Genève





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Genève
De haut en bas et de gauche à droite : palais des Nations, jet d'eau, laboratoire du CERN, Genève et le Léman.

Blason de Genève
Blason


Drapeau de Genève
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la Suisse Suisse

Canton

Drapeau du canton de Genève Genève

Localité(s)

Quartiers de Genève

Communes limitrophes

Carouge, Chêne-Bougeries, Cologny, Lancy, Le Grand-Saconnex, Pregny-Chambésy, Vernier, Veyrier

Maire

Sami Kanaan (PS)
2018-2019

NPA
1200–1209, 1211, 1215, 1240, 1289

N° OFS
6621
Démographie

Gentilé
Genevois

Population
permanente
200 548 hab. (31 décembre 2017)
Densité 12 589 hab./km2
Géographie

Coordonnées

46° 12′ 00″ nord, 6° 09′ 00″ est

Altitude
373,6 m
Min. 369 m
Max. 458 m

Superficie
15,93 km2
Divers

Langue

Français
Localisation

Localisation de Genève
Carte de la commune dans sa subdivision administrative.


Géolocalisation sur la carte : canton de Genève



Voir sur la carte administrative du Canton de Genève

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Genève





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Genève





Géolocalisation sur la carte : Suisse



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City locator 14.svg

Genève





Liens

Site web

www.ville-geneve.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]


Genève est une ville suisse située à l’extrémité ouest du Léman. Elle est la deuxième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich. C'est le chef-lieu et la commune la plus peuplée du canton de Genève. En septembre 2017, la ville comptait 203 764 habitants[3]. Son aire métropolitaine, ou aire urbaine, forme une agglomération transfrontalière : le « Grand Genève », qui s'étend sur le canton de Vaud et les départements français de l'Ain et de la Haute-Savoie, pour une population totale, selon les critères retenus, allant de 605 000[a] à 946 000 habitants[4]. L'agglomération genevoise stricto sensu compte 579 227 habitants dans sa partie suisse au 1er janvier 2016[5], selon l'Office fédéral de la statistique. L'emblème de la ville est son jet d'eau culminant à 140 m.


Avec 23 organisations internationales et plus de 250[6]organisations non gouvernementales (ONG), Genève est la ville qui accueille le plus d'organisations internationales au monde[7]. Le siège européen des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), font partie de ces organisations internationales.


Genève et New York sont les deux centres de coopération internationale les plus importants du monde, Genève étant le plus important en nombre de réunions[8]. L'Office des Nations unies à Genève (ONUG) est le centre de diplomatie multilatérale le plus actif du monde[9] et il a été le théâtre de nombreuses négociations historiques.


Genève est la deuxième place financière du pays après Zurich. Elle est considérée comme la plus importante au monde en matière de gestion de fortune privée trans-nationale[10] et s’impose entre autres comme la première place mondiale pour le négoce du pétrole devant Londres[11]. Du fait de son rôle à la fois politique et économique, elle fait partie des « villes mondiales ». Selon une étude de 2011 menée par Mercer Consulting[12], Genève est une des métropoles qui offre la meilleure qualité de vie au monde. La ville est aussi connue comme une des plus coûteuses, en culminant chaque année au classement des villes les plus chères du monde[13],[14], ce qui fait que les ménages genevois disposent en 2016[15], à revenu égal, du revenu disponible le plus bas de Suisse ; ceci est cependant très largement compensé par un revenu brut moyen (et médian) parmi les plus élevés de Suisse[16],[17].


La langue officielle de la ville est le français. Genève enregistre 3,05 millions de nuitées en 2017[18], ce qui contribue à sa caractéristique de « ville mondiale ».




