Grue cendrée
.mw-parser-output h1 #sous_titre_h1{display:block;font-size:0.7em;line-height:1.3em;margin:0.2em 0 0.1em 0.5em}Grus grus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Aves |
Ordre | Gruiformes |
Famille | Gruidae |
Genre | Grus |
Nom binominal
Grus grus
(Linnaeus, 1758)
Répartition géographique
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 01/08/1985
La Grue cendrée (Grus grus) est un grand oiseau de la famille des gruidés.
Sommaire
1 Description
2 Alimentation
3 Reproduction
4 Migration
5 Nidification
6 Voix
7 Protection
8 Galerie
9 Références
10 Voir aussi
10.1 Références bibliographiques
10.2 Références taxonomiques
10.3 Liens externes
Description |
La Grue cendrée mesure de 100 à 120 cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.
Alimentation |
Elle se nourrit d'insectes, de graines (maïs…), d'herbes et de jeunes pousses ainsi que de mollusques et de vers.
En hiver, glands de chêne vert, olives, restes des cultures de maïs, de rizières ou autre graines.[1]-[2]
Reproduction |
Cette espèce se reproduit en Europe du Nord et en Asie de l'Ouest. Les couples sont unis pour la vie et les poussins sont nidifuges. En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, l'espèce était éteinte, mais maintenant une petite population niche de nouveau dans le parc national des Norfolk Broads.
Migration |
Ce sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance, ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale (au sud de l'Espagne) ; depuis les années 2000, à cause du réchauffement climatique, on observe qu'une partie des oiseaux hiverne dans le centre de la France. Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y.
La France est un important pays d'accueil pour les grues venant y faire une halte ou pour hiverner. Les principaux sites fréquentés sont le lac de Der, le site d'Arjuzanx, le lac de Puydarrieux et la Camargue [3] (dont les effectifs poursuivent une croissance régulière ces dernières années [4]-[5]-[1]).
En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les dix à quinze secondes. Le chant, un « grou » sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.
Les grues cendrées, comme les cigognes, ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer. Leur vitesse peut atteindre 90 km/h, avec une altitude de vol pouvant aller de 200 m à 1 500 m[6].
Nidification |
Gros tas de tiges et de feuilles au sol, sur lequel l'oiseau se tapit (2 œufs/1 ponte/mai-juillet).
Voix |
Très sonores clameurs trompetantes.
Protection |
La Grue cendrée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976. Elle est inscrite à l'annexe I de la Directive oiseaux de l'Union européenne[7]. Il est donc interdit de la détruire, de la mutiler, de la capturer ou de l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou d'enlever les œufs et les nids et de détruire, d'altérer ou de dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. Toutefois les interdictions de transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter ne s'appliquent pas aux spécimens nés & élevés en captivité et identifiés (art octobre 2009)
Galerie |
Vol de Grues cendrées survolant le Comminges le 27.10.2012
Références |
« Gard : la grue cendrée, l’autre symbole de la Camargue », midilibre.fr, 3 janvier 2017(lire en ligne)
« L'hivernage de la grue cendrée en Camargue | V+ Petite Camargue », sur vauvert-plus.com (consulté le 21 novembre 2018)
Desjardins Francis, « Migration et hivernage en France », sur champagne-ardenne.lpo.fr (consulté le 21 novembre 2018)
Desjardins Francis, « La Camargue », sur champagne-ardenne.lpo.fr (consulté le 21 novembre 2018)
« La Grue cendrée en pleine expansion en Camargue - Tour du Valat », Tour du Valat, 27 février 2018(lire en ligne)
« La grue cendrée en quelques chiffres », sur lacduder.com
Le statut juridique des oiseaux sauvages en France, Ligue pour la protection des oiseaux.
Voir aussi |
Références bibliographiques |
La Hulotte, no 56 et 57.- François Dorigny, Quand passent les grues cendrées, Éveil éditeur, coll. « Première approche », Saint-Yrieix-sur-Charente, 1999, 72 p. (ISBN 978-2840000198).
Sébastien Merle, « L'Hivernage de la grue cendrée Grus grus dans le centre de la France : une nouveauté », Ornithos, Rochefort, Ligue pour la protection des oiseaux, vol. 15-6, novembre 2008, p. 400-410 (ISSN 1254-2962).
Références taxonomiques |
- (en) Référence Congrès ornithologique international : (consulté le 21 mai 2015)
(fr+en) Référence Avibase : Grus grus (+ répartition) (consulté le 30 juin 2015)
- (en) Référence Alan P. Peterson : Grus grus dans Gruiformes
- (fr) Référence CITES : taxon Grus grus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 30 juin 2015)
- (en) Référence CITES : espèce Grus grus (Linnaeus, 1758) (+ répartition) (sur le site de Species+) (consulté le 30 juin 2015)
- (en) Référence Fauna Europaea : Grus grus
- (fr+en) Référence ITIS : Grus grus (Linnaeus, 1758) ( )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Grus grus
- (en) Référence NCBI : Grus grus
Liens externes |
- (fr) Référence Oiseaux.net : Grus grus (+ répartition)
- (en) Référence UICN : espèce Grus grus (Linnaeus, 1758) (consulté le 30 juin 2015)
Découverte des grues cendrées en Champagne-Ardenne (fr)
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