Cerisy-la-Forêt
















































































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Cerisy-la-Forêt
L'église abbatiale.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Normandie

Département

Manche

Arrondissement

Saint-Lô

Canton

Pont-Hébert

Intercommunalité

Saint-Lô Agglo

Maire
Mandat
Jean-Pierre Ledouit
2014-2020

Code postal
50680

Code commune
50110
Démographie

Gentilé
Cerisyais

Population
municipale
979 hab. (2015 en augmentation de 4,48 % par rapport à 2010)
Densité 41 hab./km2
Géographie

Coordonnées

49° 11′ 42″ nord, 0° 56′ 12″ ouest

Altitude
Min. 34 m
Max. 131 m

Superficie
23,81 km2
Localisation


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Cerisy-la-Forêt





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Cerisy-la-Forêt







Cerisy-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 979 habitants[1]. Elle bénéficie d'un important patrimoine environnemental et architectural.


Sur un territoire occupé dès l'Antiquité, l'histoire de Cerisy-la-Forêt est liée à la fondation au VIe siècle de l'abbaye Saint-Vigor qui prendra son essor vers le XIe siècle. Sur le territoire communal qui compte 2 300 ha, on trouve aussi plusieurs châteaux (château de la Boulaye, château de la Couespellière) et manoirs. La commune est bordée par la forêt de Cerisy.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Relief et géologie


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports


      • 1.5.1 Voies routières


      • 1.5.2 Transports






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement




  • 3 Toponymie


    • 3.1 Prononciation du nom


    • 3.2 Attestations anciennes


    • 3.3 Étymologie


    • 3.4 Microtoponymes[2]


      • 3.4.1 Toponymes évoquant la topographie


      • 3.4.2 Toponymes liés à l'eau [2]


      • 3.4.3 Toponymes de végétation


      • 3.4.4 Toponymes évoquant la présence humaine


      • 3.4.5 Toponymes évoquant l'activité humaine


      • 3.4.6 Toponymes évoquant une voie de communication


      • 3.4.7 Origine incertaine


      • 3.4.8 Gentilé






  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Époque moderne


      • 4.3.1 La maréchaussée


      • 4.3.2 La sergenterie




    • 4.4 Époque contemporaine


      • 4.4.1 La bataille du moulin des Rondelles






  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Administration locale


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Instances judiciaires et administratives


    • 5.5 Politique environnementale


    • 5.6 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Associations


    • 6.7 Médias


    • 6.8 Cultes




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenu de la population et fiscalité


    • 7.2 Population active


    • 7.3 Emploi


    • 7.4 Entreprise


    • 7.5 Commerce, agriculture et tourisme


      • 7.5.1 Commerce


      • 7.5.2 Agriculture


      • 7.5.3 Tourisme






  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Édifices religieux


      • 8.1.2 Architecture civile


      • 8.1.3 Autres monuments


      • 8.1.4 Monuments disparus


      • 8.1.5 Les souterrains de l'abbaye




    • 8.2 Lieux culturels


    • 8.3 Patrimoine naturel


    • 8.4 Le Symposium des sculptures


      • 8.4.1 La forêt




    • 8.5 Cerisy-la-Forêt et la littérature


    • 8.6 Personnalités liées à la commune


      • 8.6.1 La famille de Sallen






  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références




  • 10 Annexes


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes







Géographie |



Localisation |




Situation de Cerisy-la-Forêt dans le département de la Manche.


La commune se situe dans le département de la Manche, au nord du Massif armoricain, à l'est du Pays saint-lois et à l'ouest du Bessin. Le village est situé à 13,4 kilomètres au nord-est de Saint-Lô à vol d'oiseau, surplombant la vallée de l'Elle, et offrant un panorama dégagé sur la forêt de Cerisy distante d'un kilomètre. Le Massif armoricain, dont Cerisy-la-Forêt occupe approximativement l'extrême nord, est un pays d'élevage laitier. Les paysages, de type semi-bocager, se composent de prairies, de haies, d'étendues boisées et de zones humides.


Bayeux est à 18 km à l'est à vol d'oiseau, Saint-Lô, préfecture du département, à 14 km au sud-ouest, et Caen à 42 km environ à l'est[2].






















Communes limitrophes de Cerisy-la-Forêt[3]

Sainte-Marguerite-d'Elle (14)

Tournières (14)

Le Molay-Littry (14)

Saint-Jean-de-Savigny
Cerisy-la-Forêt[3]
Montfiquet (14)

Couvains,
Saint-Georges-d'Elle

Bérigny (sur 50 m), Montfiquet (14)

Montfiquet (14)



Relief et géologie |




Le Massif armoricain.


Le Massif armoricain, au nord-est duquel s'étend le territoire de Cerisy-la-Forêt, est un dépôt constitué d'argiles, de schistes, graviers, et de granite. L'altitude du village se situe entre environ 34 m et environ 131 m[2].
Le point le plus haut correspond au lieu-dit, le « Vieux Graviers » qui est une petite colline située à la limite du territoire de Cerisy-la-Forêt.


Le sous-sol de Cerisy-la-Forêt date de la période géologique du Protérozoïque.



Hydrographie |




L'Elle est enclavée dans une grande vallée De Cerisy jusqu'à Sainte-Marguerite-d'Elle.


Le territoire est entièrement dans le bassin de la Vire. Les deux tiers nord-est sont occupés par le bassin de son sous-affluent l'Esque qui y prend sa source tout comme ses deux affluents le Douet Morel et le London, ce dernier confluant en dehors de la commune à Saint-Martin-de-Blagny. Le tiers sud-ouest est dans le bassin de l'Elle, affluent direct du fleuve côtier, qui traverse le territoire[4].


Le territoire de la commune comprend en outre de nombreuses zones naturelles : zones humides, marais, étangs, prairies, vallées. On trouve une réserve naturelle nationale, la « forêt domaniale de Cerisy »[5] également protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sous le nom « forêt de Cerisy » et gérée par l’Office national des forêts[6].



Climat |


Le climat y est de type océanique. Les données climatiques sont comparables à celles des stations de Caen-Carpiquet, située à environ 35 km et plus accessoirement de Cherbourg-Cap de la Hague, située à environ 90 km, à « vol d'oiseau » de Cerisy-la-Forêt. La pluviométrie annuelle y avoisine les 900 mm[7].
Les pluies sont assez fréquentes tout au long de l'année mais plus abondantes en automne et en hiver, en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin).


La température moyenne est de 10 °C[8].



  • en hiver, la température moyenne oscille entre 1 °C et 7 °C. On compte entre 30 et 40 journées de gel par année.

  • en été, la température moyenne est située autour de 20 °C.


