Saint-Flour (Cantal)





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De haut en bas, de gauche à droite : La cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour. ; la ville-haute de Saint-Flour, centre médiéval.

Saint-Flour - Cathédrale Saint-Pierre (1-2016) P1040709cr.jpg

Saint-flour-ville-haute.jpg


Blason de Saint-Flour
Blason


Saint-Flour (Cantal)
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Département

Cantal
(sous-préfecture)

Arrondissement

Saint-Flour
(chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de Saint-Flour-1 et Saint-Flour-2

Intercommunalité

Saint-Flour Communauté (siège)

Maire
Mandat

Pierre Jarlier
2014-2020

Code postal
15100

Code commune
15187
Démographie

Gentilé
Sanflorain, Sainfloraine

Population
municipale
6 504 hab. (2016 en diminution de 2,42 % par rapport à 2011)
Densité 240 hab./km2
Population
aire urbaine
13 091 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

45° 02′ 04″ nord, 3° 05′ 37″ est

Altitude
899 m
Min. 757 m
Max. 1 040 m

Superficie
27,14 km2
Localisation


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Saint-Flour





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Liens

Site web

saint-flour.fr


Saint-Flour est une commune française située dans le département du Cantal et la région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.


Siège d'un diocèse depuis 1317, la ville fut pressentie pour être la préfecture du Cantal lors de sa création. C'est aujourd'hui une des deux sous-préfectures du département avec Mauriac. La ville rayonne sur un vaste territoire rural et arrive à regrouper tous les services d'une ville de 15 à 30 000 habitants[1].


La ville aime s'honorer du titre de capitale de la Haute-Auvergne bien qu'Aurillac occupa officiellement cette fonction. Les bourgs de Saint-Martin-Valmeroux ou Salers lui contestent également cette distinction[Note 1].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Voies de communication et transports


    • 1.3 Climat




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 La fondation du prieuré de Saint-Flour (vers 980 - vers 1020)


    • 3.2 La cité priorale


    • 3.3 1317 : création du diocèse de Saint-Flour


    • 3.4 Une ville marchande


    • 3.5 Révolution française




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Cantons


    • 4.4 Intercommunalité


    • 4.5 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Pyramide des âges


    • 5.3 Unité/aire urbaines


    • 5.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.5 Sports


    • 5.6 Santé




  • 6 Économie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


    • 7.2 Musées


    • 7.3 Personnalités liées à la commune


    • 7.4 Héraldique




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Bibliographie


      • 9.2.1 Essais


      • 9.2.2 Fiction




    • 9.3 Liens externes







Géographie |



Situation |



Photo JF.Ferraton

Ville haute


La commune de Saint-Flour, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).


La ville de Saint-Flour est séparée en deux étages, la « ville haute » et la « ville basse ». La ville haute est située sur la Planèze, grand plateau volcanique du Cantal, à 900 mètres d'altitude. La ville basse est construite dans la vallée de l'Ander.


D'un poème de Camille Gandilhon Gens d'Armes, elle a conservé le surnom de Cité du vent[2]. Elle a honoré le poète d'un beau buste en bronze sur une place de la vieille ville.


La ville est située sur l'ancienne route nationale 9 et sur l'autoroute A75 qui relient Paris à Béziers.


Roueyre, village faisant partie intégrante de la ville de Saint-Flour, est traversé par la D 679 reliant Saint-Flour et Talizat.






















Communes limitrophes de Saint-Flour

Andelat

Andelat

Coren

Roffiac
Saint-Flour
Saint-Georges (Cantal)

Villedieu (Cantal)

Saint-Georges (Cantal)

Saint-Georges (Cantal)




Voies de communication et transports |




La gare de Saint-Flour - Chaudes-Aigues au début du XXe siècle.




  • Gare de Saint-Flour - Chaudes-Aigues, desservie par l'Intercités Aubrac (1 train par jour et par sens) et par des autocars TER Auvergne (vers Aurillac et Massiac).

  • Saint-Flour est desservie par l'autoroute A75 qui relie Clermont-Ferrand à Béziers, via le viaduc de Millau. Deux sorties sont possibles : 28 et 29.

  • La D 926 jusqu'à Murat puis la RN 122 relient la ville à la préfecture du Cantal, Aurillac.

  • Floribus, service de transport urbain gratuit, relie les zones d'habitation et d'activités de l'agglomération[3].



