Hygiène du corps






Publicité pour un savon.
L’hygiène du corps implique l'accès à l'eau propre et à un agent lavant (savon ou autre détergent).




La toilette, à Batavia vers 1900.





Savon d'Alep, de fabrication artisanale (Syrie).




Établissement de bains publics ; les personnages pourraient peut-être ici utiliser des feuillages (saule, qui contient de l'aspirine naturel ?) (source : Heidelberger Bildhandschrift, Sachsenspiegel).




Les bains, sont ici l'occasion de soins du corps (pendant que l'enfant est attaché de manière à ne pas pouvoir se noyer) ; gravure sur bois de Jost Amman (1539-1591).




Bains collectifs médiévaux, où l'on mangeait également.




Jeune fille faisant sa toilette (XIXe siècle).




L'apprentissage de l'hygiène des mains, à l'école.




Lavabos de la section chirurgicale de l’Hôpital Old Charity Hospital de La Nouvelle-Orléans (1906). Le robinet s'ouvre d'une pression du genou sur la manette située sous le lavabo, avec moins de gaspillage d'eau et moins de risques de recontamination des mains par des microbes.




Dans certains pays l'eau doit être économisée (ici en Afghanistan, lors d'une sensibilisation à l'hygiène corporelle et au lavage des mains).




Bain rituel de pèlerins, dans la rivière Tungabhadra, près de Hampi (Inde), en 2009.




L'un des nombreux hammams du Caire.


L'hygiène du corps représente l'ensemble des mesures destinées à préserver la propreté des téguments par le nettoyage avec de l'eau et des produits nettoyants.


Elle nécessite de l'eau propre et un agent lavant (savon en général) qui peuvent être difficiles à trouver ou à produire dans certaines régions (très froides ou très sèches).


On la présente aujourd’hui comme un moyen de propreté et de prévention des maladies, en complément de l'hygiène de vie et de l'hygiène domestique, mais dans de nombreuses civilisations historiques ou actuelles, la toilette du corps est associée à des rituels individuels ou collectifs pouvant jouer un rôle symbolique important (purification, soins aux enfants, malades ou personnes âgées…).




Sommaire






  • 1 Enjeux individuels, sociaux et sociétaux


  • 2 Histoire de l'hygiène corporelle


    • 2.1 L'épouillage


    • 2.2 Passage d'une hygiène conviviale au corps lavé dans l'intimité




  • 3 Cas particuliers


    • 3.1 L'hygiène corporelle des personnes dépendantes


    • 3.2 Le cas contexte hospitalier ou médicalisé


    • 3.3 À l'école


    • 3.4 Sur le lieu de travail


    • 3.5 L'asile de fous, la prison


    • 3.6 Pendant le voyage




  • 4 Les produits d'hygiène corporelle


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Articles connexes


    • 6.2 Bibliographie







Enjeux individuels, sociaux et sociétaux |


Pour certains de ses aspects, l'hygiène corporelle relève - semble-t-il depuis longtemps - de tabous ou d'interdits, relatifs au sang[1] notamment, et surtout quand il s'agit du sang des règles[2], ou à la toilette de la femme qui vient d'accoucher[3] ou du sang de l'accouchement et donc parfois de la toilette du bébé qui vient de naitre. À l'opposé de la naissance, des rites particuliers peuvent concerner la « dernière toilette », celle du défunt.


L'hygiène corporelle entretient aussi depuis longtemps des relations avec la sphère mystique, celle du religieux (la propreté du corps étant souvent reliée à la pureté spirituelle).
L'hygiène corporelle est entourée de nombreuses représentations sociales sur « le propre, le sale, les miasmes ou la souillure »[4],[5]. Ces représentations varient beaucoup selon les lieux, les classes sociales et les époques[6], en incluant des composantes culturelles (la toilette féminine est un sujet souvent traité par les poètes, peintres et graveurs[7]) et érotiques, notamment pour l'hygiène intime[8]. Pour illustrer l'un de ses livres, Anne de Marnhac (en 1986) a pu réunir 120 tableaux et gravures pour illustrer le thème de « la femme au bain », en ne retenant que ceux peints entre les XVe et XIXe siècles[7].