Cerisy-la-Forêt n'a pas de station météo, la plus proche est celle de Caen-Carpiquet.































































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Cerisy-la-Forêt[9],[10]
1 764 711 14 17
54

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 (données de la station Caen-Carpiquet) :















































































































Relevé météorologique de Caen-Carpiquet
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 4,7 5,5 3,5 6,3 9,4 11,5 12,9 12,6 10,3 7,3 5,2 1,9
Température moyenne (°C) 7,4 8,3 7,6 11,6 13,3 15,8 17,1 16,8 14,8 11,3 8,3 4,9
Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,1 11,8 17 17,3 20,1 21,3 21 19,3 15,3 11,5 7,9
Record de froid (°C)
date du record
−19,6
1985
−16,5
1956
−7,4
1965
−5,7
1978
−0,8
1955
1
1962
4,7
1962
4
1974
1,8
1948
−3,7
1997
−6,8
1989
−11
1948
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
1993
20,8
1960
24,4
1946
26,4
1984
30,4
1953
34,1
2001
36,6
1952
38,9
2003
33,5
1961
27,6
1985
19,9
1982
17,2
1989
Précipitations (mm) 45 83 90 23 91 83 135 49 56 39 44 81

Source : Météo France et Lameteo.org[9]

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

10,1

4,7

45


 

 

 

11,1

5,5

83


 

 

 

11,8

3,5

90


 

 

 

17

6,3

23


 

 

 

17,3

9,4

91


 

 

 

20,1

11,5

83


 

 

 

21,3

12,9

135


 

 

 

21

12,6

49


 

 

 

19,3

10,3

56


 

 

 

15,3

7,3

39


 

 

 

11,5

5,2

44


 

 

 

7,9

1,9

81

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


Voies de communication et transports |




Gare de lison



Voies routières |


Le bourg de Cerisy-la-Forêt est à l'intersection de la route départementale 8 qui le relie à Sainte-Marguerite-d'Elle et à l'Embranchement en forêt de Cerisy, et de la départementale 34 qui mène vers Le Molay-Littry au nord et à la route Saint-Lô - Bayeux au sud[2].



Transports |


Cerisy-la-Forêt est directement desservi par les transports scolaires[11]. À 10 km à l'ouest de Cerisy par la RD 8, à Lison, se trouve la gare la plus proche. Il s'agit d'un point d'arrêt géré sur la Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg. Lison est desservie par des TER Basse-Normandie, circulant sur la relation Cherbourg - Carentan - Lison - Molay-Littry - Caen. La moitié des trains a comme origine ou destination la gare de Paris-Saint-Lazare et permet de rallier la capitale sans changement, avec un temps de voyage de deux heures et demie environ.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


La population du village est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Cantilly, le Biot et la Paumerie[2]. En termes de distance au bourg, Cantilly est le hameau le plus éloigné (4,5 km par voie routière) ; à l'inverse, les hameaux de la Joitière et du Pont-tannerie furent absorbés par le bourg.





Carte de Cerisy

2,5 km






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Cantilly



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Le Biot



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La Joitière



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Le Pont Claudel



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La Paumerie



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La Chênée



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La Hunaudière



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Les Landes



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Le Castel



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La Mallardière



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La Couespellière



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Le Bois d'Elle



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Le Bouquetat



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La Vacquerie



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Le Vieux Gravier



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La Maltellière



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La Branlière



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La Pouerie



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La Bissonière



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Hamel Roque



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Le Lieu Jouanne



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Le Mesnil



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Les Rochers





Localisation des principaux hameaux de Cerisy-la-Forêt.



Logement |


En 2008, la commune comptait 460 logements, (contre 409 en 1999, le nombre de résidences principales a augmenté dans cette période de 339 à 371, les résidences secondaires passaient de 40 à 59). Parmi ces logements, 80.6 % étaient des résidences principales, 12.7 des résidences secondaires et 6.7 des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 96,9 % de maisons individuelles ; elles comportaient en moyenne 4,9 pièces. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) était de 81,1 %. Environ 59.2 % des occupants habitent la même maison depuis dix ans ou plus[12].



Toponymie |



Prononciation du nom |


La prononciation standard est [səʁi'zi] (la transcription francisée est se-ri-zi). La prononciation courante est [sʁi'zi] (transcription francisée : s'ri-zi). La prononciation dialectale : [ʃʁi'zi], transcription francisée : ch’ri-zi[13].



Attestations anciennes |


À partir des années 1750, la commune porte le nom de Cerisy l'Abbaye mais au moment de la Révolution, son nom fut changé comme toutes les villes ayant un élément lié à la religion.


On remplace le terme Abbaye par Forêt, nom révolutionnaire qui ne sera pas remis en cause par Louis XVIII le 8 juillet 1814 et qu'elle conserve encore aujourd'hui.




Étymologie |


Toponyme gallo-romain formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un autre élément, qui ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes. Ce type toponymique est attesté en Normandie et dans les régions voisines sous les formes Cerisé, Cerisi (Orne), Cerisy (Manche, Somme, Pas-de-Calais).


Auguste Longnon[63] y a vu le latin cerasus « cerisier », d'où implicitement (car la proto-forme entière n'est pas fournie) °CERASIACU « (le lieu) caractérisé par la présence de cerisiers », à moins que cet auteur n'ait pensé à un traitement particulier de °CERASĒTU « cerisaie », formé avec le suffixe collectif -ĒTU, et qui devrait normalement aboutir à °Cerisay, °Cerisé, etc.


Auguste Vincent[64], comme tous les spécialistes postérieurs, préfère voir dans le premier élément un anthroponyme : en l'occurrence, le nom de personne gallo-romain Carisius ou Charisius, soit °CARISIACU « (le domaine) de C(h)arisius ». Cette explication se heurte à une impossibilité phonétique : un étymon en °CA- aboutit nécessairement à [ʃ], ch- en français et [k], qu- dans les formes dialectales normandes. Or les attestations anciennes de Cerisy sont de type français [s], c(e)- et normand [ʃ], ch-, correspondant au produit de [k] latin devant [e] ou [i].


Albert Dauzat[65] corrige le tir en proposant, avec davantage de cohérence phonétique, les noms de personnes gallo-romains Ceretius ou °Cerisius, soit °CERETIACU ou °CERISIACU, « (le domaine) de Ceretius ou °Cerisius ».


Quatre ans plus tard, Adigard des Gautries et Lechanteur[66] hésitent encore entre Carisius (qui ne convient pas) et Ceretius (qui peut convenir).


Marie-Thérèse Morlet[67] opte pour le nom de personne °Cerisius déjà envisagé par Dauzat, d'où °CERISIACU qui convient parfaitement phonétiquement. La seule difficulté est que ce nom n'est pas attesté, et qu'il représente un dérivé hypothétique (mais plausible) de Cerius, lui-même généralement rattaché au latin cera « cire ».


François de Beaurepaire[13] a préféré un étymon °CERATIACU formé sur le nom de personne gallo-romain Ceratus (autre dérivé de cera « cire »), qu'il présente comme attesté chez Marie-Thérèse Morlet[68], mais il ne semble pas y figurer. Alternativement, il envisage une possible proto-forme °CESARIACU dérivée de Cesarius[Note 1], soit « (le domaine) de Cesarius », qui a l'avantage, lui, d'être un nom courant et bien attesté. Dans cette hypothèse, la forme °CESARIACU aurait subi une métathèse aboutissant à °CERASIACU > Cerisy. Ces solutions alternatives sont reprises telles quelles par René Lepelley[69].




Site de Cerisy-la-Forêt et de la forêt de Cerisy sur la carte de Willem Jansz Blaeu, Normandia Ducatus, 1635.


Ernest Nègre[70] reprend quant à lui l'hypothèse Ceretius de Dauzat, soit °CERETIACU « (le domaine) de Ceretius ».


Parmi toutes ces hypothèses, plusieurs d'entre elles sont plausibles, et rien ne permet de les départager : Ceretius, °Cerisius et Cesarius conviennent, à condition d'admettre, comme il a été dit, la dérivation Cerius → °Cerisius et la métathèse °CESARIACU > °CERASIACU. La forme Ceratus avancée par François de Beaurepaire paraît pour l'instant non documentée, mais pourrait également convenir. Enfin, l'explication d'Auguste Longnon, consistant à voir dans le premier élément de ce toponyme l'appellatif cerasus « cerisier », quoique moins probable, n'est pas à exclure absolument, contrairement à ce que semble penser de Beaurepaire. On sait en effet qu'un certain nombre de noms en -(I)ACU sont formés sur les appellatifs, en dépit des opinions d'Albert Dauzat et de sa disciple Marie-Thérèse Morlet, dont la préférence va systématiquement aux anthroponymes. Ce débat théorique est développé dans l'article consacré à Michel Roblin.