Climat |


Le climat de Saint-Flour est semi-continental humide (DCfb). Les hivers sont froids et neigeux. En revanche, les étés sont doux, voire chauds et ensoleillés.






















































































Tableau climatologique de Saint-Flour (776 m) sur la période 1982-2012
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,1 −1,9 0,2 2,5 5,9 9,2 11,1 11 9,1 5,1 1,6 −0,8 4,2
Température moyenne (°C) 1,6 2,3 5,3 7,9 11,5 15,1 17,4 17,2 14,7 10 5,5 2,5 9,2
Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,6 10,5 13,4 17,2 21,1 23,8 23,5 20,4 15 9,4 5,8 14,3
Précipitations (mm) 45 39 45 54 88 77 56 75 71 61 56 55 722

Source : https://fr.climate-data.org/

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

5,4

−2,1

45


 

 

 

6,6

−1,9

39


 

 

 

10,5

0,2

45


 

 

 

13,4

2,5

54


 

 

 

17,2

5,9

88


 

 

 

21,1

9,2

77


 

 

 

23,8

11,1

56


 

 

 

23,5

11

75


 

 

 

20,4

9,1

71


 

 

 

15

5,1

61


 

 

 

9,4

1,6

56


 

 

 

5,8

−0,8

55

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


Toponymie |


Du nom latin Florus de l'apôtre de l'Auvergne au IVe siècle.


 : Sant Flor en graphie classique et Sont-Flour en écriture auvergnate.


Histoire |




Saint-Flour par Malte-Brun 1836


Les premières traces d'occupation découvertes dans le secteur de Saint-Flour remontent à l'âge du bronze. On retrouve notamment de nombreux dolmens (dolmen de la table du loup vieux de 4 000 ans et classé dès 1911, dolmen de Touls près de Coltines, dolmen de Mons à Saint-Flour, etc.).


L'état des connaissances actuelles permet seulement d'identifier une faible présence à l'époque gauloise mais par la suite le territoire est marqué par une occupation gallo-romaine voire romaine (présence d'une villa de moyenne importance près de la gare et d'une petite villa de l'époque augustéenne près de Roueyre)[4]. Le nom de la cité de Saint-Flour à cette époque serait Indiciacum ou sous sa forme masculine Indiciacus. On pense alors qu'en cette période Indiciac était un vicus, c'est-à-dire une agglomération secondaire placée en bordure d'une voie importante.


Au IVe siècle, l'évêque Florus à l'historicité douteuse[5] vient évangéliser le bassin sanflorain. Un prieuré vénérant ses reliques donnera son nom à l'actuelle ville. Mais, jusqu'en l'an mil, l'appellation Villa Sancti Flori signifie simplement « domaine (villa, æ, f) de Saint-Flour » : la ville n'existe pas encore.



La fondation du prieuré de Saint-Flour (vers 980 - vers 1020) |


En effet, au Xe siècle encore, la montagne d’« Indiciac » ne compte que quelques maisons autour d’une petite église abritant les reliques de saint Florus. Celle-ci fait partie des domaines des comtours de Brezons, qu'on croit issue, comme ceux de Nonette, de la famille des vicomtes de Clermont.


Or vers 980, Eustorge II de Brezons, dit le Clerc, donne le sanctuaire qui s’y trouve au monastère de Sauxillanges qui dépend de l’abbaye de Cluny. Il est possible qu’il se fasse religieux après ce don, comme l’indique son surnom de Clerc. Cette donation est contestée vers 980/990 par son héritier, Eustorge III de Brezons, dit le Taureau Rouge, marié à Ingelberge de Nonette, qui reprend la propriété ancestrale, apparemment sur conseil de son beau-frère Amblard II de Nonette.


En avril 998, à la demande d'Odilon de Mercœur, abbé de Cluny, le pape Grégoire V condamne ce genre d’usurpation : Indiciac est nommément cité[6]. En août 999 (ou 1000), Eustorge III rend Indiciac à Cluny. Cependant, à la première occasion, les seigneurs de Nonette[Note 2] et les Brezons reprennent leur bien et accroissent leur emprise sur la Planèze environnante, non sans exactions[Note 3].


À Brezons, un Amblard Ier de Brezons succède à Eustorge III : il se laisse convaincre de rendre Indiciac à l’Église. Amblard II de Nonette continue à refuser de valider ce don, mais, après avoir assassiné Guillaume Brunet, un proche parent cohéritier pour certaines terres, il est forcé de composer, eu égard à l'horreur de ce crime. Il se présente à l’évêque de Clermont[Note 4], qui le renvoie devant le pape. À Rome, après une pénitence au sanctuaire[7] de Saint-Michel[Note 5], il rend officiellement Indiciac.


Mais rentrant en France, il fait mine de revenir sur sa parole, obtenant ainsi un dédommagement de la part d’Amblard de Brezons, dont il pense qu’il a négocié dans son dos avec Cluny, plaçant son fils comme prévôt du nouveau monastère. La situation peinant à se stabiliser, l’abbé Odilon doit venir en personne et réunir les puissants de la région. Plus encore, une cérémonie symbolique est organisée pour attester du don du domaine à l’Église : les deux Amblard viennent « en étrangers » demander au domaine de Saint-Flour du pain, du vin et de l’eau, qu’on leur sert sous un frêne. Enfin, suprême précaution, Odilon de Mercœur fait ratifier la donation par un diplôme royal (1020)[8]. Le prieuré de Saint-Flour existe enfin[9].



