Organisation internationale de la francophonie


































































Organisation internationale
de la francophonie

Drapeau de la francophonieEmblème de la francophonie

Carte de l'organisation

Devise : « Égalité, complémentarité, solidarité »

Situation
Création
20 mars 1970
Siège
19-21 avenue Bosquet
Drapeau de la France Paris
Coordonnées
48° 51′ 36″ N, 2° 18′ 12″ E

Langue

Français

Budget
85 millions d’euros (2014)[1]
Organisation
Membres

88 États et gouvernements
Effectifs
plus de 300[1]

Secrétaire général

Drapeau du Rwanda Louise Mushikiwabo (depuis le 1er janvier 2019)

Personnes clés

Drapeau du Sénégal Abdou Diouf
Drapeau de l'Égypte Boutros Boutros-Ghali
Drapeau du Sénégal Léopold Sédar Senghor
Drapeau de la Tunisie Habib Bourguiba
Drapeau du Niger Hamani Diori
Drapeau du Cambodge Norodom Sihanouk


Site web

www.francophonie.org


Géolocalisation sur la carte : France



(Voir situation sur carte : France)
Organisation internationale de la francophonie

Organisation internationale
de la francophonie





L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une institution dont les membres (des États ou gouvernements participants) partagent ou ont en commun la langue française et certaines valeurs (comme, notamment, la diversité culturelle, la paix, la gouvernance démocratique, la consolidation de l'État de droit, la protection de l'environnement). Selon son site web, en octobre 2018, elle regroupe 88 États ou gouvernements (54 membres de plein droit, 7 membres associés et 27 observateurs, en comptant la Thailande qui est suspendue de l'organisation pour cause de coup d'État)[2], soit plus de 900 millions d’habitants répartis sur les cinq continents représentant 14 % de la population mondiale, 14 % du revenu national brut mondial et 20 % des échanges mondiaux de marchandises. En 2050, leur population devrait atteindre 1,5 à 2 milliards de personnes, dont 700 millions de locuteurs de français. À cette échéance, 85 % des francophones et 90 % des jeunes locuteurs âgés de 15 à 29 ans vivront en Afrique[3].


Le 20 mars de chaque année est célébrée dans le monde la Journée internationale de la francophonie.


Depuis le 1er janvier 2019, la secrétaire générale de la Francophonie est la Rwandaise Louise Mushikiwabo, élue pour quatre ans le 12 octobre 2018.


L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 88 États et gouvernements qui la composent (61 membres et 27 observateurs). Une communauté de destin consciente des liens et du potentiel qui procèdent du partage d’une langue, le français, et des valeurs universelles.


L’OIF a pour objectif de contribuer à améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Elle apporte à ses États membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale, conformément aux 4 grandes missions tracées par le Sommet de la francophonie :



  • promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;

  • promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme ;

  • appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;

  • développer la coopération au service du développement durable.


Une attention particulière est portée aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication dans l’ensemble des actions de l’OIF.


L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une personne morale de droit international public et possède une personnalité juridique, dont le siège est à Paris (France). Elle a été créée par la Convention de Niamey du 20 mars 1970 sous l’appellation d’« Agence de coopération culturelle et technique » (ACCT).




Sommaire






  • 1 Organisation interne de l'OIF


  • 2 Historique


  • 3 Fonctionnement


    • 3.1 Sommet des chefs d’État et de gouvernement


    • 3.2 Secrétaire général


    • 3.3 Conseil permanent de la francophonie


    • 3.4 Assemblée parlementaire de la francophonie (APF)


    • 3.5 Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF)




  • 4 L'Organisation internationale de la francophonie et l'économie


  • 5 Opérateurs de la francophonie


    • 5.1 Agence universitaire de la francophonie (AUF)


    • 5.2 TV5


    • 5.3 Université Senghor d'Alexandrie


    • 5.4 Association internationale des maires francophones (AIMF)




  • 6 Membres de l’Organisation internationale de la francophonie


  • 7 Cas particuliers au sein des pays membres


    • 7.1 Cas de la Belgique


    • 7.2 Cas du Canada


    • 7.3 Cas de la France


    • 7.4 Cas du Liban


    • 7.5 Cas du Qatar


    • 7.6 Cas de la Thaïlande




  • 8 Communautés francophones de pays non membres


    • 8.1 Cas de l'Algérie


    • 8.2 Cas des États-Unis


    • 8.3 Cas d'Israël


    • 8.4 Cas de l'Amapá (Brésil)


    • 8.5 Cas de la Syrie


    • 8.6 Cas du Vatican


    • 8.7 Cas de l'Italie




  • 9 Quelques initiatives


    • 9.1 Forum mondial de la langue française


    • 9.2 Volontariat International de la francophonie


    • 9.3 Objectif 2030




  • 10 Notes


  • 11 Références


  • 12 Annexes


    • 12.1 Bibliographie


    • 12.2 Articles connexes


    • 12.3 Liens externes







Organisation interne de l'OIF |


La secrétaire générale de la Francophonie est la plus haute responsable de l’OIF. Louise Mushikiwabo a été désignée à ce poste par le Sommet de la francophonie de 2018.