Au XIXe siècle, l'hygiène prend une autre dimension sociale et « pastorienne » ; basée sur la lutte contre les microbes, encouragée par les collectivités. Julia Csergo estime que l'hygiène corporelle devient même un « outil de moralisation de la classe laborieuse[9]. »


À la fin du XXe siècle, avec Pasteur et la découverte de l'omniprésence des microbes, les hygiénistes ont aussi ajouté une dimension de « désinfection » et à celle de la toilette, qui se fait alors dans une pièce carrelée et dédiée. Ce sont aussi des microbes invisibles, voire des polluants toxiques que l'on cherche à éliminer en se lavant, en entretenant un commerce dédié et florissant, celui des produits de l'hygiène et de la publicité et du marketing sensoriel[10] qui le soutiennent.



Histoire de l'hygiène corporelle |


On sait peu de chose de l'hygiène corporelle durant la Préhistoire



L'épouillage |


Au Moyen Âge ou dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, les séances d'épouillage étaient communes et parfois quotidiennes[11].



Passage d'une hygiène conviviale au corps lavé dans l'intimité |


Selon[8] Denise Jodelet[12], on observe en Occident, notamment depuis le XIXe siècle et dans les pays riches une évolution caractérisée par un passage de la toilette communautaire ou non-cachée à la sphère familiale et intime.


Il y a environ 2000 ans, dans toutes les grandes zones urbaines, l'hygiène ne relevait pas de la sphère privée.


Les bains collectifs de l’Asie, les thermes antiques et les hammams orientaux étaient très nombreux (Hilal al Saabi cite[13] l'existence de 1500 bains publics à Bagdad sous le règne du calife al-Mu‘tadid (m. 290/902)). Des traités médicaux médiévaux arabes expliquent quels composants végétaux/minéraux utiliser au bain, pour quels intérêts thérapeutiques, posologies et mode d’administration[14] au moins « 18 espèces d'arbres, 11 plantes florales odoriférantes, 8 épices et aromates, 10 solutions minérales » sont ainsi citées[14]. Des fumigations, des huiles et des épices (cannelle, cardamome, cubèbe, girofle, musc, muscade, piment ou xanthoxyle) étaient utilisés comme produits d’hygiène corporelle au hammam où les clients pouvaient aussi bénéficier d'un masseur ou d'un médecin, sous l'égide du maitre des bains[14].


Les « étuves » et bains collectifs (dont bains de rivière) étaient également communs en Europe au Moyen Âge (VIIIe au IXe siècles)[14]. Les textes de l'époque montrent qu'ils correspondaient à un moment (se laver) qui était un moment convivial, mais également important pour la santé . Au Moyen Âge, les ablutions d’accueil sont aussi une marque de respect : offrir le bain à son invité, en même temps que le repas, était une marque de bienvenue et de respect ; C'est ainsi qu'Iseult accueille Tristan en tant qu'émissaire du roi Marc, lui donnant sa baignoire et assistant à son bain qu’il prit, comme à l’accoutumée, nu[15] rappelle Denise Jodelet[8].


Vient une phase où l'église décourage la nudité et encourage la pudeur[16], néanmoins la toilette bourgeoise peut encore être conviviale au XVIIIe siècle où l'on trouve, l’invitation à assister aux toilettes (comme on le faisait pour celle du roi Louis XIV) ou à les partager (les dames de la noblesse du siècle des lumières reçoivent leurs invités en étant dans leur bain, mais en colorant l'eau avec du lait ou en voilant leur nudité d'un drap ou d'une planche).