La cité priorale |


Dès lors, le prieuré sanflorain s'inscrit dans le réseau monastique de Cluny. À la fin du XIIIe siècle, les procès-verbaux des visites des monastères de Cluny dans la province d'Auvergne font le constat du bon état spirituel et temporel du prieuré de Saint-Flour. Si la règle fixe le nombre de moines à 25, les membres du prieuré sanflorain sont plus nombreux : en 1286, le prieuré comprend trente moines, un prieur et son adjoint ainsi que deux maîtres d'école[10].


Suite aux donations effectuées par les seigneurs de Nonette, de Brezons et de leurs vassaux, le prieuré sanflorain devient chef-lieu d'un réseau d'églises et prieurés dont la majorité se situe en Planèze.


Les prieurés dépendants du moutier de Saint-Flour sont le Breuil-sur-Couze, Mentières, saint Etienne de Broussade, saint Martin des Ternes, Cussac, Cezens, saint Julien de Paulhac, saint Hilaire de Brezons, Chaudes-Aigues, Saint-Rémy, Rozenet en paroisse de Villedieu.


Quant aux églises et chapelles relevant du prieuré de Saint-Flour, ce sont l'église de saint Flour, la chapelle du pont sur l'Ander, l'église saint Michel de Montaigut (le calvaire), la léproserie saint Thomas, les églises priorales saint Cirgues d'Andelat, de Paulhac, de Cussac, de Cézens, de saint Hilaire de Brezons, les églises saint Sauveur de Thiviers, de Mentières, de Villedieu, des Ternes, de Courtines, saint Martin de Vigouroux, de Boussac, sainte Marie de Roueret, saint Etienne d'Oradour, de Gourdièges, saint Martin et saint Julien de Chaudes-Aigues, d'Anterrieux[11].


Outre le prieuré clunisien, une confrérie de clercs et de prêtres dédiée à sainte Foy est attestée depuis 1250[12]. Au nombre de 26 en 1310, les clercs et prêtres obtiennent la protection du roi de France Philippe le Bel pour quatre bâtiments à Saint-Flour acquis auprès du chapitre cathédral du Puy[13]. En 1313, par l'entremise du procureur en le bailliage des Montagnes Colrad le Teutonique, le pouvoir royal encourage les clercs et prêtres à édifier une église en l'honneur de saint Louis[14], projet qui ne verra finalement pas le jour.



1317 : création du diocèse de Saint-Flour |


En 1317, l'immense diocèse de Clermont, couvrant toute l'Auvergne est partagé en deux sur décision du pape Jean XXII, qui redessine à la même époque la carte de plusieurs autres diocèses des pays de langue d'oc. Clermont n'est plus désormais que le siège de l'évêché de la Basse-Auvergne, tandis que Saint-Flour devient celui de la Haute-Auvergne[15] : il comprend le Cantal actuel à l'exception du Mauriacois, de l'Artense et du Cézallier (restés dans le diocèse de Clermont) et le Brivadois situé aujourd'hui dans la Haute-Loire[16].


Au XIVe siècle, l'enceinte de la ville est revue et améliorée. La partie des faubourgs située contre les murailles est incendiée, afin de dégager un glacis[17]. Au début des années 1380, les Tuchins ravagent les campagnes autour de Saint-Flour : ce sont souvent des villageois qui ont tout perdu à la suite des déprédations des routiers, et qui se mettent à vivre dans les bois[18].


En mai 1470, le roi Louis XI a confirmé, d'après son grand maître de France Antoine de Chabannes, les lettres de rémission et d'abolition accordées aux habitants de Saint-Flour[19].



Une ville marchande |


À côté de la cité épiscopale se développe une ville marchande qui reçoit progressivement les privilèges de s'administrer avec des consuls[20].


La ville se situe au carrefour de plusieurs importantes voies. Une strata publica, qualifiée de "chemin royal du pont du Colombier[21]" ou "ancien chemin du Languedoc" à l'époque moderne, relie le Gévaudan à Saint-Flour en passant la Truyère au niveau du pont du Colombier (l'actuel terroir "le Pont de l’Échelle") édifié par le prieur et la communauté des habitants de Saint-Flour en 1273[22], puis traversant les villages de Charbiac, de Grisols pour atteindre le barri (faubourg) de la Bastide (l'actuel quartier des Tanneries). À partir de Saint-Flour, une strata publica permet de rejoindre Massiac, une autre Brioude[23] puis la Basse-Auvergne et l'île-de-France. Des marchandises ayant transitées par le pont du Colombier sont transportées par des Sanflorains vers les villes du Puy, de la Chaise-Dieu, de Brioude et de Langeac. Par ailleurs, la construction du pont du Colombier fait craindre au seigneur de Mercœur un contournement de ses péages situés à Coren et à Sistrières, ce qui l'amène au prélèvement d'un nouveau péage à Auriac en paroisse de Faverolles vers 1320[24].


Une via publica relie aussi Saint-flour à Villedieu et Cussac[25].


