David Rachline





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Ne doit pas être confondu avec David Rochline.




































































































David Rachline

Illustration.
David Rachline en 2015.
Fonctions

Maire de Fréjus
En fonction depuis le 5 avril 2014
(4 ans, 8 mois et 24 jours)
Prédécesseur

Élie Brun
Sénateur français
1er octobre 2014 – 30 septembre 2017
(2 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection

28 septembre 2014
Circonscription

Var
Groupe politique

RASNAG
Prédécesseur

François Trucy
Successeur

Claudine Kauffmann

Conseiller régional
de Provence-Alpes-Côte d'Azur
21 mars 2010 – 1er octobre 2014
(4 ans, 6 mois et 10 jours)
Élection

21 mars 2010
Président

Michel Vauzelle
Groupe politique

Front national
Coordinateur du Front national de la jeunesse
15 juillet 2009 – 20 janvier 2011
(1 an, 6 mois et 5 jours)
Prédécesseur
Loïc Lemarinier (directeur national)
Successeur

Nathalie Pigeot (directeur national)
Biographie
Date de naissance

2 décembre 1987(31 ans)
Lieu de naissance

Saint-Raphaël (Var, France)
Nationalité

Française
Parti politique

FN (2002-2018)
RN (depuis 2018)
Site web

davidrachline.fr




David Rachline
Maire de Fréjus

David Rachline, né le 2 décembre 1987 à Saint-Raphaël, est un homme politique français.


Membre du Front national depuis 2002, il est élu en 2014 maire de Fréjus, puis sénateur. Alors âgé de 26 ans, il devient le benjamin du Sénat et une figure symbolique de la percée électorale du FN.




Sommaire






  • 1 Famille et vie privée


  • 2 Carrière politique


    • 2.1 Au sein du Front national


    • 2.2 Premiers mandats locaux


    • 2.3 Maire de Fréjus (depuis 2014)


    • 2.4 Sénateur (2014-2017)


    • 2.5 Ligne politique




  • 3 Affaires judiciaires


  • 4 Dans la fiction


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Liens externes







Famille et vie privée |


David Rachline est le fils du militant socialiste Serge Rachline[1], dont les grands-parents juifs ont migré en France depuis l'Ukraine[2], et de Dominique Vandra[3]. David Rachline revendique sa non-judéité « selon les codes », expliquant ne pas être circoncis, ne pas avoir eu de Bar Mitzvah, son père étant quant à lui « juif non pratiquant »[1]. Il se définit comme un « agnostique qui cherche »[4]. Il est en couple avec une ex-employée d'une entreprise agricole[5].



Carrière politique |



Au sein du Front national |


Il explique s'être « intéress[é] de près à l'action politique et militante », puis avoir adhéré au FN après avoir été « scandalisé [des] persécutions politiques, judiciaires et financières » ayant touché Catherine Mégret lorsqu'elle mit en place, en tant que maire de Vitrolles, une allocation de naissance d'un montant de 5 000 F (762 ) pour les enfants de parents français ou ressortissants de l'Union européenne, mesure qu'il soutenait en 2008[6]. Il adhère au Front national en 2002, à l'âge de 15 ans, « extrêmement motivé du fait de l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle »[7]. Titulaire d’un baccalauréat professionnel « comptabilité »[7], il abandonne ses études de droit[8] à dix-huit ans pour se consacrer au parti[9], en particulier pour relancer l'appareil frontiste dans l’est du Var[7].


Il passe en 2006 par « Génération Le Pen », le mouvement de Marine Le Pen[10].


Il accède à la présidence de la section varoise du Front national de la jeunesse (FNJ) en 2006[7] et participe activement à la dernière campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, en 2007[9] — il est alors président des « Jeunes avec Le Pen »[7]. Il est également candidat suppléant aux législatives et élu au comité central du FN en 2007[7].


En 2009, il prend la tête du Front national de la jeunesse. Abel Mestre et Caroline Monnot indiquent qu'il « a remonté le FNJ alors que cette structure avait presque disparue des écrans radars », et « rendu le FNJ plus “propre sur lui”. Auparavant, les jeunes frontistes étaient plus “radicaux”, dans le discours et dans le style, que leurs aînés. Aujourd’hui, une partie de la direction ressemble à des militants sortis d’une université d’été des Jeunes Populaires… Mais, pour ce qui est du discours, il est toujours radical : voir les dernières campagnes axées autour de « l’islamisme » et de l’immigration. La nouvelle direction du FN lui reprocherait notamment la dureté avec laquelle il a réglé les “problèmes” avec les jeunes soutiens de Bruno Gollnisch. Certains “Jeunes avec Gollnisch” (JAG) avaient même parlé de “purges rachlino-staliniennes”. » Il occupe ce poste jusqu'en 2011[10].