Sous l'Ancien Régime, la paroisse a parfois porté le nom de Cerisy-l'Abbaye. Dans le cadre de la déchristianisation à l'époque de la Révolution française, ce nom fut changé en Cerisy-la-Forêt en novembre 1793, en référence à la forêt voisine. Celle-ci, aujourd'hui appelée Forêt de Cerisy, se situe sur le territoire du Calvados, à l'exception d'une petite portion nommée le Bois l'Abbé à Cerisy, par référence à l'abbaye du lieu.



Microtoponymes[2] |



La plupart des microtoponymes de la commune sont des formations médiévales ou postérieures. Quelques-uns cependant semblent d'origine gallo-romaine ou pré-latine.



Toponymes évoquant la topographie |



  • les Rochers ; la Vallée ; les Varannes « friches en zone humide, délaissés de rivière » ; le Vieux Gravier.


Toponymes liés à l'eau [2] |



  • Avec l'appellatif eau « cours d'eau » + anthroponyme : l'Eau Geau (sur l'Esque).

  • Avec l'appellatif douet « ruisseau » + anthroponyme : le Douet Morel.

  • Avec l'appellatif gouttière « lieu où l'eau dégoutte », d'où « petite source » : la Gouttière (à la source d'un ruisselet, affluent rive droite de l'Esque).

  • Avec l'appellatif étang : Village de l’Étang (retenue d'eau sur l'Esque).

  • Avec l'appellatif pont : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel) ; le Pont Claudel (sur l'Esque).

  • Avec l'appellatif planche « petit pont, passerelle » : la Planche au Chêne (sur le Douet Morel).

  • Avec l'ancien appellatif toponymique , ray « gué »[71],[72] : Longré « long gué » (désigne initialement un gué sur l'Elle).

  • Avec l'appellatif moulin (moulins à eau sur l'Elle) : voir plus bas les toponymes évoquant l'activité humaine.



Toponymes de végétation |




  • Gavray est un type toponymique bien connu issu du gallo-roman *WAB(E)RETU, reposant sur un thème d'origine gauloise *wab(e)ro- / *wob(e)ro- auquel on attribue généralement le sens de « terre boisée ou broussailleuse; terre inculte » [73],[74],[75],[76]. On le rencontre également en France sous les formes Vavray, Vauvray, Vouvray, etc.

  • Appellatifs romans : les Landes ; le Bois d'Elle (d'après le nom de la rivière d’Elle) ; Launay « le bois d'aunes » ; la Boulaye « le bois de bouleaux » ; la Planche au Chêne, « le pont au chêne »; la Chênée « le bois de chênes ».



Toponymes évoquant la présence humaine |



  • Nom gallo-romain en -acum : Cantilly, dont les plus anciennes attestations (1736[77], 1753/1785[59]) sont identiques, représente la forme normano-picarde du type toponymique Chantilly / Cantillac / Chantillac, expliqué par une formation gallo-romane *CANTILIACU dérivée du nom de personne gallo-romain Cantilius, soit « le domaine de Cantilius »[78],[79],[80]. Le nom de cet important hameau de Cerisy fait défaut sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)[53], mais cette absence doit correspondre à une lacune plutôt qu'à l'apparition tardive du toponyme dont on ne voit guère d'où il aurait pu être transféré (une création de ce type étant évidemment impossible aux XVIIe – XVIIIe siècles).

  • Noms médiévaux ou modernes en -ière et -erie : les hameaux en -ière et -erie sont pour la plupart des habitats résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient initialement la ferme ou le domaine d'une famille, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe – XIIIe siècles. Par la suite, on a utilisé ces suffixes pour noter simplement la propriété. On peut citer : la Bissonnière (sur Bisson) ; la Branlière ; la Couespelière (sur Couespel) ; la Hunaudière (sur Hunaud) ; la Joitière (sur Jouet) ; la Mallardière (sur Mallard)[Note 2]; la Maltellière ; la Maumistière ; la Quesnellière (sur Quesnel). — La Gouesmerie ; la Jayetterie (sur Jayet ou Jaillet) ; la Lucasserie (sur Lucas) ; la Marquerie (sur Marc) ; la Paumerie (sur Paumier ou Lepaumier) ; la Pouerie ; la Rupaillerie (sur Rupalley).

  • Patronymes employé seuls (au singulier ou au pluriel) : le Biot ; les Brians ; Carbonnel ; les Houzeaux (pluriel de Houzel, Houzé).

  • Avec l'appellatif hamel / hameau « hameau, groupe de maisons » : Hameau du Puits ; Hamel Roque ; Hamel es Telliers (sur Tellier ou Letellier).

  • Avec l'appellatif lieu « domaine rural » : le Lieu Jouanne ; le Lieu Sirrey.

  • Avec l'appellatif maison : les Maisons Yon.

  • Avec l'appellatif mesnil « manoir, domaine rural » (seul ou déterminé) : le Mesnil ; le Mesnil Reinne.

  • Avec l'appellatif ro(c)que « château fort » : la Rocque.

  • Avec l'appellatif castel « château » : le Castel.



Toponymes évoquant l'activité humaine |



  • Avec l'appellatif moulin : Moulin d'Apechon [Note 3] (sur l'Elle) ; Moulin des Rondelles, noté [moulin] d'Erondé sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)[53], et attesté dans l'annuaire téléphonique de 1993 sous la forme Le Moulin des Rond’Elle (!), remotivée d'après le nom de la rivière d'Elle sur laquelle il se trouve. Il s'agit de l’un des surnoms de moulins les plus répandus en France, comparant le moulin à eau à une hirondelle rasant l’eau. Le type le plus fréquent Arondel / Arondeau repose sur l’ancien français arondel, forme diminutive d’aronde « hirondelle ». Les variantes la Rondelle, les Rondelles, le Rondel, etc. représentent des formes déglutinées de l’arondel ou de la variante dialectale normande féminine l’érondelle, quelque peu malmenée par l’étymologie populaire[81].

  • Avec l'appellatif tannerie : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel).

  • Avec l'appellatif normano-picard vaquerie « vacherie, étable (d'où élevage) de vaches » : la Vacquerie.

  • Nom métaphorique évoquant la stérilité du sol : Bapeaume, du composé verbal bat-paumes[82].

  • Avec l'appellatif moine « religieux vivant dans une abbaye » : la Croix aux Moines (référence à l'ancienne abbaye Saint-Vigor).



Toponymes évoquant une voie de communication |



  • Avec l'appellatif rue (au sens de « chemin bordé de maisons; hameau-rue ») + anthroponyme : Rue Dorée.

  • Avec les appellatifs pont, planche « petit pont, passerelle » et , ray « gué » : voir plus haut les toponymes liés à l'eau.



Origine incertaine |




  • Le Bouquetat (noté le Bouque-Eta en 1825/1866[83]). — Ce microtoponyme n'apparaît pas sur les cartes des XVIIe – XVIIIe siècles, mais peut néanmoins être ancien. Situé en lisière de la forêt de Cerisy, il pourrait représenter un toponyme de végétation : on serait en effet tenté d'y voir une variante altérée du type Bouquetot (de l'ancien scandinave bok « hêtre » + topt « domaine rural; village »[84],[85], mais l'absence de formes anciennes interdit d'être affirmatif.