La secrétaire générale nomme un Administrateur chargé d’exécuter et de gérer la coopération. Adama Ouane occupe cette fonction depuis avril 2015.


L’OIF est placée sous l’autorité de 3 instances politiques : Le Sommet, l’instance suprême de la francophonie qui se réunit tous les deux ans, la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la francophonie (CPF).


L’OIF compte plusieurs directions de programme ou d’appui.


Elle dispose de :




  • quatre représentations permanentes :

    • à Addis-Abeba, auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique de l’Afrique de l’ONU,

    • à Bruxelles, auprès de l’Union européenne,

    • à New York et à Genève, auprès des Nations unies ;




  • six bureaux régionaux :

    • à Lomé (Togo) pour l’Afrique de l’Ouest[4],

    • à Libreville (Gabon) pour l’Afrique centrale,

    • à Hanoï (Vietnam) pour la zone Asie-Pacifique,

    • à Port-au-Prince (Haïti) pour la Caraïbe et l’Amérique latine,

    • à Bucarest (Roumanie) pour l’Europe centrale et orientale,

    • à Antananarivo (Madagascar) pour l’océan Indien.




En moyenne, sur le quadriennum 2010-2013, le budget annuel de l’OIF s’élevait à 85 millions d’euros, dont plus de 75% consacrés à la mise en œuvre des programmes.


Les recettes sont principalement constituées par des contributions statutaires et par d’autres, volontaires, qui abondent le Fonds multilatéral unique (FMU), l’outil par lequel la francophonie finance ses actions de coopération.


L’OIF, ce sont aussi des femmes et des hommes : plus de 300 employés travaillant au siège, à Paris, ou dans les unités hors-siège[5].


Elle s’appuie sur quatre opérateurs directs (l'Agence universitaire de la francophonie, TV5, l’Université Senghor d'Alexandrie, l’Association internationale des maires francophones) et une assemblée consultative. Elle coopère avec de nombreuses associations comme l’Association francophone d'amitié et de liaison (AFAL), la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), l’Union internationale de la presse francophone (UPF), l'Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues (ADIFLOR), etc.


L’OIF contribue à la prévention des conflits au sein de l’espace francophone, favoriser la consolidation de l’état de droit et de la démocratie, et agir pour la promotion et l’effectivité des droits de l'homme dans l’espace francophone. Elle a la volonté de promouvoir la diversité culturelle. Elle est au service de l’éducation et intervient à toutes les étapes de la formation. Elle est aussi au service de l’économie et du développement.



Historique |




Les nations représentées à la conférence de Niamey en 1970.


Créée en 1967, l'Assemblée parlementaire de la francophonie préconise alors la création d'une institution intergouvernementale francophone. Ce souhait est réalisé lors de la conférence de Niamey en mars 1970, de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue l'Agence de la francophonie en 1996, régie par une charte.


En 1986, se tient à Versailles le premier Sommet de la francophonie. En novembre 1997, lors du VIIe sommet à Hanoï, un poste de secrétaire général de la Francophonie est créé.


Le 23 novembre 2005, la conférence ministérielle réunie à Antananarivo adopte une nouvelle charte par laquelle l'Agence est intégrée au sein de l'Organisation internationale de la francophonie le 1er janvier 2006[6].



Fonctionnement |






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Organigramme de la francophonie après la CMF 2005 à Antananarivo. L'OIF est devenue l'opérateur principale de la francophonie en remplaçant l'AUF.




Siège de l'OIF, n°19-21 avenue Bosquet (7e arrondissement de Paris).


L’Organisation internationale de la francophonie compte 84 États et gouvernements membres, dont 26 observateurs et 4 États associés[7].


C’est le Sommet de la francophonie qui constitue la plus haute instance de l’OIF, il se tient tous les deux ans (Montreux, Suisse en 2010, Kinshasa, République Démocratique du Congo en 2012, Dakar, Sénégal en 2014).


Celui de 2016 s'est tenu à Antananarivo à Madagascar[8]. Le prochain sera à Erevan en octobre 2018.


L’Organisation internationale de la francophonie repose sur cinq acteurs (un opérateur principal et quatre opérateurs directs) :



  • L’Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF) qui gère notamment des programmes de coopération dans les domaines de l’éducation et de la culture ; le budget et les activités de l’AIF sont décidés lors des Conférences ministérielles de la francophonie.

  • L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) ; fondée en 1961, elle rassemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le monde.