À l'âge classique on semble aussi subitement se défier de l'eau ; c'est l'invention des toilettes sèches et du poudrage, mode diffusée à la grande bourgeoisie à partir du modèle aristocrate de la Cour royale ; on réserve alors l'eau aux parties visibles et exposées du corps, et pour le reste on utilise une pièce de tissu humide et on change plus souvent de linge de corps (la blancheur des sous-vêtements étant le signe donné de la propreté de la personne).[réf. nécessaire]


Au XIXe siècle et plus encore au XXe siècle la baignoire, la salle de bain et l'adduction d'eau et le chauffage de l'eau dans les villes puis les campagnes tendent à rendre la toilette plus individuelle et intime, sauf pour les jeunes enfants. Dans le même temps, un nombre croissant de produits et de technologies (douches massantes, sèche cheveux, brosse à dent électrique, etc.) viennent remplacer ou accompagner le traditionnel savon.



Cas particuliers |



L'hygiène corporelle des personnes dépendantes |


Chez le bébé, le jeune enfant la toilette est appliquée par les parents ou une tierce personne, de même chez la personne âgée dépendante[17], soit par ce qu'elle ne peut plus physiquement entretenir son hygiène personnelle, soit parfois en raison d'un moindre intérêt pour l'hygiène corporelle dit syndrome de Diogène[18] .


C'est un des éléments de l'apprentissage, dans l'éducation donnée par les parents et adultes aux enfants[19].



Le cas contexte hospitalier ou médicalisé |


Hormis pour le visage et les mains, ou les blessures, la toilette des malades était autrefois faite avec de petites quantités d'eau, un linge mouillé d'eau vinaigrée[20] par exemple.


Aujourd'hui, pour limiter les risques d'infection du malade ou de son entourage (infections nosocomiales ou iatrogènes notamment), des précautions particulières sont prises en contexte hospitalier. C'est un domaine important de la formation du personnel soignant[21], de maladie ou de lieu de soins, en particulier concernant l'hygiène des mains.



À l'école |


C'est à l'école maternelle, alors que l'enfant commence à se socialiser, qu'il apprend, dans le groupe, à se laver les mains avant de manger ou en revenant des toilettes ou d'avoir jardiné ou pratiqué une activité sportive. Les pratiques du sport et de piscine sont aussi l'occasion de parler et pratiquer l'hygiène du corps.



Sur le lieu de travail |


Dans les métiers où l'on manipule des produits toxiques ou alimentaires, les métiers du soin, l'hygiène prend une importance particulière, au point d'être codifiée et de faire l'objet de contrôles administratifs. Hormis pour le lavage des mains, l'hygiène corporelle reste cependant le plus souvent du ressort et de la responsabilité de chacun.



L'asile de fous, la prison |


Ils comptent parmi les lieux où les pratiques d'hygiènes ont autrefois et depuis longtemps été rendues difficiles[22] et parfois impossibles[23], tout en étant souhaité, au minimum pour limiter les risques de prolifération de la vermine (puces et poux surtout) et les risques d'épidémies de peste, scorbut, choléra, typhus, tuberculose et autres maladies.


En France, une ordonnance de santé de 1837 ordonne que les condamnés se lavent le visage et les mains tous les matins et les pieds au moins une fois par mois ; ils doivent changer de vêtements une fois par semaine au moins et être rasés une fois par semaine et tondus une fois par mois, mais il est souvent impossible d'assurer ce minimum à cause du nombre de prisonniers et du manque de surveillants[23]. Selon A. Le Pelletier De La Sarthe, en 1853, les forçats qu'il a observé ne peuvent jamais changer de vêtements, mêmes quand ils rentrent des travaux trempés de pluie ou de sueur[24].



Pendant le voyage |


Les longs voyages à cheval (ou en bateau pour les marins[25] et marins-pêcheurs) rendaient parfois difficile même une hygiène basique.

Selon les régions traversées et la durée du voyage, les conditions d'une bonne hygiène peuvent être plus ou moins réunies.