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Site


    • 1.2 Climat


    • 1.3 Géographie administrative


    • 1.4 Via Gebennensis




  • 2 Histoire


    • 2.1 Antiquité


    • 2.2 Moyen Âge


    • 2.3 Réforme


    • 2.4 XVIIIe siècle


    • 2.5 XIXe siècle


    • 2.6 XXe siècle




  • 3 Héraldique


  • 4 Toponymie


  • 5 Architecture et urbanisme


    • 5.1 Monuments


    • 5.2 Édifices religieux


    • 5.3 Édifices publics


    • 5.4 Espaces verts


      • 5.4.1 Cité-Centre


      • 5.4.2 Rive gauche


      • 5.4.3 Rive droite






  • 6 Démographie


  • 7 Culture


    • 7.1 Musées


    • 7.2 Arts


    • 7.3 Peinture et sculpture


    • 7.4 Art culinaire


    • 7.5 Évènements


    • 7.6 Traditions




  • 8 Enseignement


  • 9 Administration


    • 9.1 Pouvoir exécutif (législature 2015-2020)


      • 9.1.1 Évolution partisane




    • 9.2 Pouvoir législatif (législature 2015-2020)


    • 9.3 Droits populaires




  • 10 Ville internationale


  • 11 Accords de coopération


  • 12 Économie


  • 13 Transports


    • 13.1 Transport aerien


    • 13.2 Transport ferroviaire


    • 13.3 Transport en commun


    • 13.4 Transport routier


    • 13.5 Reseau cyclable




  • 14 Énergie


  • 15 Infrastructures sociales


    • 15.1 Hôpitaux


    • 15.2 Associations




  • 16 Médias


  • 17 Sports


    • 17.1 Athlétisme


    • 17.2 Basket-ball


    • 17.3 Football


    • 17.4 Hockey sur gazon


    • 17.5 Hockey sur glace


    • 17.6 Handball


    • 17.7 Handisport


    • 17.8 Natation


    • 17.9 Tennis


    • 17.10 Voile


    • 17.11 Volley-ball




  • 18 Genève dans les arts


    • 18.1 Littérature


    • 18.2 Bande dessinée


    • 18.3 Peinture


    • 18.4 Cinéma et télévision


    • 18.5 Musique


    • 18.6 Jeux vidéo




  • 19 Cimetières


    • 19.1 Plainpalais


    • 19.2 Châtelaine


    • 19.3 Saint-Georges


    • 19.4 Petit-Saconnex




  • 20 Notes et références


    • 20.1 Notes


    • 20.2 Références




  • 21 Voir aussi


    • 21.1 Bibliographie


    • 21.2 Articles connexes


    • 21.3 Liens externes







Géographie |




Panorama de la rade de Genève.



Site |




La Pointe de la Jonction à Genève - Le Rhône et l'Arve.


Genève s'étend à l'extrémité sud-ouest du Léman, sur les deux rives du Rhône, au centre d'une cuvette encadrée par des montagnes qui se trouvent toutes sur territoire français : les Voirons, le Salève, le Môle, le Vuache (département de la Haute-Savoie) et le massif du Jura (partie située dans le département de l'Ain). Dans la rade de Genève se situent les pierres du Niton, deux rochers émergeant du Léman et datant de la dernière ère glaciaire. L'un d'eux est choisi par le général Guillaume-Henri Dufour comme niveau de mesure pour déterminer l'altitude de Genève, ainsi que comme point de référence du calcul de toutes les altitudes en Suisse[19]. Genève fait partie du sillon alpin, un territoire géographique qui s'étend jusqu'à Valence, à 244 kilomètres au sud-ouest.


La vieille ville, constituée des quartiers de Cité-centre et de Saint-Gervais, s'est formée sur et autour d'une colline sur la rive gauche du lac et de part et d'autre du Rhône autour de l'Île. Cette colline constitua dès la Préhistoire un refuge naturel protégé par le lac, le Rhône, l'Arve, des marécages et des fossés à l'est. La ville s'étend au XIXe siècle après la démolition des fortifications (1850-1880).


En 2000, la commune obtient le prix Wakker de la Ligue suisse du patrimoine national pour son concept de réaménagement des berges du Rhône et de son environnement urbain immédiat. Le projet appelé « Fil du Rhône » est alors progressivement mis en œuvre.