  • L’Université Senghor d'Alexandrie (Égypte), créée par le Sommet de Dakar (Sénégal, 1989) ; l’enseignement s’y fait en langue française, elle a été reconnue d’utilité publique internationale.

  • L’Association internationale des maires francophones (AIMF) regroupe 156 capitales et métropoles de 46 pays francophones, s’intéresse aux problématiques d’urbanisme et de gestion municipale.


  • TV5 ainsi que France 24 sont les seules chaînes de télévision en langue française disponibles dans le monde entier ou presque.


Il existe par ailleurs d’autres organismes de la francophonie tels que le Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF) ou le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF).


L’organisation de la francophonie pourrait constituer un moyen de mettre en commun le patrimoine francophone, mais dans la pratique cet effort est laissé à l’initiative individuelle des éditeurs. Ceux-ci, pour le moment, concentrent surtout leurs efforts aux échanges entre la France et le Québec.



Sommet des chefs d’État et de gouvernement |


Article détaillé : Sommet de la francophonie.



Drapeaux des membres de la francophonie


Le Sommet de la francophonie, instance suprême de la francophonie multilatérale, la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, se réunit en principe tous les deux ans afin de définir les grandes orientations politiques de la francophonie.


































































































Sommet
Lieu
Dates

Ier

Drapeau de la France Versailles

17-19 février 1986

IIe

Drapeau du Canada Québec

2-4 septembre 1987

IIIe

Drapeau du Sénégal Dakar

24-26 mai 1989

IVe

Drapeau de la France Paris

19-21 novembre 1991

Ve

Drapeau de Maurice Grand Baie

16-18 octobre 1993

VIe

Drapeau du Bénin Cotonou

2-4 décembre 1995

VIIe

Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Hanoï

14-16 novembre 1997

VIIIe

Drapeau du Canada Moncton

3-5 septembre 1999

IXe

Drapeau du Liban Beyrouth

18-20 octobre 2002

Xe

Drapeau du Burkina Faso Ouagadougou

26-27 novembre 2004

XIe

Drapeau de la Roumanie Bucarest

28-29 septembre 2006

XIIe

Drapeau du Canada Québec

17-19 octobre 2008

XIIIe

Drapeau de la Suisse Montreux

22-24 octobre 2010

XIVe

Drapeau de la République démocratique du Congo Kinshasa

12-14 octobre 2012

XVe

Drapeau du Sénégal Dakar

28-30 novembre 2014[9]

XVIe

Drapeau de Madagascar Antananarivo

26-27 novembre 2016[10]

XVIIe

Drapeau de l'Arménie Erevan

11-12 octobre 2018

XVIIIe

Drapeau de la Tunisie Tunis

2020


Secrétaire général |


Article détaillé : Secrétaire général de la Francophonie.

Le secrétaire général est une personnalité chargée de diriger l'OIF dont il conduit l'action politique. Louise Mushikiwabo exerce la fonction depuis le 1er janvier 2019.



Conseil permanent de la francophonie |


Article détaillé : Conférence ministérielle de la francophonie.

Outre la conférence des ministres chargés de la francophonie, existent la Conférence des ministres francophones de l’éducation nationale des pays ayant le français en partage (CONFEMEN) et la Conférence des ministres francophones de la Jeunesse et des Sports des pays d’expression française (CONFEJES). Le Conseil permanent regroupe des personnalités renommées de différents domaines.



Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) |


Article détaillé : Assemblée parlementaire de la francophonie.

Cette assemblée rassemble des représentants des parlements nationaux.



Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) |


Le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) veille à la mise en place des Jeux de la francophonie.


Niamey, capitale du Niger, a accueilli la 5e édition du 7 au 17 décembre 2005. Beyrouth, capitale du Liban, a accueilli la 6e édition du 27 septembre au 6 octobre 2009, et Nice, en France, a accueilli ceux de 2013. En 2017 les jeux ont été organisés à Abidjan en Cote d'Ivoire[11].



L'Organisation internationale de la francophonie et l'économie |


La nature du financement et de la structure de l'Organisation internationale de la francophonie ne fait pas de cette organisation un bailleur de fonds. Cette organisation s'intéresse plutôt à l'économie en s'appuyant sur son habitude des réseaux et leur maîtrise pour élargir le champ de ses interventions auprès de ses membres en recherche de développement[12].


Dans ce contexte le Forum Francophone des Affaires s'inscrit dans les moyens que se donnent l'Organisation internationale de la francophonie pour attendre ses objectifs économiques. Ainsi ce Forum représente un véritable réseau international d'entreprises qui accompagne les acteurs économiques en français dans le monde en renforçant leur position par un accroissement leur capacité à affronter la globalisation économique et financière[13].