La trousse de toilette permet au voyageur[26] d'emporter avec soi les moyens d'assurer son hygiène corporelle.



Les produits d'hygiène corporelle |


On a conservé quelques outils et recettes de produits de soins corporels datant de l’Égypte antique (dont onguents toxiques), mais on manque de données concernant la Préhistoire.


Depuis les années 1900, les produits lavants sont de plus en plus nombreux et sophistiqués, avec depuis les années 1970 un certain contrôle de la toxicité, biodégradabilité ou écotoxicité de tout ou partie de leurs composants (parfums, conservateurs, colorants, agents tensio-actifs amphiphiles anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères)[27]. Les déodorants et de nombreuses crèmes dites "de beauté" sont parfois présentés comme des produits d'hygiène corporelle.


Les produits et outils de l'hygiène corporelle sont nombreux :





  • Savon, gel-douche

  • Shampoing

  • Brosse à dent

  • Dentifrice

  • Déodorant

  • Bicarbonate de sodium

  • Lingette

  • Serviette de bain

  • Protections périodiques

  • Gant de toilette

  • Douche

  • Baignoire

  • Lavabo

  • Bidet

  • Lavage des mains




Notes et références |




  1. M.C. Pouchelle, 1988. Le sang et ses pouvoirs au Moyen Âge. Mentalités. Histoire des cultures et des sociétés. Affaires de sang, Paris, Imago, p. 17-42.


  2. M. Mead, 1982. Mœurs et sexualité en Océanie, Paris, Presses Pocket.


  3. P.C. Racamier (1955) « Mythologie de la grossesse et de la menstruation » L’évolution psychiatrique, p. 285-297.


  4. G. Vigarello, 1985. Le propre et le sale. L’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Seuil.


  5. M. Douglas (1971) De la souillure. Essai sur les notions de pollution et de tabou, Paris, Maspero.


  6. S. Zérillo (1988) Analyse structurale d'une représentation sociale : l'hygiène, thèse de Doctorat, Université Paul Valéry Mmontpellier 3, Presse universitaires du Septentrion


  7. a et b A. de Marnhac (1986) Femmes au bain. Les métamorphoses de la beauté, Paris, Berger-Levrault, 215 pages.


  8. a b et cD Jodelet (2007) Imaginaires érotiques de l'hygiène féminine intime. Connexions, 2007, 37 pp, cairn.info


  9. Gérard Seignan, « L’hygiène sociale au XIXe siècle : une physiologie morale », Revue d'histoire du XIXe siècle », 40 | 2010, mis en ligne le 15 juillet 2013, consulté le 8 novembre 2012 (résumé avec cairn.info)


  10. Lageat Thierry, Montet Arnaud, Rossignol Christel ; Marketing sensoriel : la polysensorialité des emballages = Sensorial marketing ; Annales des falsifications, de l'expertise chimique et toxicologique ; Ed : Société des experts-chimistes de France, Paris, FRANCE (1979-2004) (Revue) (ISSN 0242-6110) ; 2000, vol. 93, no951, p. 227-240 (6 ref.)


  11. Françoise Piponnier et Richard Bucaille (1976), La bête ou la belle ? Remarques sur l'apparence corporelle de la paysannerie médiévale ; Ethnologie française nouvelle série, T. 6, No. 3/4, Langages et images du corps (1976), p. 227-232 ; (résumé JSTOR)


  12. Directrice ; École des Hautes Études en Sciences Sociales ; Laboratoire de psychologie sociale, Institut interdisciplinaire d’Anthropologie du contemporain


  13. Hilal al Saabi, Rusum dar al-hilafah, éd. Lebanese commission, Beyrouth, 1977, p. 23


  14. a b c et dF Bessard, Pratiques sanitaires, produits d'hygiène et de soin dans les bains médiévaux (VIIIe au IXe siècles) ;- Bulletin d'études orientales, 2008, janvier 2008, mis en ligne le 12 novembre 2009, consulté le 11 octobre 2012. URL : http://beo.revues.org/128 ; DOI : 10.4000/beo.128, avec cairn.info