Selon l'Office fédéral de la statistique, Genève mesure 15,95 km2[2]. 92,1 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 1,5 % à des surfaces agricoles, 3,1 % à des surfaces boisées et 3,2 % à des surfaces improductives.



Climat |






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Glace sur la rade à la suite d'une bise soutenue.


Genève avec un climat tempéré, est influencée par l’Atlantique, ce qui a pour conséquence de modérer le climat. Les étés y sont agréablement chauds, et les hivers plutôt froids. Genève, à l’instar d’une grande partie de l’Europe, a tendance à se réchauffer (+1,2 °C d’augmentation de la température moyenne annuelle entre 1960-1990 et 1989-2011). L’ensoleillement y est également en nette augmentation, on constate ainsi 13,5 % d’ensoleillement en plus entre la période 1960-1990 (1 492 heures d'ensoleillement annuel moyen) et la période 1989-2011 (1 694 heures d'ensoleillement annuel moyen). Les précipitations sont plutôt bien réparties tout au long de l’année, avec toutefois une réduction des jours avec précipitations en été.


Genève, ville densément urbanisée, connaît le phénomène de chaleur urbaine. Ainsi, les températures ressenties en centre-ville, sont supérieures à celles enregistrées à l'aéroport de Genève-Cointrin.


Pendant l'hiver, on peut observer plusieurs jours sans dégel. Lorsque la bise se met à souffler, la sensation de froid est accentuée et peut rendre parfois les conditions assez rudes. Il arrive que le soleil soit masqué par des stratus ou par le brouillard. On en observe plusieurs jours par mois en hiver. Les Alpes avoisinantes reçoivent en général une quantité substantielle de neige et les stations de ski se trouvent à une heure de route. Dès le mois de mars, les températures augmentent et deviennent presque estivales fin mai. Les précipitations s'intensifient et prennent souvent un caractère orageux au cours du mois de mai. Les étés sont plutôt chauds, propices à la baignade dans le lac. Les matinées restent, quant à elles, relativement fraîches. Durant la saison, les pluies se font moins fréquentes mais plus intenses. C'est en effet la saison des orages exceptionnellement accompagnés de grêle. Genève est avec Sion, la région ayant le plus de journées tropicales en Suisse (température atteignant au moins 30 °C la journée). Le temps est encore estival début septembre, mais il se refroidit ensuite pour devenir hivernal fin novembre. Le record absolu de température maximale a été battu avec 39,7 °C le 7 juillet 2015[20]. Les chutes de neige surviennent en général à partir de fin novembre et jusqu'en mars, mais parfois dès fin octobre et jusqu'à fin mai (comme en 1935). Les vagues de froid peuvent être parfois extrêmement fortes, le record absolu de froid ayant été établi en janvier 1838 avec −25,3 °C[21].






































































































































































































































































Relevé météorologique 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −1 1,6 4,8 9,1 12,3 14,4 14 10,8 7,4 2,4 0,1 6,2
Température moyenne (°C) 1,5 2,5 6,5 9,7 14,2 17,7 20,2 19,5 15,4 11,1 5,5 2,6 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,5 6,3 11,2 14,9 19,7 23,5 26,5 25,8 20,9 15,4 8,8 5,3 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−25,3
15.01.1838
−18,3
14.02.1929
−13,3
04.03.1965
−5,5
12.04.1837
−2,3
02.05.1836
1,3
04.06.1962
3
07.07.1962
0,8
05.08.1844
−1,9
30.09.1843
−6,6
28.10.1869
−10,9
27.11.1989
−23,3
21.12.1859

−25,3
15.01.1838
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
13.01.1920
20,6
22.02.1903
24,9
22.03.1990
27,5
15.04.1904
33,9
24.05.2009
36,5
25.06.2003
39,7
07.07.2015
37,6
13.08.2003
34,8
05.09.1906
27,3
06.10.1977
23,2
03.11.1924
20,8
23.12.1909

