Faucon crécerelle




.mw-parser-output h1 #sous_titre_h1{display:block;font-size:0.7em;line-height:1.3em;margin:0.2em 0 0.1em 0.5em}Falco tinnunculus





Falco tinnunculus



Description de cette image, également commentée ci-après

Faucon crécerelle mâle

































Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Falconiformes
Famille
Falconidae
Genre
Falco

Nom binominal



Falco tinnunculus
Linnaeus, 1758


Répartition géographique



Description de l'image Falco tinnunculus ditsr.png.

   ////  Vit aussi en Europe extrême-orientale


   ////  habitat occidental permanent


   ////  habitat d'été



Statut de conservation UICN


( LC )
LC  : Préoccupation mineure


Statut CITES



Sur l'annexe II de la CITESAnnexe II , Rév. du 12/06/2013


Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est une petite espèce d'oiseaux de proie agile de la famille des falconidés. C'est l'un des rapaces les plus communs de France avec la buse variable et le milan noir. Son petit est le fauconneau. C'est un oiseau diurne.




Sommaire






  • 1 Morphologie


  • 2 Comportement


    • 2.1 Locomotion


    • 2.2 Alimentation


    • 2.3 Comportement social




  • 3 Reproduction


  • 4 Répartition


  • 5 Répartition et habitat


    • 5.1 Habitat


    • 5.2 Migration




  • 6 Systématique


    • 6.1 Noms vernaculaires


    • 6.2 Liste des sous-espèces




  • 7 Philatélie


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Liens externes







Morphologie |


Sa taille est de 31 à 38 cm de longueur pour une envergure de 69 à 82 cm et une masse de 136 à 300 grammes pour le mâle et de 170 à 320 grammes pour la femelle qui est plus grande que le mâle. Ses yeux sont noirs. La femelle a la tête et le corps moucheté et une queue rousse avec raies noires. Le mâle a la tête et la queue gris ardoise avec un trait de moustache noire sous les yeux. Chez les deux sexes, la partie terminale de la queue est noire.




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Comportement |



Locomotion |


Le Faucon crécerelle pratique le « vol battu », le « vol plané », il peut faire un vol sur place comme suspendu a un fil, et, en action de chasse, un vol stationnaire caractéristique à battements d'ailes rapides : le « vol du Saint-Esprit ». Une technique de vol énergivore, spécifique de certains rapaces lors de la chasse. Ce mode de chasse, que certains pratiquent, mais moins volontiers, le distingue de la plupart des autres oiseaux prédateurs. Cela lui permet de repérer aisément ses proies, comme depuis un poste d'observation en hauteur. L'espèce peut ainsi chasser à l'affût même en l'absence d'arbre ou de point élevé.


Article détaillé : vol (animal).


Alimentation |




  • Insectes, sauterelle, grillon, etc.


  • Rongeurs, souris, campagnol

  • Serpents


  • Grenouilles, crapaud, salamandre


  • Lézards, orvet,

  • Oiseaux


Pour rechercher ses proies, le Faucon crécerelle possède deux méthodes :



  • Il arrive en vol sur un lieu choisi et après une brève montée en altitude, pratique un vol stationnaire dit « Saint-Esprit » face au vent en battant des ailes à grande vitesse et en baissant la tête pour observer le sol pendant quelques secondes, puis repart vers un autre lieu pour renouveler son vol stationnaire. Il peut effectuer cela pendant plus de deux heures. Cette parade est souvent observée depuis une voiture circulant sur des routes de campagne.

  • Il peut aussi être perché à l'affût sur un arbre, en haut d'un poteau électrique ou même près du sol sur un poteau de clôture au bord d'une route.


La proie localisée, il termine son vol stationnaire et fond sur elle en piqué dans un vol silencieux pour la surprendre et l'attraper avec ses serres.



Comportement social |


Son cri est une succession de sons aigus « Ki-Ki-Ki » émis de façon répétée. On dit que le faucon « réclame ». Ce chant particulier lui a valu son nom : le Faucon crécerelle.



Reproduction |


Les parades nuptiales commencent dès la fin de février jusqu'au mois de mars. Au cours de la parade nuptiale, les Faucons crécerelles s'adonnent à des poursuites aériennes qui peuvent être très bruyantes.
Le mâle courtise sa femelle en lui apportant une proie.
La femelle pond annuellement 3 à 6 œufs. Ceux-ci sont de couleur blanche à crème marquée de rouge brique. La nidification a lieu d'avril à août.
La durée de l'incubation est de 27 à 29 jours. Les jeunes séjournent de 27 à 32 jours au nid. Puis après leur premier envol, les parents assureront leur apprentissage pendant encore environ 28 semaines. Seule la femelle couve régulièrement. Le mâle ravitaille la femelle. La durée de vie de l'oiseau en bonne santé est d'environ 16 ans.