  • Apechon. — Ce nom, qui désigne un moulin sur l'Elle ainsi qu'un chemin proche, est noté [moulin] d'achon sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)[53]. La finale du toponyme semble manifester un traitement normano-picard (-chon est la forme dialectale normande du français -çon ou -sson), mais l'ensemble demeure pour l'instant opaque.



Gentilé |


Le gentilé est Cerisyais.



Histoire |



Antiquité |




Carte des peuples gaulois : Cerisy-la-Forêt se situe dans le territoire des Bajocasses


À la limite des communes de Cerisy et Saint-Jean-de-Savigny se trouve un oppidum vitrifié de type Fécamp appelé Le Castel ou la Butte des Romains[Note 4]. Cette place-forte, située à la frontière entre les Bajocasses ou les Unelles, a pu appartenir à l'un ou l'autre de ces peuples[86],[87]. Une voie romaine passe également à Cerisy[88],[89].



Moyen Âge |


Les plus anciens souvenirs de l'histoire de Cerisy-la-Forêt au Moyen Âge remontent au VIe siècle, alors que la Gaule commence à se christianiser. Vigor, un des premiers évangélistes du Bessin, reçoit du riche seigneur Volusien la terre de Cerisy avec vingt-cinq villages, pour le remercier d'avoir débarrassé la région d'un « serpent horrible qui mettait à mort les hommes et les animaux »[90].


Vers 510, le saint homme construit, à la place d'une table druidique, un monastère ou ermitage dédié à saint Pierre et saint Paul[91].


Au IXe siècle, la Neustrie est envahie par les Vikings. En 891, ils pillent Bayeux, défendue par le comte Bérenger II de Neustrie. Les incursions en terre de Cerisy datent probablement de la même année, avec destruction complète du monastère érigé par Vigor. Rollon, chef normand, obtient du roi Charles III le Simple les pays de Basse-Seine par le traité de Saint-Clair-sur Epte en 911, et le Bessin en 924[91].



Époque moderne |




Abbaye Saint-Vigor autrefois.



La maréchaussée |


La maréchaussée, en 1660, a un rôle prévôtal. De ce fait, elle est implantée dans les villes et villages de garnison. Ainsi, dans les registres d'état civil des XVIe et XVIIe siècles de Cerisy-la-Forêt, plusieurs actes de décès de dragons sont enregistrés. Y figurent aussi quelques actes de mariages de dragons ou de baptêmes de leurs enfants. Ceux-ci nous permettent d'en déduire qu'un corps de cette arme existait alors en cette commune. La Maréchaussée était alors installée dans la ferme de l'abbaye[92].


Cette compagnie de maréchaux était donc dans l'enceinte de l'abbaye, là où les « gens de robes » rendaient la justice. Le cardinal de Mazarin a été abbé commendataire de cette institution religieuse[92].


La salle de justice et sa cellule attenante ont traversé les siècles, subissant invasions et incendies[92].
De la prison de la « Brigade de l'époque », il ne reste plus que le linteau ornant l’entrée sur lequel on peut lire : « Tremblez, tremblez diables d'enfer, aussitôt qu'en prison on vous traînera, vos bras seront liés de lourdes chaines de fer et vous les porterez tels et vous apprendrez à chicaner »[92].


La salle des aveux est contigüe à la salle de justice et à la cellule de l'abbatiale. De nombreux graffitis ornent le mur de la geôle. On remarque qu'il en existe deux niveaux. En effet, au XVIe, les prisonniers portaient comme le rappelle l'avertissement vu précédemment… « de lourdes chaines de fer ». Les prisonniers ainsi très limités dans leurs mouvements, ne pouvaient sculpter qu'à une petite hauteur et que des motifs très simples[92].


Au XVIIe siècle, ils deviennent libres de leurs mouvements dans les cellules, n'ayant plus à supporter les chaînes. Toutefois, la paille, ajoutée jour après jour sur le sol du cachot, entraîna l'élévation du sol. Cette litière n'était pas changée[92].


La conséquence de la liberté de mouvement des prisonniers, associée à l'élévation du sol est nettement visible. En effet, les dessins ou graffitis sont de plus en plus élevés, plus travaillés et expressifs[93],[92].



La sergenterie |




La généralité de Caen en 1774.


La sergenterie de Cerisy est une ancienne circonscription administrative, elle ressortissait en 1612/1636 et 1677 à l'élection de Bayeux, puis elle fut partagée à partir de 1691 entre les élections de Saint-Lô et de Bayeux, qui faisaient toutes deux partie de la généralité de Caen.


Il en est fait mention en 1337 sous la forme latinisée sergenteria de Ceraseio [44], en 1434 sous la forme sergenterie de […] Cherisy [49], en 1612/1636 et 1640 sous la forme sergeanterie de Cerisy [94],[95], et en 1713 sous la forme sergenterie de Cerisy [96].


Elle comprenait 24 paroisses ; en 1735 : Blay, Trévières, Mandeville-en-Bessin, Cottun, Tournières, Le Molay, Saonnet, Bernesq, Tessy, Notre-Dame-de-Blagny, Campigny, Crouay, Baynes, Agy, Rubercy, la Haye-Piquenot, Saint-Martin-de-Blagny, Littry, Noron-la-Poterie, Ranchy, Le Breuil-en-Bessin, Saon, Saint-Paul-du-Vernay. Seule celle de Cerisy passa dans l'élection de Saint-Lô, et plus tard dans le département de la Manche lors de sa création. Toutes les autres paroisses correspondent actuellement des communes situées sur le territoire du Calvados.



Époque contemporaine |




Deux soldats américains aidant une jeune fermière de Cerisy-la-Forêt : cette photo fit la une du journal The New York Times en juin 1944.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cerisy-la-Forêt a abrité des réfugiés cherbourgeois[97].


Le 2 juillet 1944, le général Eisenhower et Omar Bradley sont venus encourager la 2e division d'infanterie américaine « Indian head » au château de la Boulaye[98].



La bataille du moulin des Rondelles |




Plan de la bataille du moulin des Rondelles


Le 12 juin 1944 la 2e division d'infanterie américaine reçut l'ordre de traverser l'Elle. Quand les troupes atteignirent la rive est, ils rencontrèrent une résistance ennemie, qui présageait la fin de l'avancée rapide commencée le 7 juin 1944. Malgré le fait que l'Elle soit une petite rivière facilement franchissable, sa traversée fut durement disputée[99].


Le 12 juin 1944 une première tentative de traversée fut arrêter dès le départ par un feu nourri de mitrailleuses et de mortiers provenant de la rive ouest.
Le 13 juin 1944 les hommes de la Compagnie C du 38e Régiment d'Infanterie reçurent l'ordre de traverser la rivière à cet endroit. La première tentative dans la matinée échoua et ce n'est que dans l'après-midi après la deuxième offensive qu'ils réussirent à atteindre l'autre rive[99].


La dureté des combats provoqua de nombreuses pertes, 10 hommes de la Compagnie C furent tués et 23 autres blessés. Au total, les pertes de la 2e division d'infanterie américaine durant ces 2 jours de combat s'élevèrent à 540 tués, blessés ou disparus[99].


Pendant la deuxième attaque de la Compagnie C le 13 juin 1944, les hommes furent arrêtés par un feu nourri de mitrailleuses. Des mortiers ennemis commencèrent à ajuster leur tir sur les GI. Se rendant compte de la gravité de la situation et réalisant que les obus de mortiers allaient bientôt tomber sur eux, le soldat de première classe Mister, incita les hommes à bouger et continuer leur avance[99].