Opérateurs de la francophonie |


Les opérateurs directs de la francophonie se composent d’un opérateur principal, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), et de quatre opérateurs directs qui sont :



  • Agence universitaire de la francophonie (AUF)

  • TV5 Monde

  • Université Senghor d'Alexandrie

  • Association internationale des maires francophones (AIMF)



Agence universitaire de la francophonie (AUF) |






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Article détaillé : Agence universitaire de la francophonie.

Créée en 1961, l’Agence universitaire de la francophonie (anciennement « Association des universités partiellement ou entièrement de langue française ») est une institution multilatérale qui soutient la coopération et la solidarité entre les institutions universitaires travaillant en français, prioritairement avec les pays francophones d’Afrique, du Monde arabe, d’Asie du Sud-Est, d’Europe centrale et orientale et des Antilles. Elle contribue également au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.


Plus de 500 établissements (universités publiques et privées, instituts d’enseignement supérieur, centres ou institutions de recherche, réseaux institutionnels et réseaux d’administrateurs liés à la vie universitaire), répartis dans les pays appartenant à l’OIF et au-delà, sont membres de l’AUF. À ces membres, il convient d’ajouter un réseau de plus de 350 départements d’études françaises d’établissements universitaires du monde entier. L’ensemble de ces établissements constitue un réseau unique de partenaires que l’AUF fédère et anime à travers ses huit programmes d’actions et de soutien.


L’AUF est présente dans plus de 40 pays, à travers ses bureaux régionaux, ses centres d’accès à l’information, ses campus numériques ou ses instituts de formation. Son siège se trouve à l’Université de Montréal au Canada. Depuis 1989, l’Agence est un opérateur direct de l’OIF et elle participe, grâce au soutien des états et gouvernements ayant le français en partage, à la construction et à la consolidation d’un espace scientifique en français.




TV5 |


Article détaillé : TV5 Monde.

Créée en 1984[14], la télévision internationale francophone TV5 rassemble des chaînes européennes de langue française (France Télévisions, l’INA, ARTE France, RFO, la RTBF pour la Belgique et la RTS pour la Suisse), ainsi que le consortium de télévision Radio-Canada et Télé-Québec, avec le Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF).


Diffusant 24 heures quotidiennes dans le monde entier (son audience est estimée à plus de 180 millions de foyers), elle a pour mission de développer des programmes régionaux répondant aux attentes de publics diversifiés.



Université Senghor d'Alexandrie |


Article détaillé : Université Senghor d'Alexandrie.


Association internationale des maires francophones (AIMF) |


Article détaillé : Association internationale des maires francophones.

Fondée en 1979, l’AIMF devient un opérateur direct de la francophonie lors du Sommet de Cotonou en 1995. Elle a pour mission d’établir entre les maires et les responsables des capitales et des métropoles partiellement ou totalement francophones une coopération étroite dans tous les domaines de l’activité municipale (gestion des collectivités locales, élaboration de programmes d’informatisation, formation du personnel).


Sa présidente actuelle est Anne Hidalgo, maire de Paris (élue présidente de l’AIMF en 2014).




Membres de l’Organisation internationale de la francophonie |


Article détaillé : États et gouvernements participant à l'Organisation internationale de la francophonie.

L’Organisation internationale de la francophonie compte, en 2018, 61 États et gouvernements membres[15] (dont 7 membres associés) et 27 observateurs, répartis en 7 régions du monde. Parlé par 220 millions de locuteurs francophones réels dans le monde[16],[17], le français a statut de langue officielle, seul ou avec d’autres langues, dans 32 États et gouvernements membres de l’OIF.



Cas particuliers au sein des pays membres |



Cas de la Belgique |


La Belgique est représentée dans l'OIF par le gouvernement fédéral et le gouvernement de la Communauté française, ces deux gouvernements y ayant chacun le statut de « membres ». Néanmoins, la Communauté française de Belgique a l'exclusivité de la participation belge dans certains domaines, par exemple, la représentation parlementaire belge au sein de l'Assemblée parlementaire de la francophonie[18]. Les délégations belges sont composées de membres du Parlement de la Communauté française de Belgique et de membres francophones de la Chambre des représentants et du Sénat : « L'Assemblée générale de la Section de l'APF de la Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles est composée de tous les membres du Parlement de la Communauté française ainsi que des membres de la Chambre et du Sénat appartenant au groupe linguistique français de ces deux Assemblées » dans les statuts de la section de la Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles de l'Assemblée parlementaire de la francophonie[19].


La Région wallonne prend indirectement part à la délégation de la Communauté française[20] mais n'est reconnue comme membre de l'organisation car la plupart des membres du gouvernement de la Communauté française de Belgique sont membres du gouvernement wallon[21]Interprétation abusive ?. Cette synergie entre les gouvernements communautaire et régional existe depuis le 26 novembre 1996 par la signature d'un accord de coopération[22]. La communauté française de Belgique rassemble les communes francophones de la Région wallonne et les communes bilingues de la région de Bruxelles-Capitale. Toutefois, des francophones vivent également en Région flamande sans y être représentés.