La ville possède sa propre mesure pour les grains, aussi utilisée à Volzac, Paulhac, Valuéjols et en paroisse de Chaudes-Aigues[26]. La ville est un centre d'attraction avec un marché et deux foires, celle de saint Flour du 30 mai au 1er juin, et celle de l'octave de Toussaint (7 et 8 novembre), qui sont l'occasion pour le seigneur de Mercoeur de prélever un péage à Vendèze[27]. Ces deux foires encadrent la période d'estive dans les montagnes d'Auvergne. Alors qu'à la suite du traité de Brétigny qui cède la "Grande Aquitaine" à l'Angleterre en 1360, Saint-Flour devient une place forte frontalière du royaume de France (clef et frontière du royaume),Thomas de la Marche, seigneur de Nonette et lieutenant du roi Jean II le Bon, accorde deux nouvelles foires à la ville de Saint-Flour le premier juin 1360, celle de saint Laurent (10 août) et celle de saint Blaise (3 février)[28].


À la fin du XIIIe siècle, des marchands Sanflorains sont présents aux foires de Champagne. En 1290, trois Sanflorains et un Aurillacois sont cités parmi douze marchands qui assistaient aux foires de Lagny dans des lettres confirmant Jean Chrétien comme capitaine de la grande compagnie des marchands du Languedoc[29]. En 1296, Guillaume de Rodez, de Saint-Flour vend un cheval à marchand de Gênes à Troyes[30].



Révolution française |


Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Fort-Cantal, Fort-Libre et Mont-Flour[31].


Le territoire de la commune n'a pas varié. La ville a également été de façon éphémère la préfecture du département, entre 1790 et 1795, avant qu'Aurillac ne lui prenne la place. En février 1790, la Foraine de Saint-Flour est érigée en commune.


Son évêché ne se déplaça jamais depuis sa création, mais à la suite de la Révolution, celui du Puy-en-Velay, lui fut attaché, jusqu'à ce que le pape Léon XII et le roi Louis XVIII rétablissent l'évêque du Puy le 27 avril 1823[32].



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Cantal.

Au 2d tour de l'élection présidentielle à Saint-Flour, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 69,88% des suffrages exprimés. Marine Le Pen (Front national) se place en seconde position, comptant 30,12% des voix.


Emmanuel Macron (En Marche!) était aussi arrivé en première position au 1er tour (28,12% des votes).


Sur l'ensemble des votants, 7,11% ont voté blanc[33].



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Saint-Flour.


Cantons |


Saint-Flour est le bureau centralisateur de deux cantons :




  • canton de Saint-Flour-1 (conseillers départementaux : Didier Achalme, conseiller municipal d'opposition de Massiac et Aline Hugonnet, maire de Roffiac) ;


  • canton de Saint-Flour-2 (conseillers départementaux : Christiane Meyroneinc, conseillère municipale d'opposition de Saint-Flour et Gérard Salat, maire de Villedieu).



Intercommunalité |


Saint-Flour est, à partir de 1994, le siège de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour. Puis, de 2014 à 2016, celui de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour Margeride. Depuis le 1er janvier 2017, elle est celui de Saint-Flour Communauté.



Jumelages |




  • Drapeau de l'Allemagne Haselünne (Allemagne) depuis 1979, dans le land de Basse-Saxe


  • Drapeau de la France Orléans (France) depuis 1986



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].



En 2016, la commune comptait 6 504 habitants[Note 6], en diminution de 2,42 % par rapport à 2011 (Cantal : -1,09 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 282 5 312 5 687 6 372 6 464 5 640 5 484 5 473 5 786



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 661 5 288 5 218 5 037 5 381 5 745 5 477 5 308 5 605



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 634 5 065 5 777 5 134 5 201 5 156 5 384 5 590 5 763



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
5 846 5 997 7 272 7 950 7 417 6 625 6 663 6 637 6 610



























2013 2016 - - - - - - -
6 626 6 504 - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[36].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,9 %), bien que sensiblement supérieur au taux national (24,4 %), est inférieur au taux départemental (33,6 %). La population féminine de la commune (53,2 %) est supérieur à la population masculine, plus encore qu'au niveau départemental (51,4 %) et au niveau national (51,6 %).


La répartition de la population de la commune par tranche d'âge et par sexe en 2014 est la suivante :



  • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, 60 à 74 ans = 16,8 %, 75 à 89 ans = 8,3 %, plus de 90 ans = 1,1 %) ;

  • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, 60 à 74 ans = 17,3 %, 75 à 89 ans = 13,3 %, plus de 90 ans = 2,7 %).














































Pyramide des âges à Saint-Flour en 2014 en pourcentage[37]
Hommes Classe d’âge Femmes


1,1 

90  ans ou +

2,7 



8,3 

75 à 89 ans

13,3 



16,8 

60 à 74 ans

17,3 



19,7 

45 à 59 ans

19,6 



18,6 

30 à 44 ans

15,9 



19 

15 à 29 ans

17,9 



16,6 

0 à 14 ans

13,4 














































Pyramide des âges du département du Cantal en 2014 en pourcentage[38].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,9 

