1994 | Annie Awards | Meilleur doublage | Le Roi lion |
1997 | Emmy Awards | Meilleure narration en voix off | The Great War and the Shaping of the 20th Century |
Festival de Saint-Sébastien | Prix Donostia | Pour l'ensemble de sa carrière | |
1998 | Prix du cinéma européen | Lifetime Achievement | |
2002 | César du cinéma | César d'honneur[22] | |
2006 | Emmy Awards | Meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série ou un téléfilm | Elizabeth I |
Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | ||
Screen Actors Guild Awards | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | ||
2009 | Actor's Mission Awards | The Power of the Powerless | |
2012 | Independent Spirit Awards | Prix Robert-Altman (partagé avec le réalisateur J. C. Chandor, les directeurs de casting Bernard Telsey et Tiffany Little Canfield et l'ensemble des acteurs[N 3]) | Margin Call |
Nominations |
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1982 | British Academy Film Awards | Meilleur acteur | La Maîtresse du lieutenant français |
British Academy Television Awards | Meilleur acteur | Retour à Brideshead | |
Emmy Awards | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | ||
Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | ||
1987 | Golden Globes | Meilleur acteur dans un film dramatique | Mission |
Prix David di Donatello | Meilleur acteur international | ||
1990 | Saturn Awards | Meilleur acteur | Faux-semblants |
1995 | MTV Movie Awards | Meilleur méchant | Le Roi lion |
1997 | Satellite Awards | Meilleur acteur dans un second rôle dans un film dramatique | Beauté Volée |
1999 | MTV Movie Awards | Meilleur baiser (partagé avec Dominique Swain) | Lolita |
2002 | Prism Awards | Meilleure performance dans un téléfilm | Last Call |
2005 | Satellite Awards | Meilleur acteur dans un second rôle dans une comédie | Adorable Julia |
2009 | Satellite Awards | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | Georgia O'Keefe |
2010 | Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | |
Screen Actors Guild Awards | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | ||
2011 | Festival de télévision de Monte-Carlo | Meilleur acteur | The Borgias |
Gotham Awards | Meilleure distribution[N 3] | Margin Call | |
Phoenix Film Critics Society Awards | Meilleure distribution[N 3] | ||
2012 | Central Ohio Film Critics Association | Meilleure distribution[N 3] | |
Golden Globes | Meilleur acteur dans une série dramatique | The Borgias |
Voix françaises |
En France, Bernard Tiphaine, Féodor Atkine[28] sont les voix françaises les plus régulières en alternance de Jeremy Irons. Jean Barney[28], Edgar Givry et Jérôme Keen[28] l'ont également doublé respectivement à quatre reprises pour le premier et à trois occasions pour les deux suivants.
Au Québec, Jean-Luc Montminy[29] est la voix française la plus régulière de l'acteur, qu'il a doublé à quatre reprises.
- En France
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- Au Québec
- Note : La liste indique les titres québécois.
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Bibliographie |
Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma. Les acteurs, Éditions Robert Laffont (Collection Bouquins), Paris, mai 2007, pp.586-587, (ISBN 978-2-221-10895-6)
Notes et références |
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jeremy Irons » (voir la liste des auteurs).
Notes |
Citation originale : « Tim Piggott-Smith had always thought I would give up very quickly, like in a year or two years after leaving drama school. He said, "You had no talent." And I didn't. I wore clothes well, I decorated the stage well, but I wasn't an actor in the way that Tim was, or many of the other students. [...] And at the end of the two years, five of us were chosen to go down into the theater, into the Bristol Old Vic company itself. »
Citation originale : « Eventually I did an audition for an American show called Godspell, by John Michael Tebelak, which was coming to be launched in London. Americans enjoy uniformity in a way that the British don't; they wanted everybody of a sort of nice chorus line height and here I was, this person who was a good three inches taller than anyone else on the end of the line. Every time I sort of slouched, a little voice would say, "Stand up, Jeremy, could you please?" Anyway, they gave me the job. I did that for two years in the West End. And I remember one night sitting on the stage during a song someone else was singing. I played John the Baptist, and David Essex who played Jesus was sitting on the other side. And I thought "This is it", you know, I slipped these theatrical shoes on without a lot of thought, but they fit me like kid gloves. »
Partagé avec Penn Badgley, Paul Bettany, Mary McDonnell, Simon Baker, Zachary Quinto, Demi Moore, Kevin Spacey, Stanley Tucci et Aasif Mandvi.