Cas du Canada |






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Au Canada, les gouvernements du Québec (depuis 1971) et du Nouveau-Brunswick (depuis 1977) ont le statut de « gouvernements participants » au sein de l'OIF et de son prédécesseur, l'Agence de coopération culturelle et technique.


Une entente entre les gouvernements du Québec et du Canada est intervenue le 7 novembre 1985 afin de préciser les modalités de la participation des deux ordres de gouvernement aux délibérations des Sommets de la francophonie. L'entente, qui balise la participation du Québec et du Canada aux Sommets, a été étendue au gouvernement du Nouveau-Brunswick.


En juillet 2016, le premier ministre Justin Trudeau dépose une demande d'adhésion pour le gouvernement de l'Ontario, deuxième territoire francophone du Canada, adhésion demandée par le gouvernement ontarien depuis 10 ans mais refusée par le gouvernement fédéral conservateur de Stephen Harper. L'Ontario souhaite dans un premier temps être membre observateur[23].


Les autres provinces et territoires canadiens sont représentés par la participation du gouvernement fédéral.



Cas de la France |






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La France est très influente par la participation de ses associations et organisations non gouvernementales ou de certains organismes d’État sur le plan culturel et scientifique qui disposent d’une autonomie de fonctionnement assez large pour leur permettre de travailler dans des domaines de coopération internationale (telles les universités et bibliothèques).


Le statut des collectivités françaises d’outre-mer disposant d’un gouvernement propre leur permet d’adhérer directement à certaines organisations internationales et d’être parties à certains traités, ce qui leur permettrait d’adhérer directement à l’organisation. Toutefois, ce mouvement est freiné par l’opposition des souverainistes qui y verraient une reconnaissance par le gouvernement français de leur plus grande autonomie. Certains pays français d’outre-mer (et même certains départements d’outre-mer) sont pourtant déjà parties de certains traités internationaux reconnus par la France, notamment en matière de coopération régionale (notamment économique, environnementale ou judiciaire), et tous collaborent largement par leurs structures locales culturelles, de recherche et d’enseignement.



Cas du Liban |






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Première langue « étrangère » en usage au Liban, le français est à la fois langue de culture et de communication. 45 % de la population libanaise est entièrement ou partiellement francophone alors que le Liban compte 30 % d’anglophones. Le français est davantage pratiqué dans les classes aisées économiquement, et, quand il touche toutes les classes de la population, il est généralement beaucoup plus présent chez les jeunes encore scolarisés et a tendance à décroître au fur et à mesure que l’on avance en âge. La connaissance et le niveau de français au Liban ne sont pas homogènes entre les différentes institutions scolaires. L’avenir de la langue française au Liban dépend du renforcement de beaucoup de facteurs plus particulièrement dans les domaines de l’audiovisuel, d'où il tend à disparaître en accord avec la politique des dirigeants en place depuis la fin de la guerre 1975-1990.



Cas du Qatar |






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Bien que la proportion de francophones y soit ténue et qu'il n'y ait pas d'histoire ou de tradition francophones, l'entrée du Qatar dans l'organisation s'explique par au moins trois raisons :



  • Les relations étroites qu'entretiennent Paris et Doha.

  • L'intérêt géopolitique pour le Qatar d'entrer dans une telle organisation. D'une part cela permet à ses dirigeants de bénéficier du « tremplin » géopolitique qu'offrent les membres de l'OIF, en particulier la France (détentrice d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU entre autres). D'autre part cela lui permet de resserrer les liens avec les membres de l'OIF, en particulier avec les pays africains, dans la perspective de damer le pion aux autres pétro-monarchies dans la course à la location de terres arables, la conquête de nouveaux marché et de matières premières non minérales (bois, caoutchouc...).

  • La France s'accorde la « garantie » de bonnes relations avec cet investisseur mais aussi un point d'appui dans le golfe persique. Cette région étant instable mais pourtant économiquement vitale, les chancelleries occidentales comme celle de la France ont besoin d'une alliée dans la région.


Les parties concernées ont en fait chacune intérêt à cette adhésion[24].


À la fin de décembre 2013, le quotidien Le Monde signalait que le Qatar ne s'était pas acquitté de ses contributions obligatoires envers l'OIF, ni au moment de son adhésion ni ultérieurement[25], puis Clément Duhaime, l'administrateur sortant de l'OIF, devait se plaindre en avril 2015 que Doha, qui n'avait toujours pas réglé ses cotisations annuelles, n'avait également pas tenu les promesses[26] qu'il avait faites au moment de son adhésion en matière d'enseignement de la langue française[27]. Finalement, lors du Sommet d'Antananarivo de novembre 2016, l'État du Qatar a réglé l'ensemble de ses arriérés de cotisations pour un total de 3,3 millions d'euros[28].