90  ans ou +

2,4 



10,1 

75 à 89 ans

14,5 



19,7 

60 à 74 ans

19,3 



22,9 

45 à 59 ans

21 



17,5 

30 à 44 ans

16,3 



13,7 

15 à 29 ans

12,3 



15,2 

0 à 14 ans

14,1 




Unité/aire urbaines |


L'unité urbaine de Saint-Flour est l'une des sept unités urbaines du Cantal. Elle est constituée de la seule commune de Saint-Flour[39]. Elle est le centre de l'une des quatre aires urbaines de ce département, composée de 16 communes, avec 12 935 habitants en 2016.


Article détaillé : Aire urbaine de Saint-Flour.


Manifestations culturelles et festivités |




La ville basse de Saint-Flour, l'église Sainte-Christine, les deux ponts sur l'Ander et les monts de la Margeride




La ville haute (vue aérienne)




Le lycée Notre-Dame de Saint-Flour et une exposition photo installée en juin 2008 présentant des portraits d'acteurs de la vie locale et quotidienne du Pays de Saint-Flour et de Roumanie




Un des personnages en carton-pâte installé dans les rues de Saint-Flour à l'occasion du 8e Festival des Hautes Terres, du 27 au 29 juin 2008




La Fontaine de la Renommée, Sculpteur Vital Gabriel Dubray, 1888[40]



  • Fête du 2 juin

  • Fête de Sainte-Christine[41]

  • La Festa del Païs[41] : grande fête annuelle du monde rural et de l'agriculture de montagne qui en fait la vitrine du territoire et des hommes qui vivent au pays de Saint-Flour

  • Le Festival des Hautes Terres[41], rencontre des cultures de montagne, accueillant des artistes du Massif central et d'autres régions montagneuses du monde

  • Chemin d'art contemporain, proposant un parcours itinérant d'œuvres contemporaines disséminées dans des lieux emblématiques de la ville, pour un savant mélange entre l'art contemporain et l'architecture médiévale de la ville

  • De nombreuses animations et expositions sont proposées dans le cadre du label Pays d'Art et d'Histoire attribué au Pays de Saint-Flour[42]

  • La ville accueille chaque année depuis 1971 l'École d'été de probabilités de Saint-Flour qui organise des cycles de conférences reconnues dans le domaine des probabilités et de la statistique mathématique.



Sports |



  • Étape Sanfloraine[43].

  • Fête du sport nature[44].

  • Concours hippique du 15 août.

  • Saint-Flour a été à trois reprises ville-étape du Tour de France en 1999, 2004 et 2011.

  • La ville a été le lieu de la finale du championnat du monde d'enduro de moto du 11 au 13 septembre 2009, où des pilotes venus du monde entier se sont disputé le titre convoité.

  • le Rugby Club de Saint-Flour évolue en honneur après plusieurs années en Fédérale 3.

  • Football l'US Saint-Flour évolue en DH Auvergne elle est rival avec l'US Murat l'AFCA et l'ENL.

  • Handball la « sanflo » Homme évolue en N3 tandis que les filles évoluent en N3.



Santé |


La ville dispose du centre hospitalier de Saint-Flour[45], ayant une capacité d'accueil de 334 lits[46].



Économie |



  • Village d'entreprises du Rozier-Coren géré par la CCI du Cantal[47].

  • Zones d'activité : six zones d'activité implantées sur la commune de Saint-Flour et les communes voisines, gérées par la communauté de communes, contribuent au développement économique en favorisant l’installation et le développement d'entreprises[48].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Flour.



Christ au tombeau, Cathédrale Saint-Pierre



  • Maison du Gouverneur, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 27 décembre 1946[49]

  • Remparts et anciennes portes médiévales

  • Pont de la Recluse

  • Roueyre possède une place, une fontaine et un four à pain

  • Orgues basaltiques, témoignant de l'ancienne activité volcanique auvergnate

  • La Main de Saint-Flour, légende du passage entre les roches de Florus

  • Le Chemin des chèvres permet de relier à pied la ville haute aux anciens faubourgs de la ville

  • La place d'Armes

  • Le Monument Georges-Pompidou, en l'honneur du président de la République originaire de l'arrondissement

  • Le Pont Vieux, sur l'Ander, en ville basse et son histoire liée à la Recluserie, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 14 octobre 1946[50]

  • Hôtel de Lastic


En 1877, J-B Delort y découvre des vestiges antiques à l'occasion de fouilles archéologiques, une enceinte rectangulaire de 3,25 m de long sur 2,75 m de large datant de l'époque gallo-romaine ainsi que divers outils, fragments, tuiles, etc.