Il se précipita de sa propre initiative devant les hommes en direction de la rivière. Sachant que ses chances de survie étaient maigres il cria, «Allez, suivez-moi!». Le soldat de première classe Mister chargea droit vers l'ennemi situé en haut de la pente, lorsqu'il fut mortellement touché. Inspirés et encouragés par les actions du soldat de première classe Mister, les hommes de la Compagnie C avancèrent et remportèrent la bataille[99].



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


La commune appartient à la première circonscription de la Manche.
Cerisy-la-Forêt est une commune qui vote majoritairement à droite ainsi que le confirment les dernières élections :



  • Pour l'élection présidentielle de 2012[100], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 32,75 % soit 167 voix, suivi de François Hollande avec 22,35 % soit 114 voix, puis de Marine Le Pen avec 17,65 % soit 90 voix, puis de François Bayrou avec 12,35 % soit 63 voix, et enfin Jean-Luc Mélenchon avec 7,25 % soit 37 voix. Aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %, avec un taux de participation de 83,71 %. Au deuxième tour 55,07 % des électeurs cerisyais ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 44,93 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 85,48 %.

  • Au second tour des élections législatives de 2012[101], 55,22 % des électeurs de Cerisy-la-Forêt ont voté pour Philippe Gosselin (UMP) soit 185 voix, 44,78 % pour Christine Le Coz (PS) soit 150 voix, avec un taux de participation de 55,81 % à Cerisy-la-Forêt.

  • Pour l'élection présidentielle de 2007[102], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,26 % soit 180 voix, suivi de François Bayrou avec 25,43 % soit 132 voix, puis de Ségolène Royal avec 18,30 % soit 95 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 6,74 % soit 35 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %, avec un taux de participation de 86,69 %. Au deuxième tour 57,68 % des électeurs cerisyais ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 42,32 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 84,58 %.

  • Au second tour des élections législatives de 2007[103], 61,71 % des électeurs de Cerisy-la-Forêt ont voté pour Philippe Gosselin (UMP) soit 224 voix, 38,29 % pour Jean-Karl Deschamps (PS) soit 139 voix, avec un taux de participation de 59,48 % à Cerisy-la-Forêt.

  • Aux élections européennes de 2009[104], les deux meilleurs scores à Cerisy-la-Forêt étaient ceux de la liste de la Majorité Présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 75 suffrages soit 34,72 % des suffrages exprimés et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 29 suffrages soit 13,43 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 36,02 %.



Administration locale |


Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[105].


Cerisy-la-Forêt est située dans le canton de Saint-Clair-sur-l'Elle qui comprend 14 communes et 7 555 habitants en 2008.



Liste des maires |


De 1686 à 1791, la commune a dépendu du notariat de Cerisy-la-Forêt[91].


















































Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
?
?
?
 
 
1971
1995
Lucien Godin
 
 
1995
mars 2008
Jean Ledunois
 
Agriculteur
mars 2008[107]
avril 2014
Jocelyne Le Trouit
 
Coiffeuse
avril 2014[108]
en cours
Jean-Pierre Ledouit
 
Retraité



Instances judiciaires et administratives |


Cerisy-la-Forêt est dans le ressort de la cour d'appel de Caen. La commune est dans le ressort des tribunaux de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du tribunal pour enfants de Coutances ; le conseil de prud'hommes est également à Coutances[109].



Politique environnementale |




La sous-espèce cupreonitens de ce Chrysocarabus auronitens est endémique à la forêt de Cerisy.


La hêtraie de Cerisy abrite une espèce endémique, le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt, ces petits insectes nichent pour la plupart du temps dans du bois mort[110],[111]. C'est pourquoi il est strictement interdit de ramasser du bois en forêt et il est conseillé de faire très attention en promenade pour ne pas perturber cette population.



Jumelages |



  • Drapeau de l'Allemagne Scharmede (Allemagne) depuis 1973[112].


Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[113]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[114].


En 2015, la commune comptait 979 habitants[Note 5], en augmentation de 4,48 % par rapport à 2010 (Manche : +0,11 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Le maximum de la population a été atteint en 1806 avec 2 267 habitants.





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 151 2 105 2 267 2 019 2 164 2 167 2 055 2 112 1 995



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 910 1 873 1 858 1 794 1 822 1 770 1 700 1 620 1 532



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 510 1 480 1 357 1 188 1 216 1 175 1 239 1 280 1 189



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 103 1 051 923 941 784 839 900 909 936



























2015 - - - - - - - -
979 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[115] puis Insee à partir de 2006[116].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (26,1 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,9 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :



  • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 25,8 %) ;

  • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 16,7 %, plus de 60 ans = 32,6 %).














































Pyramide des âges à Cerisy-la-Forêt en 2008 en pourcentage[117]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,7 

90  ans ou +

3,7 



9,6 

75 à 89 ans

15,9 



15,5 

60 à 74 ans

13,0 



21,2 

45 à 59 ans

16,7 



20,2 

30 à 44 ans

19,8 



12,0 

15 à 29 ans

12,0 



20,7 

0 à 14 ans

18,8 














































Pyramide des âges du département de la Manche en 2008 en pourcentage[118].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,2 



7,9 

75 à 89 ans

12,1 



14,6 

60 à 74 ans

15,8 



21,9 

45 à 59 ans

20,2 



19,4 

30 à 44 ans

18,4 



17,3 

15 à 29 ans

15,1 



18,6 

0 à 14 ans

17,2 




Enseignement |


La commune de Cerisy-la-Forêt est située dans l'académie de Caen.


Au XIXe siècle, une école est aménagée sur l'emplacement du château de Cerisy-la-Forêt. En 2012, Cerisy-la-Forêt est dotée d'une école primaire et d'une école maternelle[119].


Le collège le plus proche se trouve à Saint-Clair-sur-l'Elle, à 9 km de Cerisy-la-Forêt : le collège Jean Grémillon (en hommage au cinéaste, né en 1901 et qui a grandi à Cerisy-la-Forêt).



Manifestations culturelles et festivités |


Article détaillé : Symposium international de sculpture sur pierre de Cerisy-la-Forêt.

Le marché hebdomadaire se tient chaque mercredi. La date de la fête patronale est le dimanche le plus proche du 14 juillet. L'église est le lieu du feu d'artifice chaque 14 juillet.
Chaque année, depuis 1999, la communauté de communes de l'Elle organise à Cerisy-la-Forêt le Symposium de sculpture[120]. qui a lieu pendant deux semaines au mois de juin.
Depuis sa première édition, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités.
Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont 33 sculpteurs qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe[120].
Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres[120].


De nombreux concerts sont organisés à l'abbaye ainsi que des journées Portes ouvertes pour faire découvrir l'abbatiale.



Santé |


L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Lô, le CHU le plus proche est celui de Caen. La commune dispose également d'une pharmacie[121].



Sports |


L'Association sportive de Bérigny-Cerisy fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[122].
Cerisy-la-Forêt est la ville départ de la route des abbayes (Manche)[123].
Cerisy-la-Forêt est également traversé par le GR de pays 5 et le GR de pays 3. Il y a aussi beaucoup de circuits de randonnée et de VTT sur la commune.



Associations |


La commune est dotée d'une salle des fêtes qui fait office de cinéma. Une séance de cinéma est ainsi organisée une fois toutes les trois semaines à la salle des fêtes de Cerisy entre les mois de septembre et de juin. L'association Omnibus a été à l'origine de cette initiative[124]. Dans cette salle des fêtes sont organisées une partie des festivités municipales récurrentes. Parmi les festivités cerisyaises notables, peut être citée : la Fête du village


Plusieurs activités associatives sont présentes dans la commune (athlétisme, cours d'anglais, percussions, fitness, gymnastique douce, art floral, cours d'italien, initiation à l'anglais, cours de français pour résidents anglophones, ateliers contes, peinture, arts plastiques, atelier cuisine…) ; toutes sont coordonnées au sein de l’association Omnibus
[125].