Les Faucons crécerelles ne construisent pas leur nid eux-mêmes. Ils nichent dans les vieux nids de pies ou de corneilles, dans les anfractuosités des murs, des arbres ou des rochers. Quelquefois, ils nichent dans les tours, les vieux greniers ou les clochers. La cathédrale Notre-Dame de Paris abrite notamment une petite colonie nichant et vivant dans ses clochers. Certains nidifient même dans les gratte-ciels de la Défense.


Des webcams, placées à l'intérieur des nids de Faucons crécerelles, permettent de suivre une portée jusqu'à son envol[1].




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Répartition |


On retrouve le Faucon crécerelle dans la totalité de l'Europe, en Afrique (notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc), en Asie et en Amérique du nord.



Répartition et habitat |



Habitat |


Il affectionne les régions cultivées (peu boisées), les landes, les alpages, soit des environnements ouverts à la campagne. On peut accessoirement le rencontrer en ville. Il est souvent remarqué au milieu des champs en vol stationnaire, posé sur un fil de clôture ou sur un poteau quelquefois au bord d'une route, ou en vol stationnaire au-dessus d'une proie potentielle. On peut également facilement en voir en ville, perchés sur les arbres, mangeant une proie dans les parcs ou jardins de maison, mais son espace de vie ne dépasse jamais les 3 000 m d'altitude.



Migration |


Les Faucons crécerelles sont des migrateurs, selon les régions, partiels, erratiques ou sédentaires. Ils peuvent migrer d'août à septembre et revenir nicher en avril-mai. Ils hivernent fréquemment sur place (surtout pour les Faucons crécerelles originaire d'Europe occidentale).



Systématique |


L'espèce Falco tinnunculus a été écrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758'[2].



Noms vernaculaires |



  • Émouchet[3]

  • Faucon crécerelle

  • Crécelle ou encore criblette (noms encore utilisés dans le canton de Vaud en Suisse romande)



Liste des sous-espèces |


Sous-espèces selon ITIS[4] et la classification de référence du Congrès ornithologique international (version 7.3, 2017)[5] :




  • Falco tinnunculus tinnunculus Linnaeus, 1758


  • Falco tinnunculus perpallidus (A. H. Clark, 1907)


  • Falco tinnunculus interstinctus McClelland, 1840


  • Falco tinnunculus objurgatus (E. C. S. Baker, 1927)


  • Falco tinnunculus canariensis (Koenig, 1890)


  • Falco tinnunculus dacotiae Hartert, 1913


  • Falco tinnunculus neglectus Schlegel, 1873


  • Falco tinnunculus alexandri Bourne, 1955


  • Falco tinnunculus rupicolaeformis (C. L. Brehm, 1855)


  • Falco tinnunculus archeri Hartert & Neumann, 1932


  • Falco tinnunculus rufescens Swainson, 1837



Philatélie |


Rapace commun en Eurasie et Afrique du Nord, il a été représenté sur des émissions de timbres de nombreux pays : Belgique (2007), Irlande (2002), Pays-Bas (1995), Pologne, RDA (1965), Sahara occidental (1999).



Notes et références |





  1. Webcam site des faucons de Théding


  2. Carl von Linné, Systema Naturae, 10e éd., p. 90.


  3. Oiseaux.net


  4. ITIS, consulté le 14 septembre 2017


  5. Congrès ornithologique international, version 7.3, 2017




Voir aussi |



Bibliographie |


  • Roger Peterson, Guy Mountfort, P.A.D. Hollom, Guide des oiseaux d'Europe, Delachaux et Niestlé S. A., 32, rue de Grenelle, Paris VII, 1957.


Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • (en) Référence Animal Diversity Web : Falco tinnunculus

  • (en) Référence CITES : espèce Falco tinnunculus Linnaeus, 1758 (+ répartition) (sur le site de Species+) (consulté le 20 mai 2015)

  • (en) Référence Congrès ornithologique international : Falco tinnunculus dans l'ordre Falconiformes (consulté le 20 mai 2015)

  • (en) Référence Alan P. Peterson : Falco tinnunculus dans Falconiformes


  • (fr+en) Référence Avibase : Falco tinnunculus Linnaeus, 1758 (+ répartition) (consulté le 26 avril 2016)

  • (fr) Référence Oiseaux.net : Falco tinnunculus (+ répartition)

  • (fr) Référence CITES : taxon Falco tinnunculus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 20 mai 2015)

  • (en) Référence Fauna Europaea : Falco tinnunculus

  • (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Falco tinnunculus

  • (fr+en) Référence ITIS : Falco tinnunculus Linnaeus, 1758 (+ version anglaise )

  • (en) Référence NCBI : Falco tinnunculus

  • (en) Référence UICN : espèce Falco tinnunculus Linnaeus, 1758 (consulté le 20 mai 2015)

  • Webcam site des faucons de Théding

  • Faucon crécerelle en Alsace



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