Cas de la Thaïlande |


La Thaïlande est membre observateur de la francophonie depuis 2008. Suite à la crise politique de 2013-2014, la 92e session du Conseil permanent de la francophonie se réunit le 27 juin 2014, et suspend la participation de la Thaïlande, rappelant que les membres doivent « se conformer aux valeurs de la communauté francophone attachée aux principes de la démocratie, de l'état de droit et du respect des libertés »[29].



Communautés francophones de pays non membres |



Cas de l'Algérie |


L’Algérie est le 3e pays comptant le plus de francophones après la France et la République démocratique du Congo (RDC). Le recensement de 2008 y a décompté 11,2 millions de personnes, âgées de cinq ans et plus, déclarant savoir lire et écrire le français[30]. Non membre de l'Organisation internationale de la francophonie, l'Algérie est incitée à rejoindre l'organisation et est parfois désignée par les institutions françaises comme la « seconde communauté francophone au monde avec 16 millions de locuteurs » en 2012[31].



Cas des États-Unis |






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Les États-Unis n’ont pas de langue officielle définie constitutionnellement au niveau fédéral, bien que l’anglais soit prédominant et requis dans nombre d’actes de la vie civile (sauf exception). L’enseignement des langues ne revêt pas de caractère obligatoire pour les résidents. L’apprentissage de l’anglais est aujourd’hui une condition nécessaire pour l’obtention de la citoyenneté américaine (ces règles dépendent toutefois de l’État de résidence, où d’autres langues sont aussi utilisées localement telles que l’espagnol ou l’allemand, et sont officiellement unilingues ou bilingues).


Le droit à l’expression dans sa langue maternelle est cependant reconnu par le droit de recourir aux interprètes, notamment dans les actes judiciaires. Les textes de loi historiques ne sont pas tous rédigés en anglais, et que ceux-ci restent à l’appréciation des juges, l’usage de la jurisprudence étant souvent plus fréquent et fort que les lois.


L’État de Louisiane admet dans sa Constitution le droit à l’usage du français dans les actes civils, y compris pour l’acquisition de citoyenneté (dans d’autres États, l’espagnol est aussi admis, et est même presque obligatoire dans le territoire non incorporé de Porto Rico). La communauté francophone est également importante en Californie et à New York. La question de l’adhésion à la francophonie des États de Louisiane, ainsi que du Maine et du Vermont (où les francophones sont nombreux) y est discutée, mais pose problème car de nombreuses autres communautés linguistiques coexistent dans tous les États, et la charte de la francophonie pose des problèmes liés au conflit d’intérêt avec la politique fédérale à laquelle sont soumis tous les États. Il est à noter que la Louisiane est devenu membre observateur en 2018 .


Dans les faits, seul Porto Rico possède un statut officiel approuvé constitutionnellement pour une autre langue que l’anglais, car celui-ci dispose d’une autonomie plus large. Pour les autres États, le gouvernement fédéral a mis le plus souvent un veto à l’adhésion des États à des communautés linguistiques reconnues, car les États-Unis sont formés d’une mosaïque de nombreuses langues (y compris aborigènes) qui dès lors voudraient toutes obtenir un statut spécial pour leur reconnaissance. C’est pour cela que pour l’instant seul l’état de Louisiane y participe mais seulement en qualité d’observateur.


En 2011, on recense près de 1,7 million de personnes de langue maternelle française mais 6 à 12 millions d'Américains parlent le français. Ils sont donc, à la fois, anglophones et francophones[32].



Cas d'Israël |


Article détaillé : Israël et la francophonie.

En Israël, 4 % de la population environ serait déclarée francophone[33], soit environ 300 000 locuteurs. Israël ne participe pas à l'O.I.F. Cela est lié au veto du Liban, toute adhésion devant être prise à l'unanimité des membres.[réf. nécessaire]



Cas de l'Amapá (Brésil) |






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Dans l'État brésilien de l'Amapá, autour de la capitale Macapá, les locuteurs du créole amapá, à base de français, seraient entre 500 et 20 000, témoignage d'une ancienne présence française dans la région, le territoire ayant souvent été disputé entre la France et le Brésil.


En 1999, l’Amapá a rendu obligatoire l'enseignement du français dans les écoles publiques, à la suite d'une loi fédérale de 1998 obligeant les écoles publiques du pays à enseigner au moins une langue étrangère[34].


Le choix par l'Amapá de la langue française s'explique par une volonté de rapprochement avec la Guyane française limitrophe, voire par une volonté de désenclavement de cet État isolé géographiquement tout au nord du Brésil.