Sont également basés à Cerisy-la-Forêt : une société de chasse et de pêche, comité des fêtes, association des Curieux de natures et diverses associations.



Médias |



  • Le journal La Manche libre propose dans son édition hebdomadaire quelques pages consacrées au Pays Saint-Lois et donc à l'actualité locale de Cerisy-la-forêt.

  • Le journal Ouest-France évoque régulièrement l'actualité du village.


La commune a aussi son propre journal annuel, L'Écho de l'abbaye.



Cultes |




Portrait d'Auguste Le Roussel, curé de Cerisy-la-Forêt.


Le culte catholique est assuré à Cerisy-la-Forêt à l'ancienne église abbatiale dédiée à saint Vigor. Appartenant au diocèse de Bayeux jusqu'à la Révolution, la commune appartient au diocèse de Coutances et Avranches, au sein de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Saint-Clair-sur-l'Elle et du doyenné du Pays saint-lois[126].



Économie |



Revenu de la population et fiscalité |


Les foyers fiscaux de Cerisy-la-Forêt en 2008 :



  • revenus moyens des ménages imposés : 26 716 € (2 227 €/mois), nombre de foyers fiscaux : 496 ;

  • revenus moyens des ménages non imposés : 13 288 € (1 108 €/mois), nombre de ménages imposés : 213 (42,94 %) ;

  • revenus moyens par ménage : 17 179 € (1 432 €/mois), nombre de ménages non imposés : 283 (57,06 %) ;

  • moyenne de l'impôt par ménage imposé : 456 €, poids de l'impôt pour les ménages imposés : 2 %.



Population active |


La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2008 à 788 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs[127].


La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Cerisy-la-Forêt[Note 6] fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « ouvriers », et dans une moindre mesure des « professions intermédiaires », par rapport à la moyenne de la France métropolitaine. Le reste est occupé par les retraités.



Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)































 
Agriculteurs
Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers

Cerisy-la-Forêt
5,54 %
7,60 %
2,55 %
6,39 %
11,08 %
10,23 %[128]

Moyenne nationale
1,71 %
5,57 %
14,84 %
24,02 %
29,02 %
23,86 %
Sources des données : Insee[129]



Emploi |


La majorité des emplois sont issus de la sphère agro-alimentaire et de l'agriculture. Un ensemble d'entreprises artisanales, de commerces, de services poste, banques, assurances, agences immobilières et d'autres services sanitaires et sociaux en font une commune pôle attractive et dynamique[130].



  • la Sorapel qui emploie 125 salariés

  • la maison de retraite qui emploie une trentaine de salariés[131]



Entreprise |


Siège social de la Sorapel (Société ouvrière régionale pour les applications de l'électricité) qui emploie 125 personnes (hors intérimaires) dans la construction de réseaux dans l'ouest de la France[132].



Commerce, agriculture et tourisme |



Commerce |


Cerisy-la-Forêt dispose d'un équipement commercial de proximité (supérette, bar-tabac, boucherie, boulangerie…). La commune dispose également d'une agence postale et d'une agence bancaire[133].



Agriculture |


À Cerisy-la-Forêt on pratiquait autrefois la pomiculture, ces cultures ont disparu dans les années 1950, remplacées par l'élevage bovin pour le lait et la culture de maïs et de blé. L'agriculture ne représente aujourd'hui qu'environ 8,2 % des emplois de la commune[134], mais outre qu'elle est l'activité traditionnelle du village, elle y joue encore un rôle important à côté du tourisme, de l'artisanat et des services. Les vingt-six exploitations agricoles de Cerisy-la-Forêt participent aussi par leur activité à l'entretien des paysages, au maintien de la qualité de vie et à l'attrait touristique de la commune.



Tourisme |


Le tourisme commence à se développer à Cerisy-la-Forêt dans les années 1950, à partir de l'abbaye, et aussi de la forêt. La présence de Centre de vacances ou de loisirs[135] à Cerisy-la-Forêt a aussi favorisé l'activité locale. Le tourisme s'appuie aujourd'hui sur la qualité des paysages, qui allient prairies, forêts et zones humides, entre la forêt de Cerisy-la-Forêt et la vallée de la Vire. Le territoire communal est propice à la pratique de la randonnée pédestre ou équestre et du VTT. Cerisy-la-Forêt compte quelques gîtes et chambres d'hôtes[136].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Édifices religieux |


L'église abbatiale Saint-Vigor des XIe et XIIe siècles est classée aux Monuments historiques[137]. Sa chapelle Saint-Gerbold est connue sous le nom de chapelle de l'Abbé.


Il existe quatre chapelles sur le territoire communal : celle de Saint-Gerbold date de 1260, la chapelle du château de la Boulaye, construite vers le XVIIIe siècle, la chapelle du château de la Couespellière, et la chapelle Saint-Hubert.
Il existait de nombreuses chapelles à Cerisy-la-Forêt, mais beaucoup ont été démolies pendant la révolution comme la chapelle de l'Épine.
Dans les croyances populaires normandes, c’est aux carrefours que se retrouvent, pour célébrer leurs sabbats, diables et sorcières. C’est donc dans un désir de conjuration que le monde chrétien a multiplié aux carrefours les croix et les calvaires, on a donc érigé dans le bourg un calvaire.




Architecture civile |


La commune de Cerisy-la-Forêt compte également un monument aux morts situé au cœur du cimetière, les lavoirs de Cantilly, du Pont-Tannerie, de la Joitière et du Pont-Claudel ainsi que plusieurs fontaines à eau[138]. Il existe aussi plusieurs châteaux comme le château de la Boulaye connu pour avoir été le QG de Dwight Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale[139], mais aussi le château de la Couespellière, le château de l'abbaye, le manoir de l'Elle, le manoir des Rocher[140], la ferme fortifiée de la Hunaudière, du Castel et de Longré ainsi que de nombreuses batisses du XVIIe siècle et des moulins comme le moulin des Rondelles où eut lieu le combat du moulin des Rondelles marqué par la perte de dix soldats américains[141], le moulin d'Apechon.



Les halles 



Autrefois à Cerisy se dressaient deux halles, la halle au grains et la halle au beurre, elles avaient un rôle important dans l’essor du commerce local. La Halle aux grains fut détruite lors des bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.




Autres monuments |




Stèle du Moulin des Rondelles



  • Stèle du moulin des Rondelles, commémorant les combats et la perte de dix soldats américains le 13 juin 1944[142].


  • Tumulus.



Monuments disparus |



  • L'ancienne voie romaine reliant Coutance à Bayeux passe sur le territoire de la commune[143].

  • Un ancien moulin à vent (en ruine)



Les souterrains de l'abbaye |


Comme pour les châteaux, les abbayes étaient pourvues de tout un réseau de souterrains. Leur fonction première à Cerisy était le collectage des eaux pluviales et usées, c'est-à-dire un système d'égout. En fonction secondaire, ils servaient à se cacher, à s'enfuir, à tenir au frais certaines denrées, voire des revenus qui pouvaient ainsi échapper à la perception réglementaire des abbés commendataires[91].



Lieux culturels |


Toutes les trois semaines l'association Omnibus organise des séances de cinéma dans la salle des fêtes.
La commune dispose également d'une bibliothèque.




Parc des sculptures



Patrimoine naturel |


La commune de Cerisy-la-Forêt comprend de nombreux espaces naturels protégés, notamment la forêt qui est classée réserve naturelle et Natura 2000. La forêt est aussi classée en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), tout comme la vallée de l'Elle[144].