En 2008, lors des fouilles préalables à la construction de la rocade nord de Saint-Flour, une équipe d'archéologues a notamment découvert deux emplacements de puits, dont un recouvert de tuiles romaines. Le sol regorgeait de fragments de céramiques comme des tuiles à rebord ou encore des tessons d'amphores (revêtues à l'intérieur d'une substance étanche permettant de contenir du vin par exemple). Un caniveau a également été mis au jour, laissant à penser à une occupation autre que « exclusivement agricole »…


Selon les archéologues, ces vestiges pourraient dater de l'époque augustéenne (entre 50 et 20 av. J.-C.).


Bâtiments religieux



Christ noir, Cathédrale Saint-Pierre




  • Cathédrale Saint-Pierre : cathédrale gothique du XVe siècle, symbole de la capitale religieuse de la Haute-Auvergne qu'est Saint-Flour. On peut y découvrir un Christ noir, des vitraux présentant l'histoire de Florus, les Fresques de l'Enfer et du Purgatoire, des orgues[51].
    La cathédrale Saint-Pierre fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le 30 octobre 1906[52].

  • Halle aux bleds : collégiale gothique du XIVe siècle ayant servi de halle pour le commerce des grains de la Planèze au XIXe siècle. Elle a été réhabilitée entre 2005 et 2008 : depuis une rosace impressionnante attire tous les regards, dessinée par le sculpteur Francesco Marino Di Teana, qui réalise également la porte en bronze et tous les vitraux[53].

  • Église Sainte-Christine


  • Église Saint-Vincent : de style gothique, elle reflète l'importance de la religion au Moyen Âge à Saint-Flour et a été un lieu privilégié dans la ville, en témoignent ses diverses utilisations : couvent des Jacobins puis tribunal, temple maçonnique et monastère de la Visitation[54].
    L’église Saint-Vincent fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le 7 juin 1960[55]. Des fresques d'une grande importance historique datant du XVe siècle ont été découvertes et restaurées par Yves Morvan[56], spécialiste des peintures murales médiévales. Ces fresques représentant sainte Anne sont un hommage des dominicains à la mère de la Vierge Marie[57].



Musées |



  • Musée d'art et d'histoire Alfred-Douët[58]

  • Musée de la Haute-Auvergne (art religieux, ethnographie, archéologie...)[59]



Personnalités liées à la commune |




  • Bernard Amouroux (oc), poète du XIVe, écrit en Auvergnat


  • Jean Coutel (XVIe siècle), président du Grand Conseil sous le roi François Ier.


  • Guillaume Boni (v. 1515-1594), compositeur.


  • Pierre Laurent Buirette de Belloy (1727-1775), auteur dramatique français, membre de l'Académie française.


  • Jacques-Paul Migne (1800-1875), éditeur, historien, théologien.


  • Alfred de Jancigny (1824-1892), sous-préfet de Saint-Flour en 1851.


  • Jules Saliège (1870-1956), évêque, puis archevêque de Toulouse et cardinal, supérieur du grand séminaire de Saint-Flour de 1907 à 1914, Compagnon de la Libération.


  • Marguerite Teillard-Chambon (1880-1959), morte à l'hôpital de Saint-Flour.


  • Georges Bataille (1897-1962), écrivain, y a fréquenté le grand séminaire en 1917.


  • Marie-Aimée Méraville (1902-1963), écrivain, a vécu à Saint-Flour.


  • Robert Saunal (1920-2008), polytechnicien, lieutenant au 1er régiment d'artillerie français libre, Compagnon de la Libération[60]

  • Jean Teixeira (né en 1937), chef des chœurs Guillaume Boni et organiste de la cathédrale Saint-Pierre.


  • Dominique Bellion (en) (né en 1948), ancien élève de l'ENA et haut fonctionnaire.


  • Laurent Goumarre, (né en 1963), journaliste et producteur français.


  • Vincent Teixeira, écrivain et essayiste, y est né en 1969.



Héraldique |







Blason de Saint-Flour


Les armes de Saint-Flour se blasonnent ainsi : Parti d'azur et d'or semé de fleurs de lys de l'un en l'autre, à la bordure engrêlée de gueules.





Ce blason pourrait être une composition des anciennes armes de l'abbaye d'Aurillac et de la maison de France. C'est aussi un blason très proche de celui de Jean, duc de Berry, comte d'Auvergne, qui racheta en 1392 la vicomté de Carlat.





Notes et références |



Notes |




  1. La ville d'Aurillac a reçu cette dénomination en 972 par l'évêque de Clermont Étienne II lors d'une visite à l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac quand il fit la consécration de la nouvelle église abbatiale
    « Historique de la ville - D'Aureliacum à Aurillac », sur http://www.aurillac.fr/
    C'est à Saint-Martin-Valmeroux que fut établi en 1287 le siège du Bailliage des Montagnes d'Auvergne



  2. Anciennement Nonede, ce nom ne doit rien à de prétendus viols de nonnes, comme on le trouve souvent écrit.


  3. Les Miracles de sainte Foy racontent que les paysans renoncent quelque temps à faire du feu, de peur de voir leur maison incendiée, et que les hommes d’Amblard de Nonette pillent un domaine du monastère de Conques situé à Pierrefiche.