Cas de la Syrie |






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La Syrie, tout comme le Liban, a été administrée par la France de 1920 à 1946, sous un régime de mandat de la SDN. Une grande influence française demeure présente depuis l'époque de la Syrie mandataire, et il y a un grand nombre de francophones, particulièrement parmi les élites chrétiennes d'Alep et de Damas.



Cas du Vatican |






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Le Vatican est officiellement désigné comme un État francophone auprès des instances internationales. Il emploie le français comme langue diplomatique officielle. Le « Saint-Siège » n'a en revanche pas la qualité de membre de l'OIF[35].



Cas de l'Italie |


Article détaillé : Francophonie en Vallée d'Aoste.





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En Italie, le français est une des deux langues officielles dans la Vallée d'Aoste. La langue française et la langue italienne y sont sur un pied d'égalité à tout niveau et dans tous les domaines.


La Vallée d'Aoste représente le seul régime de bilinguisme d'Italie visant à ne pas créer des communautés linguistiques séparées, grâce à un système d'apprentissage scolaire égalitaire (la même quantité d'heures d'apprentissage est consacrée aux deux langues, le choix de la langue d'enseignement des autres matières est confié à la discrétion du professeur). Chaque Valdôtain est supposé connaître les deux langues, avec des déséquilibres dans la réalité, surtout en faveur de l'italien, sans pourtant que se vérifie jamais une situation de monolinguisme.


L'Italie n'est pas membre de l'OIF[35].



Quelques initiatives |



Forum mondial de la langue française |


Le Forum mondial de la langue française permet à la société civile et à la jeunesse des cinq continents de se réunir tous les trois ans, pour débattre des enjeux relatifs à la langue française et réfléchir à son avenir dans un cadre non institutionnel. Il est aussi une occasion de célébrer les multiples expressions de cette langue à travers des festivités et manifestations culturelles[36].


















Forum
Lieu
Dates

Ier

Drapeau du Canada Québec

2-6 juillet 2012

IIe

Drapeau de la Belgique Liège

20-23 juillet 2015


Volontariat International de la francophonie |


Article détaillé : Volontariat international de la francophonie.

Le programme de Volontariat international de la francophonie est un dispositif de l'OIF en faveur des jeunes lancé depuis 2008. Elle a pour objectif le renforcement de la coopération sud-sud en offrant une première expérience d'un an à l'international aux jeunes diplômés des pays membres de la francophonie.



Objectif 2030 |


Article détaillé : Objectif 2030.

L'initiative Objectif 2030 est un dispositif citoyen mis en place par l'Organisation internationale de la francophonie à travers son organe subsidiaire, l'Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD) pour soutenir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable dans l'espace francophone. Dédiée aux acteurs non étatiques, elle vise à favoriser des progrès concrets en matière de développement durable par l'information, l'appui aux actions et solutions novatrices qui allient inclusion sociale, progrès économique et protection de la planète de même que le partage de bonnes pratiques[37].



Notes |





Références |




  1. a et b« Budget de l'OIF », sur www.francophonie.org (consulté le 4 mai 2015).


  2. États et gouvernements participant à l'Organisation internationale de la francophonie.


  3. XVe Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.


  4. « Bureaux regionaux » (consulté le 16 octobre 2018)


  5. « L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) - Organisation internationale de la Francophonie », sur www.francophonie.org (consulté le 16 octobre 2018)


  6. L'Organisation internationale de la francophonie sur le site de La Documentation française


  7. [1]« L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) », sur Site officiel de l'OIF (consulté le 23 février 2015).


  8. « Madagascar prête pour accueillir le Sommet de la francophonie », Le Monde.fr,‎ 22 novembre 2016(ISSN 1950-6244, lire en ligne)


  9. « http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/18272-francophonie-remise-des-pr%C3%A9-requis-techniques-et-mat%C3%A9riels-pour-le-xv%C3%A8me-sommet-abdoul-aziz-mbaye-vend-dakar »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).


  10. http://www.francophonie.org/Madagascar-organisera-le-XVIe.html.


  11. Site des jeux de la francophonie.


  12. https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2004-3-page-155.htm


  13. http://www.ffa-int.org/home


  14. « TV5 Monde », sur La France en Chine (consulté le 3 janvier 2018)


  15. « Liste des pays membres de la francophonie par régions du monde », sur www.francophonie.org..


  16. (évaluation Organisation mondiale de la francophonie : 2007).


  17. « 20mars.francophonie.org. ».


  18. « Sur le plan multilatéral, le Parlement est présent sur la scène internationale francophone depuis 1984 en tant que moteur et siège de la section Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles APF dont elle assure l'exclusivité de la représentation parlementaire francophone belge. » « Francophonie et Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) » sur le site officiel du Parlement de la Communauté française de Belgique.


  19. « Statuts de la section de la Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles de l'Assemblée parlementaire de la francophonie » sur le site officiel du Parlement de la Communauté française de Belgique.