Le Symposium des sculptures |


Le symposium international de sculpture sur pierre est une manifestation artistique, organisée chaque année à Cerisy-la-Forêt dans la Manche.


Depuis sa première édition en 1999, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités. Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont 33 sculpteurs qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe1. Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres .



La forêt |


Article détaillé : Forêt de Cerisy.



Forêt domaniale


La hêtraie de Cerisy-la-Forêt est composée de 15 % de prairies semi-naturelles humides, constituées de marais et de prairies mésophiles améliorées, 73 % de forêts caducifoliées et 12 % d'eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes)[145]. On peut y apercevoir des cervidés tels que cerfs, chevreuils, mais également des sangliers, blaireaux, renards. Il est donc conseillé de faire très attention en promenade à ne pas perturber cette population mais aussi en voiture pour ne pas percuter un animal, les accidents n'étant pas rares[146].


Les oiseaux et autres rapaces sont divers et variés en forêt de Cerisy. Les amphibiens et les insectes sont aussi une richesse de cette forêt et notamment le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt[110],[111]. La forêt de Cerisy est composée à 75 % de hêtre, 12 % de chêne et 3 % de pin sylvestre. On trouve aussi de nombreuses autres espèces d'arbres telles que le bouleau, le châtaignier, l'aulne glutineux… des arbustes : le houx, le fragon (protégé en forêt de Cerisy), le noisetier… et de nombreuses fleurs : l'euphorbe des bois, la digitale pourpre, l’anémone des bois…



La borne royale





La borne royale.


On peut découvrir à Cerisy une borne royale du XVIIIe siècle gravée d’une fleur de Lys qui délimitait le domaine royal.



Cerisy-la-Forêt et la littérature |


Article détaillé : Le Roman de Renart.

Le Roman de Renart fut composé de 1174 à 1250 par plusieurs auteurs, dont notamment Richard de Lison, un clerc qui raconte de manière romancée des faits d'intérêt local ayant pour décor la paroisse du Molay :



« Renart se dirige vers le bois du Vernay mais lorsqu'il rencontre l'abbé Huon et sa meute, il retourne sur ses pas après avoir franchi deux fois la Siette et le Drôme. Il rencontre Tibert le chat étendu sur un rocher dans le bois du Molay, tous deux décident de prendre la direction du Vernay pour aller chercher fortune dans l'enclos de Guillaume Bacon, « loing del castel desos la ville ». Or voici que survient ledit Guillaume Bacon, seigneur du lieu, Renart prend un chemin de traverse, Tibert grimpe sur un chêne. Bientôt se joint aux chasseurs, le prêtre du Breuil-en-Bessin qui fait route vers Saint-Martin-de-Blagny. Tibert réussit à s'enfuir « tot le chemin de Blagnié ». À hauteur de Tournières, entre la Chênée (hameau de Cerisy-la-Forêt) et la lande de Bernesq, il rencontre Renart qui n'en croit pas ses yeux. Il lui annonce son intention de l'emmener avec lui à Saint-Martin à « Blaengnié » où il diront l’office… »




Personnalités liées à la commune |




  • Aimé-Victor-François Guilbert (1812-1889), cardinal, né à Cerisy-la-Forêt.


  • David la Terreur (1761-1796), chef de bande de chauffeurs, né à Cerisy-la-Forêt.


  • Germain Habert de Cérisy, abbé de Cerisy.


  • Jean Grémillon (1901-1959), réalisateur et scénariste, a passé son enfance à Cerisy-la-Forêt.



La famille de Sallen |


La maison de Sallen fut une famille de seigneurs, dont l'origine remonte à Thomas de Sallen, fondateur du Château des Rochers à Cerisy-la-Forêt. Ils possédèrent la seigneurie de seigneur de Monts-en-Bessin, de Silly, de la Haye-Piquenot, de la Saint Clérière, des Rochers, de Littry, de Bernières, Estry, la Quièze, Blagny et Baynes, près de Bayeux[147].







Blason de la famille de Sallen


La famille de Sallen porte :



d'azur, à la fasce d' argent, accompagnée de 3 annelets de même[148].





Notes et références |



Notes |




  1. Variante de Cæsarius, dérivé de Cæsar. Ce nom, attesté en tant que gentilice, fut porté par plusieurs saint Césaire, dont un célèbre évêque d'Arles.


  2. Ce nom pourrait éventuellement reposer sur le mot malard, « canard domestique mâle » en patois normand, et désigner un lieu y a des canards; cependant, l'explication par l'anthroponyme est plus probable.


  3. D'après un lieu-dit Apechon, d'origine incertaine.


  4. L'oppidum aurait été construit à l'emplacement d'un tumulus.


  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.


  6. Y compris les actifs sans emploi.



Références |



  • Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)



  1. Population municipale 2015.


  2. a b c d e et f
    « CERISY-LA-FORET [50 - MANCHE] [Code INSEE - 50110] », sur Géoportail, le portail des territoires et des citoyens (consulté le 26 mai 2012).




  3. « couche « Limites administratives » activée », sur Géoportail, le portail des territoires et des citoyens (consulté le 26 mai 2012).



  4. Géoportail, « Carte hydrographique de Cerisy-la-Forêt » .


  5. Réserve naturelle nationale Forêt domaniale de Cerisy (FR3600028) sur le site de l’INPN.


  6. ZNIEFF 250006468 - Forêt de Cerisy sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.



  7. « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le 17 avril 2012) (archive Wikiwix).



  8. climat de la Manche sur le site de Météo-France


  9. a et bDonnées de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant la ville de Caen


  10. « Météo Passion - Carte de l'ensoleillement annuel en France » (consulté le 30 avril 2011)



  11. « Schéma cantonal de transport scolaire », sur Conseil général de la Manche (consulté le 27 octobre 2012).



  12. « Évolution et structure de la population », sur le site de l'Insee (consulté le 12 juin 2012).


  13. a b c d e f et gFrançois de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 95.


  14. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 194, § 64.


  15. Ibid., p. 255, § 99.


  16. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 436, § CCLXXXVII.


  17. Ibid., p. 483, § CCCXXXIX.


  18. Wace, Roman de Rou, édition de Frédéric Pluquet, Rouen, Frère ed., 1827, t. II, p. 17, v. 8728.


  19. Benoît de Sainte-Maure, Chronique des ducs de Normandie (~1175), édition de Francisque Michel, in Collection des documents inédits, Imprimerie Royale, Paris, vol. II, 1838, p. 511, v. 30052.


  20. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 1a.


  21. Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, p. 5.


  22. Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 2b.


  23. Ibid., p. 24a.


  24. Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 61a.


  25. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 69a.


  26. Ibid., p. 80b.


  27. Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. II, 1844, p. 293.


  28. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 38a.


  29. Ibid., p. 84b.


  30. Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 176a.


  31. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 33a, § 211.


  32. Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au XIIIe siècle, Paris, 1864, p. 59, § 234.


  33. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 404, § 268.


  34. Léopold Delisle, Recueil de jugements…, p. 121, § 512.


  35. Ibid., p. 180, § 793.


  36. Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 166b, § 742.


  37. Ibid., p. 176a, § 769.


  38. Ibid., p. 208a, § 878.


  39. Ibid., p. 267b, § 1033.


  40. Julie Fontanel, op. cit., p. 385, § 247.


  41. Pouillé du Diocèse de Coutances, (1332), in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 292 F.


  42. Ibid., p. 305B.


  43. Pouillé du Diocèse de Rouen, (1337), in Auguste Longnon, op. cit., p. 1B.


  44. a et bLéopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 162, § 73.