  4. Avant 1317, l’Auvergne constitue un unique diocèse, l’évêque résidant à Clermont.


  5. À Saint-Michel du Gargan, au sud-est de Rome, pense-t-on aujourd’hui (plutôt qu’à Saint-Michel de la Cluse, près de Turin, comme le pensait M. Boudet tout au début du XXe siècle).


  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Pays de Saint-Flour Haute-Auvergne Synthèse diagnostic


  2. D’où vient le surnom de Saint-Flour, la cité du vent ?.


  3. Floribus | Ville de Saint-Flour


  4. Dix années de fouilles en Auvergne et dans la France centrale de J-B Delort, édition Lyon, A Rey Et Cie, 1901


  5. Marcellin Boudet, La légende de saint Florus d'après les textes les plus anciens, Privat, 1895, p. 7.


  6. Bulle du pape d’avril 998, partiellement reprise par Marcellin Boudet comme Charte II de Saint-Flour.


  7. Chassang, Sur la confrérie des pénitents blancs de Saint-Flour (1786), le Gonfanon n°15, Argha


  8. Le roi Robert était alors en voyage dans le Sud de la France. Cette nouvelle datation (1019-1020 au lieu de 1030-31) a été établie par Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle La fin du monde antique ? Les Cahiers de la Haute-Loire - Le Puy-en-Velay, 1987 , pp. 446 sqq.


  9. Sur ces péripéties, voir l’Introduction de M. Boudet à son Cartulaire de Saint-Flour ; Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle La fin du monde antique ? Les Cahiers de la Haute-Loire - Le Puy-en-Velay, 1987 ; C.Settipani, la Noblesse du Midi carolingien, Linacre College, Oxford, 2004 ; Marc Duval, Saint-Flour An Mil (à paraître).


  10. Alexandre Bruel, « Visites des monastères de l’ordre de Cluny de la province d’Auvergne en 1286-1310 », Bibliothèque de l’école des chartes, t. 38, 1877. Alexandre Bruel, « Visites des monastères de l’ordre de Cluny de la province d’Auvergne, aux XIIIe et XIVe siècles (nouvelle série) », Bibliothèque de l’école des chartes, t. 52, 1891.


  11. Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, Monaco, 1910. Charles-Edmond (dir.), Pouillés de la province de Bourges, Recueil commencé par Maurice Prou, 2 vol, Paris, 1961-1962.


  12. Archives départementales du Cantal, 3 G 27, pièce 2.


  13. Archives départementales du Cantal, 3 G 25, pièces 2 et 4.


  14. Archives départementales du Cantal, 3 G 25, pièce 8.


  15. Chassang, Les évêques de Saint-Flour des origines au XVI e siècles, Les Gonfanon n°17 et 18, Argha


  16. Le diocèse du Puy-en-Velay couvrait le reste de la Haute-Loire


  17. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », 2005, 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 39 et 158.


  18. Leguay (2005), op. cit., p. 41.


  19. https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA298 Lettres patentes de Louis XI, Amboise, mai 1470


  20. Chassang, Vivre à Saint Flour au moyen âge entre pays d'oil et pays d'oc, Le Gonfanon n°65, Argha


  21. Archives départementales du Cantal, 3 G 33, pièce 26. Cette voie est appelée "voie de Toulouse à Clermont par Brioude" par le dictionnaire topographique du département du Cantal d’Émile Amé.


  22. Archives municipales de Saint-Flour, chapitre XIV, article 8, n° 1.


  23. Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, 1910, p. 172, charte LXXXIII.


  24. Archives Municipales de Saint-Flour, chapitre XIV, article 9, n° 1.


  25. Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, charte LXII, p. 131 et charte XCI, p. 208.


  26. Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, charte LVIII, p. 125 ; CVI, p. 240-241 ; et Archives départementales du Cantal, 3 G 27, pièce 4.


  27. Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, charte CXLVI, p. 332 ; CLII, p. 354 ; CLXV, p. 380.


  28. Archives municipales de Saint-Flour, chapitre VI, article 11, n° 1.


  29. Félix Bourquelot, Études sur les foires de Champagne, sur la nature, l’étendue et les règles du commerce qui s’y faisait aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles, 1865-1866, p. 151-152. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 4, dans la partie « preuves de l’histoire de languedoc », 1730-1745, XXXV, p. 92-94


  30. Robert-Henri Bautier, « Les registres des foires de Champagne. A propos d’un feuillet récemment découvert », Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques, ann. 1942-1943, Paris, 1945, p. 157-188


  31. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  32. https://books.google.fr/books?id=c8OdjqzZ1isC&pg=PA340


  33. « Saint-Flour (15100) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le 30 août 2018)


  34. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  35. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.