39,7
07.07.2015
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 4,4 2 0 0 0 0 0 0 0 0,4 2,2 9
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,4 3,6 12,4 20,2 17,7 5,4 0,3 0 0 60
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,2 2,6 6,7 5,4 0,1 0 0 0 15
Ensoleillement (h) 59 88 154 177 197 235 263 237 185 117 66 49 1 828
Précipitations (mm) 76 68 70 72 84 92 79 82 100 105 88 90 1 005
dont neige (cm) 10,8 8,1 2,8 0,2 0 0 0 0 0 0 2,8 7,4 32,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
70,4
27.01.1979
81
21.06.1997
81,5
24.07.1972
76,1
07.08.1978
85,2
09.09.1993
70,2
07.10.2014
93,5
14.11.2002

93,5
14.11.2002
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 9,5 8,1 9 8,9 10,6 9,3 7,6 7,9 8,1 10,1 9,9 10 109
Humidité relative (%) 81 76 69 67 69 66 64 67 73 79 81 81 73
Nombre de jours avec neige 2,5 2 0,9 0,1 0 0 0 0 0 0 0,7 2 8,2

Source : MétéoSuisse (normes), Météo-climat (records)

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

4,5

−1,3

76


 

 

 

6,3

−1

68


 

 

 

11,2

1,6

70


 

 

 

14,9

4,8

72


 

 

 

19,7

9,1

84


 

 

 

23,5

12,3

92


 

 

 

26,5

14,4

79


 

 

 

25,8

14

82


 

 

 

20,9

10,8

100


 

 

 

15,4

7,4

105


 

 

 

8,8

2,4

88


 

 

 

5,3

0,1

90

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

















































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Température moyenne

(°C)



Genève
1 828 1 005 8
10.5

Zurich
1 531 1 054 20 9

Lausanne
1 872 1 153 10 11

Lugano
2 069 1 559 4 12

La Chaux-de-Fonds
1 710 1 441 45 6

Source : « Tableaux des normes 1981-2010 », MétéoSuisse




Géographie administrative |




Logo de la ville de Genève.


La commune de Genève s'est constituée sous sa forme actuelle en 1930, au moment de la fusion des communes de Genève (Genève-Cité), de Plainpalais, des Eaux-Vives et du Petit-Saconnex. Un projet supprimant la commune et mettant la ville sous la tutelle du canton échoue devant le peuple genevois en décembre 1926. Après la fusion, quatre arrondissements (portant les noms des anciennes communes) sont maintenus jusqu'en 1958, date à laquelle, avec le processus de dépeuplement du centre de la ville et de déplacement de la population à sa périphérie, ils sont supprimés.


Il apparaît, au début du XXIe siècle, qu'une distinction des tâches de la ville et de celles du canton n'est toujours pas clairement réalisée. Dans ce contexte, le Conseil d'État propose en 1999 une fusion entre ville et canton mais la ville, gérée par une majorité de gauche opposée à celle du gouvernement genevois, refuse la démarche au nom de l'autonomie municipale.


La ville de Genève reste toutefois subdivisée en quatre sections : Cité, Plainpalais, Eaux-Vives et Petit-Saconnex. Alors que l'Office fédéral de la statistique recense au niveau fédéral les communes en Suisse, c'est l'administration cantonale genevoise qui se charge du découpage des communes genevoises (sous-secteurs)[22].