Mediapart indique qu'il est « parmi les soutiens les plus actifs » de Marine Le Pen lors de son accession à la présidence du FN[7]. Il est notamment son conseiller Web[9]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il est coordinateur de la campagne web de celle-ci[7] et salarié de l'entreprise Riwal de Frédéric Chatillon[11]. Une fois Steeve Briois nommé secrétaire général du FN en 2011, il est amené à s'installer à Hénin-Beaumont[12]. En 2013, il devient délégué national du FN à la communication numérique[13].


Il est le directeur de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2017[14]. Après le départ de Florian Philippot en septembre 2017, il prend la tête du pôle communication du parti[15].


Lors du XVIe congrès du Front national, il est élu au conseil national du FN (devenu RN).



Premiers mandats locaux |


En 2008, il est élu conseiller municipal de Fréjus[16]. Deux ans plus tard, il devient conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, élu sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen. En 2011, il est battu de peu dans le canton de Fréjus, réalisant un des meilleurs scores du parti au niveau national : 47,93 % des voix contre le candidat UMP, Élie Brun[17].



Maire de Fréjus (depuis 2014) |


En 2014, David Rachline est tête de liste Front national lors des élections municipales à Fréjus. Au premier tour, il remporte 40,30 % des voix devant les listes de droite de Philippe Mougin (18,85 %) et d'Élie Brun (17,60 %), ainsi que devant la liste socialiste d'Elsa Di Meo (15,58 %). Au second tour, sa liste l'emporte avec 45,55 % des suffrages, devant celles de Philippe Mougin (30,43 %) et d'Élie Brun (24,01 %). Sa mère est aussi conseillère municipale de Fréjus[3]. Fréjus devient alors la ville la plus peuplée dirigée par un membre du FN[18].


Les journalistes Éric Farel, Maxime Fieschi et Mehdi Gherdane relèvent que « s'il a forgé son succès sur l'idéologie classique du Front national habilement distillée dans ses meetings — la priorité nationale, l'insécurité, le refus du clientélisme, etc. —, David Rachline a aussi mené une campagne propre et opportuniste. Dans la course au fauteuil municipal, il a bénéficié d'un contexte favorable, aidé par un ancrage local bien réel, la présence aux affaires d'une municipalité défaillante et la division de la droite traditionnelle »[13].


Après s'être opposé au projet de mosquée de Fréjus lorsqu'il était dans l'opposition au conseil municipal, et avoir fait de ce dossier l'un de ses principaux thèmes de campagne, il prend un arrêté suspendant le chantier une fois élu[19]. Cet arrêté est suspendu en urgence par le tribunal administratif[19]. Les travaux sont achevés en juin 2015[19]. Malgré l'avis favorable de la commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité, David Rachline refuse de donner l’autorisation d’ouvrir le bâtiment[19]. Le 17 septembre 2015, le tribunal administratif de Toulon ordonne l'ouverture exceptionnelle du bâtiment pour l'Aïd al-Adha[19]. David Rachline organise alors un rassemblement « contre la mosquée illégale » et « une justice à double vitesse », ainsi qu'un référendum sur la question : « Voulez-vous d'une mosquée à Fréjus ? »[19] Selon lui, cette mosquée serait entachée d'« illégalités en matière d'urbanisme et de sécurité »[19]. Il réfute toute « provocation » et stigmatisation des musulmans[19].


Le 9 novembre 2015, le juge des référés du Conseil d'État estime que le refus d'autoriser l'ouverture du bâtiment constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte et à la liberté d’expression[20]. Le 3 décembre 2015, la municipalité est condamnée à verser 6 500 euros à l’association El-Fath, gestionnaire du projet, qui n’a toujours pas pu ouvrir sa salle de prière[21]. Le 19 janvier 2016, le Conseil d'État ordonne au préfet du Var d'autoriser l’ouverture de la mosquée alors que ce dernier l'avait refusée après une demande de l'association El-Fath[21].