  37. « Évolution et structure de la population à Saint-Flour en 2014 », sur le site de l'Insee (consulté le 8 décembre 2017)




  38. « Évolution et structure de la population dans le département du Cantal en 2014 », sur le site de l'Insee (consulté le 8 décembre 2017)



  39. Insee : Unité urbaine 2010 de Saint-Flour (15201).


  40. Fontaine de la renommee, Saint-Flour


  41. a b et cGrands rendez-vous de l’année


  42. Saint-Flour, un Pays d’Art et d’Histoire


  43. Le site de l'Étape sanfloraine


  44. Le site de la Fête du sport nature


  45. « L'établissement - Centre Hospitalier de Saint Flour », sur www.ch-stflour.fr (consulté le 30 août 2018)


  46. « Centre hospitalier (Saint-Flour) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le 30 août 2018)


  47. Le village d’entreprises


  48. Zones d'activité


  49. « Maison du Gouverneur », notice no PA00093618, base Mérimée, ministère français de la Culture


  50. « Pont Vieux sur le Lander », notice no PA00093631, base Mérimée, ministère français de la Culture


  51. La cathédrale Saint-Pierre sur www.saint-flour.com


  52. « Cathédrale Saint-Pierre », notice no PA00093609, base Mérimée, ministère français de la Culture


  53. Halle aux bleds sur www.saint-flour.com


  54. Église Saint-Vincent sur www.saint-flour.com


  55. « Église Saint-Vincent », notice no PA00093612, base Mérimée, ministère français de la Culture


  56. fresques murales saint flour.avi sur youtube


  57. Yves Morvan, Et c'est ainsi qu'Anna est grande…Découverte de peintures murales dans l'église Saint-Vincent de Saint-Flour, Bulletin historique et Scientifique de l'Auvergne, Tome XCIX, 1998, p.209-237.


  58. Le site www.musee-douet.com


  59. Le Musée de la Haute-Auvergne sur www.saint-flour.com


  60. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération[1]



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des communes du Cantal

  • Liste des évêques de Saint-Flour

  • Sentier de grande randonnée 4



Bibliographie |



Essais |



  • Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, Monaco, Imprimerie de Monaco, 1910, 575 p.


  • Marcellin Boudet, Saint-Flour et sa prévôté pendant les révoltes des Armagnacs et des Bourbons au XVe siècle, 1909, réédité sous le titre Saint-Flour au XVe siècle pendant les révoltes des Armagnacs et des Bourbons, Res Universis, Paris, 1993, 210 p.

  • J. B. Chabau, Pèlerinages et sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocèse de Saint-Flour, Paris, 1888, 639 p.

  • Pierre Chassang, Les Évêques de Saint-Flour dans leur diocèse sous l'Ancien Régime, 1567-1801, Aurillac, Gerbert, 2001, 218 p.

  • Élie Deydier (préf. Abel Beaufrère), Histoire de la cité de Saint-Flour des origines à la fin du Moyen Âge, Aurillac, Gerbert, 1964-1966, 4 volumes in-8°


  • Alain de Goër de Herve, La planèze de Saint-Flour : massif volcanique du Cantal, France, vol. 1 : Structure et stratigraphie, Annales scientifiques de l'Université de Clermont-Ferrand, 1972, 245 p. (thèse)

  • Yves Morvan, « Une page de l'histoire des chemins de Saint-Jacques en Haute-Auvergne », dans Vivre en moyenne montagne, Éditions du CTHS, 1995(ISBN 2735502937)

  • Yves Morvan, Et c'est ainsi qu'Anna est grande…Découverte de peintures murales dans l'église Saint-Vincent de Saint-Flour, t. XCIX, Bulletin historique et Scientifique de l'Auvergne, 1998, p. 209-237


  • Albert Rigaudière, Saint-Flour, ville d'Auvergne au bas Moyen Âge : étude d'histoire administrative et financière, Paris, PUF, 1012 p. - 2 volumes

  • Albert Rigaudière, L'Assiette de l'impôt direct à la fin du XIVe siècle : le livre d'estimes des consuls de Saint-Flour pour les années 1380-1385, 1973, XIV-307 p.

  • Valentin Palmade, Sous-préfet à Saint-Flour durant l'Occupation, Clermont-Ferrand, Éditions Volcans, 1974, 222 p.



Fiction |




  • Samuel Gance, La chapelle des damnés, Ex Aequo, 2013(ISBN 978-2359625332),dont l'action se déroule en partie à Saint-Flour.


  • Le chaudronnier de Saint-Flour, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, d’Armand-Gouffé et Henryquez, 1798


  • La niaise de Saint-Flour, comédie vaudeville en un acte de Jean François Alfred Bayard et Gustave Lemoine, 1849


  • La rose de Saint Flour, opérette en un acte de Jacques Offenbach, 1856


  • Les justicières de Saint-Flour Sylvie Baron Editions du Bord du Lot 2012 (ISBN 978-2-35208-088-6)



Liens externes |



  • Site de la mairie

  • Site de l'office de tourisme des Pays de Saint-Flour











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