  45. Pouillé du Diocèse de Bayeux (Livre Pelut), (~1350), in Auguste Longnon, op. cit., p. 96C.


  46. Ibid., p. 132 F.


  47. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 376E.


  48. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 256b.


  49. a et bSiméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 38, § CLII.


  50. Comptes de la débite du diocèse de Bayeux pour 1494, in Auguste Longnon, op. cit., p. 139C.


  51. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 733.


  52. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.


  53. a b c et dG. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].


  54. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].


  55. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.


  56. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].


  57. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.


  58. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.


  59. a et bCarte de Cassini.


  60. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.


  61. Site Cassini.


  62. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.


  63. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979, p. 625, § 2949.


  64. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 74b, § 180.


  65. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 162a.


  66. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVII (mars 1967), § 620.


  67. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 62a.


  68. La référence donnée est « Morlet II », c'est-à-dire Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. II (les noms latins ou transmis par le latin), 1972.


  69. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 89a.


  70. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 545, § 8845.


  71. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Picard, Paris, 1979, p. 102 s. n. Longroy; cet élément roman est une survivance du gaulois ritu « gué ».


  72. René Lepelley, op. cit., p. 161b s. n. Longroy.


  73. FEW XIV, p. 92a.


  74. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 121.


  75. Ernest Nègre, op. cit., p. 279, § 4043.


  76. René Lepelley, op. cit., p. 133a.


  77. Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, collection d’Anville, cote 00260 B].


  78. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 143a s. n. Cantillac.


  79. Marie-Thérèse Morlet, op. cit., p. 53a.


  80. Ernest Nègre, op. cit., p. 547, § 8874.


  81. Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : les noms de moulins dans la Manche », Histoire et Traditions Populaires, no 80, décembre 2002, p. 53-61; Dominique Fournier, « Surnoms de moulins en Normandie », in Bulletin de la Société historique de Lisieux n° 60 (juin 2006), p. 52-81.


  82. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 51b. — Signe de désespoir devant un sol ingrat, selon les auteurs ; cela dit, il peut très bien s'agir ici d'un transfert toponymique.


  83. Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).


  84. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de l’Eure, Picard, Paris, 1981, p. 74.


  85. René Lepelley, op. cit., p. 75b.


  86. Jean-Dominique Vernioles, « Contribution à la caractérisation du type d’occupation des sols à partir des propriétés magnétiques : cas des sites de Montfarville et de Cerisy-la-Forêt (Basse Normandie) » (consulté le 11 octobre 2012)


  87. Pierre Leconte, « L'oppidum de Saint-Jean-de-Savigny », 2003(consulté le 11 octobre 2012)


  88. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, 28, Paris, 1761(lire en ligne), p. 480


  89. « Cerisy-la-Forêt - L'abbatiale », sur Philippe Gavet


  90. « Abbaye de Cerisy »


  91. a b c d et e« Abbaye de Cerisy »


  92. a b c d e f et g« Maréchaussée de Cerisy »


  93. a et bArchives départementales de la Manche


  94. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620]


  95. Rôle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640, Bulletin Héraldique de France, 1890-1892, p. 19b.


  96. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].


  97. « Ina »


  98. « Flickr »


  99. a b c d et e
    « Theodore Mister », sur Military Times (consulté le 5 mars 2013).



  100. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur Ministère de l'Intérieur, 2012(consulté le 10 juin 2012)


  101. Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 25 novembre 2012.


  102. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27 avril 2012.


  103. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27 avril 2012.


  104. Résultats de l’élection européenne de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 28 avril 2012.


  105. « Cerisy-la-Forêt (50680) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 24 mai 2014)


  106. « Liste des notaires de la Manche par ordre alphabétique », sur Archives départementales de la Manche (consulté le 14 juillet 2012)


  107. « Jocelyne Letrouit brigue un second mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 24 septembre 2016)


  108. « Jean-Pierre Ledouit est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 24 septembre 2016)



  109. « Les tribunaux de Coutances », sur site du Ministère de la Justice, 1er décembre 2009(consulté le 29 avril 2012).



  110. a et bLa Normandie, Coll. La bibliothèque du naturaliste, pages 222, 223, Delachaux et Niestllé SA, Lonay (Suisse), 2003, (ISBN 2-603-01295-9).


  111. a et b« Le réseau des réserves naturelles de Basse-Normandie », sur le site du centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Cotentin, géré par l'association « Vivre en Cotentin » (consulté le 11 mai 2012).



  112. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des affaires étrangères (consulté le 11 mai 2012).



  113. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  114. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  115. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  116. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.



  117. « Évolution et structure de la population à Cerisy-la-Forêt en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 avril 2012).




  118. « Résultats du recensement de la population de la Manche en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 avril 2012).




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    « Symposium de Cerisy-la-Forêt », sur La Manche Libre (consulté le 1er février 2013).



  121. « La pharmacie »


  122. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS de Bérigny-Cerisy » (consulté le 24 septembre 2016)


  123. Site de Mancherandonnées.


  124. « Ouest-France »


  125. « Omnibus »


  126. Site du Diocèse de Coutances-et-Avranches


  127. « INSEE »


  128. « Mes communes »


  129. « INSEE »


  130. Source : Rapport de l'INSEE, La Basse-Normandie entre villes et campagnes, [PDF] (disponible en ligne).


  131. « ouest France »


  132. « Sorapel.fr - Historique » (consulté le 10 juillet 2011)


  133. « Commerces de Cerisy-la-Forêt », sur Nomao


  134. « Fiche complète de Cerisy-la-Forêt »


  135. « Centre de loisir de Cerisy-la-Forêt »


  136. « Gites de France »


  137. « Ancienne abbaye », notice no PA00110359, base Mérimée, ministère français de la Culture


  138. « Petit Patrimoine », sur Cerisy-la-Forêt


  139. « le 2 juillet à Cerisy-la-Forêt visite d'Eisenhower et Bradley au PC de la 2nd US ID devant le château de La Boullaye », sur Flickr


  140. « Cerisy-la-Forêt », sur Archives de la Manche


  141. « Moulin des Rondelles », sur Ouest-France


  142. « Ouest-france.fr - Commémoration franco-américaine au Moulin des Rondelles - Cerisy-la-Forêt » (consulté le 1er juillet 2011)


  143. « Philippe Gavet »


  144. Géoportail


  145. « Hêtraie de Cerisy », sur Natura 2000


  146. « Forêt de Cerisy », sur Maison de la Forêt et du Tourisme


  147. « Famille de Sallen »


  148. « Famille de Sallen » (consulté le 5 mars 2013)



Annexes |


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Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



  • Albert Desile, « L'abbaye de Cerisy-la-Forêt libérée de ses entraves », La Manche Libre, 30 juin 1957.

  • J.-L. Dufresne, « Les comportements amoureux d'après les registres de l'Officialité de Cerisy-la-Forêt (14e/15e s.)», Bulletin philologique et historique, 1973.


  • Pierre Héliot, Cerisy-la-Forêt, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1959

  • Baylé, Maylis. " Cerisy-la-Forêt, abbatiale Saint-Vigor ", in L'Architecture normande au Moyen Âge, t. 2. Edit. Corlet et Presses Universitaires de Caen, 1997

  • Musset, Lucien. " Cerisy-la-Forêt ", in Normandie Romane, t.1 ; Éditions Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1967

  • Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Caen, Mancel, 1825(lire en ligne), « Abbaye de Cerisy », p. 80-94

  • André Rhein, L'église abbatiale de Cerisy, t. II, 1969



Articles connexes |


  • Liste des communes de la Manche


Liens externes |


  • Résumé statistique de Cerisy-la-Forêt sur le site de l'Insee



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