Références |
« Rencontrez les Ambassadeurs de bonne volonté de la FAO », sur FAO (consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Biography (1948-) », sur Film Reference (consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Interview - Page 1 », sur Academy of Achievement, 25 août 2009(consulté le 14 mai 2012)
(en) Nick Barratt, « WDYTYA? Series Three: Celebrity Gallery - Jeremy Irons », sur la BBC, 17 février 2011(consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons honoured by UCD Law Society », sur University College Dublin, 11 septembre 2008(consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Profile », sur Academy of Achievement (consulté le 14 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Biography », sur Academy of Achievement (consulté le 13 mai 2012)
[vidéo] (en) « Video intro with Jeremy Irons », sur Bristol Old Vic Theatre School (consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Interview - Page 2 », sur Academy of Achievement, 25 août 2009(consulté le 14 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Interview - Page 3 », sur Academy of Achievement, 25 août 2009(consulté le 14 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons Interview - Page 4 », sur Academy of Achievement, 25 août 2009(consulté le 14 mai 2012)
(en) Simon Trowbridge, The Company : A Biographical Dictionary of the RSC 1960-2010, Oxford, Editions Albert Creed, 23 mai 2010, 2e éd., 564 p. (ISBN 978-0955983023)
(en) Andrew Gans, « Diva Talk: A Backwards Glance—the 1984 Tonys PLUS Ripley, Menzel and Jones », sur Playbill, 1er juillet 2005(consulté le 13 mai 2012)
(en) « Elizabeth I: Cast & Crew », sur HBO (consulté le 13 mai 2012)
(en) John Thaxter, « Embers », sur The Stage, 6 mars 2006(consulté le 13 mai 2012)
(en) Lalayn Baluch, « Irons to play Harold Macmillian in National debut », sur The Stage, 16 janvier 2008(consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons », sur The National Theatre (consulté le 13 mai 2012)
(en) Ben Brantley, « Impressionism », sur The New York Times (consulté le 13 mai 2012)
http://tvbythenumbers.zap2it.com/2013/06/05/the-borgias-to-end-after-current-season/185996/ "The Borgias cancelled by Showtime after three seasons"
David Kamp, « Le trône d'Irons », Vanity Fair n°52, novembre 2017, pages 90-97.
(en) « Jeremy Irons takes on UN world food ambassador role », sur la BBC, 17 octobre 2011(consulté le 13 mai 2012)
(en) « Palmarès - Jeremy Irons », sur le site des César (consulté le 13 mai 2012)
(en) Tom O'Neil, « Who will be the next winner of the showbiz awards grand slam? », sur Gold Derby - The Los Angeles Times, 15 août 2008(consulté le 13 mai 2012)
[vidéo] (en) « Jeremy Irons at UCD », sur You Tube (consulté le 13 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons receives honorary degree », sur Southampton Solent University, 3 novembre 2008(consulté le 14 mai 2012)
(en) « Degree for actor Irons », sur la BBC, 3 novembre 2008(consulté le 14 mai 2012)
(en) « Jeremy Irons - Awards », sur l'Internet Movie Database (consulté le 13 mai 2012)
« Comédiens ayant doublé Jeremy Irons en France », sur RS Doublage, 15 mai 2012(consulté le 24 mars 2018) [dernière m-à-j].
« Jeremy Irons », sur Doublage.qc.ca (consulté le 15 mai 2012)
Jeremy Irons a tourné en français pour ce film.
Liens externes |
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(en) Jeremy Irons sur l’Internet Movie Database
Jeremy Irons sur Allociné
(en) Profil, biographie et interview de Jeremy Irons sur Academy of Achievement
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