Plan des quartiers de la ville de Genève (secteurs et sous-secteurs)[23].














































































































Section
Code de l'OFS[24]

Quartiers appelés Secteurs
statistiques (selon l'OCSTAT)

Habitants
fin 2015
Autres quartiers (sous-secteurs)

Cité
6621001

Cité - Centre
6 720
Hollande (quartier des banques) - Les Rues-Basses - Rive - Les Tranchées - Saint-Léger - Les Bastions - Cité - Bourg-de-Four
6621002

Saint-Gervais - Chantepoulet
4 474
Seujet - James-Fazy - Cornavin - Les Bergues
6621003
Délices - Grottes
13 806
Prairie - Cropettes - Montbrillant
6621004

Pâquis - Navigation
10 650
Mont-Blanc - Wilson

Plainpalais
6621011

Champel - Roseraie
17 968
Hôpital - Malombré - Parc Bertrand - Miremont - Les Falaises - Les Crêts-de-Champel - Le Bout-du-Monde - Tour-de-Champel - La Colline
6621012
La Cluse - Philosophes
16 050
Augustins - Les Minoteries
6621013

Jonction - Plainpalais
15 704
Coulouvrenière - Rois - Les Savoises - Plaine de Plainpalais - Du-Bois-Melly - Ansermet - Village-Suisse
6621014

Bâtie - Acacias
4 835
Saint-Georges - La Queue-d'Arve - Les Vernets - Parc des Acacias - Boissonnas - Le Royer

Eaux-Vives
6621021
Eaux-Vives - Lac
20 578

Pierres du Niton - La Grange - Frontenex - Les Allières - Les Vollandes - Villereuse - Montchoisy - Jargonnant
6621022
Florissant - Malagnou
15 018
De Beaumont - De Roches - Belmont - La Grande-Boissière - La Petite-Boissière - La Florence - Eugène-Pittard - Krieg - Contamines

Petit-Saconnex
6621031

Sécheron - Prieuré
6 923
Mont-Repos - Valais
6621032

O.N.U. (Nations) - Rigot
2 088
Le Grand-Morillon - Ariana - La Voie-Creuse
6621033
Grand-Pré - Vermont
10 617
Chandieu – Varembé - Beaulieu
6621034
Bouchet - Moillebeau
15 303
Le Mervelet - Colladon - La Tourelle - De Budé - Les Genêts - Moillebeau - La Forêt - Le Bouchet - Les Crêts
6621035

Charmilles - Châtelaine
23 537
Parc-des-Sports - Les Franchises - Cité Vieusseux - Liotard - Servette - Geisendorf - La Dôle - La Bourgogne - Soubeyran
6621036

Saint-Jean - Aïre
9 529
Saint-Jean-de-Gallatin - Saint-Jean-Falaises - Camille-Martin - Campagne-Masset - Nant-Cayla






















Rose des vents
Le Grand-Saconnex

Pregny-Chambésy, Léman

Léman, Cologny
Rose des vents

Vernier,
Rhône

N

Chêne-Bougeries

O    Genève    E

S

Lancy

Arve, Carouge

Arve,
Veyrier



Via Gebennensis |


Genève est l'une des étapes importantes sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle donne son nom à la via Gebennensis qui part de Genève (où se rassemblent les pèlerins venus de Suisse et d'Allemagne) et va jusqu'au Puy-en-Velay (où elle prend le nom de via Podiensis). Le chemin est balisé de Genève à Pampelune d'après la classification française GR 65.



Histoire |


Article détaillé : Histoire de Genève.


Antiquité |


La soumission romaine du pays des Allobroges (Vienne) intervient dès 121 av. J.-C. Genève devient alors un poste avancé au nord de la province de la Gaule transalpine (prendra le nom de Gaule narbonnaise à partir du règne d'Auguste). L'aménagement d'un port intervient en 123-105 av. J.-C.[25] La ville est alors constituée d'une modeste agglomération où les habitations sont bâties en bois et en torchis. Genève entre dans l'histoire en 58 av. J.-C., lorsque Jules César mentionne son passage dans cette cité (Genava) dans son De Bello Gallico (I, 6 et 7). César empêche le passage du Rhône par les Helvètes, qui tentent soit d'attacher des bateaux ensemble pour en faire un passage flottant (ratis) soit de passer à gué (De Bello Gallico, I 8) . Lorsque César s'installe provisoirement avec ses troupes en 58 av. J.-C., l'oppidum s'agrandit encore et devient dès lors une ville romaine (vicus puis civitas). Pourtant, Nyon (Colonia Julia Equestris) puis Avenches (Aventicum) occupent une place plus importante dans le réseau urbain régional. Après un incendie au milieu du Ier siècle, l'urbanisme est modifié et les constructions en pierre remplacent les édifices en matériaux légers[25]. Les migrations alémanes provoquent la destruction de l'ensemble bâti dans le dernier quart du IIIe siècle.