  15. Lacroix, D. ; Walter, p. 1989. Tristan et Iseut, Paris, Lettres gothiques, Le Livre de poche


  16. Bologgne, J.C. (1986), Histoire de la pudeur, Paris, Orban


  17. N Roth, ''La prise en charge de la dépendance: où en sommes-nous ?; Revue d'économie financière, 2004


  18. O Beauchet, D Imler, L Cadet, P Blanc, P Ramboa, C Girtanner, R Gonthier, Le syndrome de Diogène du sujet âgé : forme clinique d’un dysfonctionnement frontal ? À propos de quatre observations (Diogenes syndrome in the elderly: clinical form of a frontal dysfunction? Four case reports). ; La Revue de Médecine Interne Volume 23, Issue 2, February 2002, Pages 122–131


  19. F Saillant, Les soins en péril: entre la nécessité et l'exclusion ; Recherches féministes, 1991 ; DOI:10.7202/057627ar - erudit.org


  20. LG Lemieux, AP Côté, Nouvelle-France: la grande aventure - 2001 (numérisé par books.google)


  21. R Morlot, E Sales-Wuillemin, Effet des pratiques et des connaissances sur la représentation sociale d'un objet: application à l'hygiène hospitalière ; Revue internationale de psychologie…, 2009 - cairn.info


  22. F Laugier, A Toliou « Penser les soins spécifiques des patients psychotiques institutionnalisés au long cours » Psychothérapies 2009 - (résumé avec cairn.info)


  23. a et b Geneviève Carrière, Bruno Carrière (1981) « Santé et hygiène au bagne de Brest au XIXe siècle » Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest DOI:10.3406/abpo.1981.3055 (accès via persee.fr, en licence Creative Commons, sans usage commercial)


  24. A. Le Pelletier De La Sarthe. Voyage en Bretagne avec une histoire générale des bagnes et l'iconographie des principaux types de forçats étudiés à la chiourme de Brest, Paris, 1853, p. 116


  25. M Mollat « Les attitudes des gens de mer devant le danger et devant la mort » Ethnologie française, nouvelle série, T. 9, No. 2, Ethnologie maritime (avril-juin 1979), p. 191-200, 1979 (résumé avec JSTOR)


  26. E Caumes « Conseils médicaux aux voyageurs » EMC-Maladies infectieuses 2004 - Elsevier


  27. (en)L HO TAN TAI, V Nardello-Rataj « The main surfactants used in detergents and personal care products [Tensioactifs: savons et détergents - OCL. Oléagineux, corps gras, lipides] » 2001 ([résumé Inist/CNRS])



Voir aussi |



Articles connexes |




  • Santé

  • Santé publique

  • Santé environnementale

  • Hygiène

  • buccodentaire

  • des mains

  • Sauna

  • Hammam

  • Syndrome de Diogène




Bibliographie |



  • Corbin, A. ; Courtine, J.J. ; Vigarello, G. (2005), Histoire du corps, 3 vol., Paris, Le Seuil.

  • R.H. Guerrand, Les lieux. Histoire des commodités, Paris, La Découverte, 1986.

  • A. Abello et al. (1989) « Programme d'action communautaire en hygiène corporelle : description et évaluation » Revue de pédiatrie, Société internationale d'éditions médicales, Paris, France, (Résumé Inist CNRS)

  • F Loux (1971) « Pratiques populaires d'hygiène et de prévention de la maladie » Ethnologie française, nouvelle série, T. 1, no 3/4, Ed : PUF ; p. 121-126 (https://www.jstor.org/discover/10.2307/40988171?uid=3738016&uid=2&uid=4&sid=21101265497493 résumé JSTOR])

  • G Masuy-Stroobant « Les déterminants de la santé et de la mortalité infantiles » Démographie: analyse et synthèse 2002



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