D'après le journaliste à Libération Dominique Albertini, « c’est à [la] pression [de Pierre Sautarel, responsable du site François Desouche] que l’on attribue la croisade du maire FN de Fréjus, David Rachline, contre l’ouverture d’une mosquée dans sa ville – alors que celui-ci semblait avoir renoncé à s’y opposer »[22].


Il confie la gestion des arènes à La Patrouille de l'événement, dirigée par des militants d'extrême droite, Minh Tran Long et Romain Petitjean, dit Romain Lecap[23].



Sénateur (2014-2017) |


À 26 ans, élu dans le Var à l'occasion des élections sénatoriales de 2014, il devient le plus jeune sénateur de l'histoire de la Cinquième République et l'un des deux premiers sénateurs FN[24]. Dans la foulée, il renonce à ses fonctions de conseiller régional[25]. Le 1er octobre 2017, il fait partie des treize derniers sénateurs (sur un total de 41) à démissionner pour privilégier leur mandats locaux, en application de la loi du 14 février 2014 sur le non-cumul des mandats en France[26],[27]. Claudine Kauffmann, qui le suivait sur la liste en 2014, le remplace[27].



Ligne politique |


Au sein du FN, il ne s'inscrit dans aucun clan et présente un profil consensuel[7]. Il est proche de la « GUD connection », un groupe d’anciens militants du Groupe union défense (GUD) qui ont créé un réseau de sociétés travaillant pour le Front national et qui conseillent Marine Le Pen[7]. Il est également réputé proche de Florian Philippot pendant la campagne présidentielle de 2017[15].


En 2006, dans le contexte du mouvement contre le contrat première embauche, il crée « Force étudiante », un syndicat national « de riposte » à « l’activisme de l’extrême gauche syndicale » et aux blocages des établissements scolaires ; il soutient à la fois les opposants à la loi et les opposants aux manifestations[7]. En 2016, il s'oppose à la fois au projet de loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, qui selon lui « va faire énormément de mal aux plus fragiles de nos compatriotes, va faciliter la vie aux très grandes entreprises », et aux manifestations contre cette loi, en dénonçant les syndicats « qui bloquent honteusement notre pays »[7]. Dans le cadre des débats au Sénat sur le projet de loi, en juin 2016, il dépose des amendements jugés trop libéraux et favorables aux entreprises par Marine Le Pen, qui lui demande de les retirer et d'appeler au retrait de la loi[28],[7].


De sensibilité nationaliste révolutionnaire et très influencé par l'extrême droite italienne, il fait un passage à Égalité et Réconciliation, le mouvement fondé et présidé par Alain Soral[29], qu'il invite d'ailleurs à le soutenir lors des élections cantonales de 2008 à Fréjus et à y tenir une conférence[30]. Il quitte Égalité et Réconciliation en 2009[11]. En 2014, il déclare à ce sujet : « Je n’ai strictement aucun rapport avec Alain Soral depuis qu’il a quitté le FN. J’étais proche de lui parce qu’il était membre du Front national. Mon unique corpus est celui du parti[30]. »


Mediapart relève en 2016 qu'« au Sénat, où il est élu depuis deux ans, l’islam est [...] au cœur de ses interventions, même si c’est à la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable qu’il siège »[7]. Sur les questions économiques, ses interventions montrent, d'après Public Sénat, « une volonté de contourner les syndicats et de libéraliser le marché du travail »[31].



Affaires judiciaires |


Le 28 avril 2017, le parquet de Bobigny ouvre à son encontre et à celle de Steeve Briois une information judiciaire pour avoir partagé en octobre 2016 sur sa page Facebook un message incitant à la violence à l'encontre du maire de Sevran Stéphane Gatignon[32].



Dans la fiction |


Dans la bande dessinée d'anticipation de François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, où Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, David Rachline devient ministre de la Santé et des Sports[33].



Notes et références |




  1. a et bNolwenn Le Blevennec, « David Rachline du FN : « Je ne suis pas juif selon les codes », sur Le Nouvel Observateur, 11 septembre 2011.


  2. « David Rachline, un jeune loup du FN au discours policé », france3-regions.francetvinfo.fr, 30 mars 2014.


  3. a et bNicolas Barriquand, « Fréjus : Rachline, grand manitou du laboratoire FN », sur L'Express, 15 mai 2015.


  4. Charlotte Rotman, « David Rachline, graine de FN », Libération, 24 avril 2014.


  5. Mariana Grépinet, « Les révélations de la campagne », Paris Match, semaine du 20 au 26 avril 2017, pages 32-33.


  6. Nicolas Barriquand, « Municipales à Fréjus : quand le FN Rachline prônait la prime de naissance des Mégret », L'Express, 27 mars 2014.