  20. Françoise Massart-Piérard, Professeure à l'UCL, Unité de science politique et de relations internationales, L'apport de la Wallonie au fédéralisme - Wallonie et Francophonie internationale, le difficile apport au fédéralisme? in Philippe Destatte (directeur), L'idée fédéraliste dans les États-Nations Presses interuniversitaires européennes, Bruxelles, 1999, pp. 351-368. Cette spécialiste écrit :La Région wallonne est reconnue sur le plan international au sein de l'Organisation intergouvernementale de la francophonie (termes de l'époque où l'article a été publié), par une convention d'avril 1994 signée par son Ministre-Président, le représentant de la Communauté française de Belgique et le Secrétaire de l'Agence. (p.359).


  21. Françoise Massart-Piérard: Lors des conférences ministérielles de la francophonie (CMF), composées des ministres des affaires étrangères ou des Ministres responsables de la francophonie de tous les États et gouvernements partenaires, la délégation de la Communauté française de Belgique est dirigée par le Ministre des Relations internationales des gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne, op.cit.,p.360.


  22. « Cet accord jette les premières bases d'une coordination qui se concrétise aujourd'hui par un regroupement, au sein d'un même bâtiment et sous une seule autorité, des entités de la Région wallonne et de la Communauté française œuvrant sur la scène internationale. » « Région wallonne et Communauté française », sur www.wallonie.be..


  23. « L’Ontario présente une demande d’adhésion à l’OIF », Le Devoir, 22 juillet 2016.


  24. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/10/13/francophonie-l-entree-du-qatar-comme-membre-associe-fait-polemique_1775174_3218.html.


  25. https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/12/23/le-qatar-ne-paie-pas-ses-contributions-a-la-francophonie_4339252_3218.html


  26. Doha avait promis de financer l'ouverture d'établissements d'enseignement en français dans le Golfe arabo-persique, au Maghreb et en Afrique subsaharienne. (Le Monde, 23 décembre 2013).


  27. http://www.jeuneafrique.com/229809/politique/cl-ment-duhaime-le-qatar-n-a-pas-tenu-ses-promesses-l-oif/


  28. Pierre Boisselet, « À Antananarivo, le Qatar paie (enfin) son dû à la Francophonie », Jeune Afrique,‎ 26 novembre 2016(lire en ligne)


  29. Communiqué de presse CP/SG/12JT/14, voir http://www.francophonie.org/Thailande.html et en particulier http://www.francophonie.org/IMG/pdf/communique_12_cpf_27-06-2014.pdf


  30. Organisation internationale de la francophonie, La langue française dans le monde 2010, Nathan, 2010 (ISBN 978-2-09-882407-2), p. 9.


  31. Délégation générale à la langue française et aux langues de France, « Références 2012 : la langue française dans le monde », 2012 (ISSN 1958-525X), p. 3.


  32. Le français, quelle histoire !, page 17 - Prenons langue.


  33. Le français, quelle histoire ! pages 12-13 - Prenons langue.


  34. Évaluation du projet francophonie et citoyenneté, formation de formateurs d’enseignants en langue française, État d’Amapa, Brésil (Synthèse du rapport définitif en français) - GREF, décembre 2004.


  35. a et b« Liste des Membres 2016 » (consulté le 31 juillet 2017)


  36. Forum mondial de la langue française


  37. Objectif 2030, « Objectif 2030 », sur www.objectif2030.org (consulté le 28 août 2018)



Annexes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |



  • Georg Glasze, « The Discursive Constitution of a World-spanning Region and the Role of Empty Signifiers: the Case of Francophonia », Geopolitics, vol. 4, pages 656-679, 2007 ([2]).

  • Olivier Milhaud, Post-Francophonie ?, EspacesTemps.net, 2006 ([3]).

  • Ouvrage de référence La langue française dans le monde 2014 (Observatoire de la langue française OIF / Éditions Nathan), 2014 ([4].



Articles connexes |



  • Francisation

  • Assemblée des francophones fonctionnaires des organisations internationales

  • Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l'usage du français

  • Semaine de la langue française et de la francophonie

  • Centre international francophone d'échanges et de réflexions

  • Association internationale des régions francophones

  • IDNeuf

  • Trois Espaces linguistiques



Liens externes |



  • Site officiel

  • « Espace économique francophone, site spécialisé de l'Organisation internationale de la francophonie »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)

  • Le Réseau d'expertise et de formation francophone pour les opérations de paix (REFFOP), site spécialisé de l'OIF pour le maintien de la paix

  • La francophonie sur le site de la documentation française

  • Cultures Urbaines Francophone


  • (fr+en) Dossier web sur l'Afrique et la Francophonie

  • Présentation de l'Organisation internationale de la francophonie




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