  7. a b c d e f g h i j k l m et nMarine Turchi, « David Rachline, une victoire pour la «GUD connection» », sur Mediapart, 18 septembre 2016.


  8. Camille Polloni, « David Rachline, le FN génération Marine » sur Les Inrockuptibles, 26 octobre 2009.


  9. a b et c« David Rachline, le jeune qui monte au Front », europe1.fr, 30 mars 2014.


  10. a et bAbel Mestre et Caroline Monnot, « Qui va diriger le FNJ ? », sur http://droites-extremes.blog.lemonde.fr, 19 janvier 2011(consulté le 16 mars 2018).


  11. a et b5 choses à savoir sur David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen L'Obs, 17 septembre 2016


  12. Éric Farel, Maxime Fieschi et Mehdi Gherdane, Ma ville couleur bleu marine : le vrai visage du FN au pouvoir, Flammarion, 2015(lire en ligne).


  13. a et bFarel, Fieschi et Gherdane 2015


  14. Thomas Legrand, « La droite à front renversé », franceinter.fr, 13 septembre 2016.


  15. a et bLe Monde.fr avec AFP, « David Rachline remplace Florian Philippot à la communication du FN », sur lemonde.fr, 21 septembre 2017(consulté le 21 septembre 2017).


  16. Résultats des élections municipales 2008


  17. https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Cantonales/elecresult__cantonales_2011/(path)/cantonales_2011/083/08313.html


  18. Marine Turchi, « Dans les villes FN, les relations tumultueuses avec la presse locale », sur Mediapart, 16 juin 2016.


  19. a b c d e f g et hMarine Turchi, « En pleine fête de l'Aïd, des maires FN multiplient les provocations », sur www.mediapart.fr, Mediapart, 24 septembre 2015.


  20. Louise Fessard, « A Draguignan, le procureur requiert la démolition de la mosquée de Fréjus », sur Mediapart, 27 novembre 2015.


  21. a et b« Le préfet du Var sommé d’ouvrir la mosquée de Fréjus malgré l’opposition du maire FN », sur Le Monde, 19 janvier 2016.


  22. Marine Turchi et Dominique Albertini, « Comment le FN et ses alliés occupent le terrain numérique », sur Mediapart, 3 octobre 2016(consulté le 3 octobre 2016).


  23. https://www.marianne.net/politique/frejus-le-maire-fn-ouvre-les-arenes-aux-identitaires/.


  24. « David Rachline (FN), plus jeune sénateur de la Ve République », France 3 Côte d'Azur, 28 septembre 2014.


  25. Abel Mestre, « Sénatoriales : le FN a ratissé bien au-delà de ses grands électeurs », Le Monde, 29 septembre 2014.


  26. Alexandre Poussart, « Non cumul des mandats : 41 sénateurs ont quitté le Sénat », sur Public Sénat, 2 octobre 2017.


  27. a et b« Avis de démission de sénateurs », sur Journal officiel de la République française, 1er octobre 2017.


  28. Voir sur marianne.net.


  29. Abel Mestre et Caroline Monnot, « Qui va diriger le FNJ ? », Droite(s) extrême(s), 19 janvier 2011.


  30. a et bNolwenn Le Blevennec, « Municipales : un ancien proche d’Alain Soral peut remporter Fréjus », Rue89, 24 février 2014.


  31. « Loi travail : les sénateurs FN défendent des mesures libérales et défa », Public Senat,‎ 10 juin 2016(lire en ligne)


  32. « Steeve Briois et David Rachline visés par une information judiciaire pour propos haineux  », sur L'Obs (consulté le 28 avril 2017)


  33. François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, Les Arènes, 2015, page 55.



Voir aussi |


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Bibliographie |


  • Entretien avec Christian Bouchet, dans Jeunes nationalistes d'aujourd'hui : qui sont-ils, que veulent-ils ?, Coulommiers, Déterna, coll. « Politiquement incorrect », 2008(ISBN 978-2-913044-70-8, notice BnF no FRBNF41267147), p. 111-135.


  • Éric Farel, Maxime Fieschi et Mehdi Gherdane, Ma ville couleur bleu marine : le vrai visage du FN au pouvoir, Flammarion, 2015(lire en ligne).


Liens externes |



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