Le premier sanctuaire chrétien est établi aux environs de 350[26]. À la fin du IVe siècle, le complexe est achevé : il est constitué d'une église de plus de trente mètres de long bordée par un portique d'accès vers le baptistère et son annexe[26]. Dans la ville haute, l'église Saint-Germain représente au Ve siècle un second point de focalisation des premiers temps chrétiens. L'installation des Burgondes en 443 et le choix de Genève comme capitale renforcent le rôle politique de la ville. Le centre du royaume burgonde se déplaçant vers 467 à Lyon, Genève subit les guerres fratricides entre Godégisel et Gondebaud qui incendie la ville. Jusqu’à la fin du haut Moyen Âge, on observe une continuité d'occupation dont le meilleur exemple est le groupe épiscopal. Les limites de la cité se maintiennent à l'intérieur de l'enceinte du Bas-Empire mais les faubourgs proches des grands cimetières se développent. L'éboulement de la montagne du Tauredunum en 563 provoque un raz-de-marée qui détruit le port et fait de nombreux morts[27]. Au début du Moyen Âge, succédant au développement horizontal propre à l'époque romaine, l'espace urbain se réduit et se densifie en donnant une ville médiévale de plus en plus bâtie en hauteur sous les contraintes imposées par l'édification des fortifications.



Moyen Âge |


La structure du pouvoir entre l'arrivée des Burgondes et le traité de Seyssel de 1124 fait l'objet de débats qui ne sont pas clos aujourd'hui[28]. En face du roi burgonde, l'évêque possède l'autorité spirituelle. Mais les querelles dynastiques affaiblissent la monarchie burgonde qui disparaît en 534 au profit des Francs. Genève devient alors le centre d'un pagus, le comté de Genève, qui dépend du roi régnant à Orléans ou du roi de Neustrie. Dès l'époque des Carolingiens, le diocèse de Genève est l'enjeu de luttes de pouvoir entre les souverains de la région et l'empereur. Lors du partage de Verdun en 843 entre les trois fils de Louis Ier le Débonnaire, Genève entre dans le royaume dévolu à Lothaire, qui deviendra la Lotharingie. En 855, un nouveau partage a lieu par le traité de Prüm entre les trois fils de Lothaire. À cette occasion, Genève, Lausanne et Sion passent sous la souveraineté du fils aîné Louis II, roi d'Italie et empereur. En 875, à la mort de Louis II, le diocèse de Genève passe sous la souveraineté de son oncle Charles II le Chauve, qui le donne en apanage à son fils aîné Louis le Bègue, futur roi des Francs de 877 à 879. Le 15 octobre 879 est créé le royaume de Bourgogne ou royaume de Provence des Bosonides (879-928), dont Genève devient partie intégrante, avec l'élection par une assemblée de notables de Boson, beau-frère de Charles le Chauve et comte d'Autun, duc du Lyonnais et de la Provence. En 888, à la mort de Boson, alors roi de Provence et Bourgogne transjurane, se crée un nouveau royaume de Bourgogne, le royaume de Bourgogne transjurane des Welf (888-1032) avec la proclamation de Rodolphe Ier de Bourgogne (859-911). L'évêque de Genève fait partie des prélats jurant fidélité à Rodolphe à l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune. Rodolphe est de la famille des Welfs, seigneurs de la Haute-Bourgogne ; il épouse Willa, fille de Boson. L'évêché de Genève fait ainsi partie du royaume de Bourgogne transjurane pendant 250 ans à la tête duquel se succèdent Rodolphe II, Conrad le Pacifique, son fils, puis Rodolphe III de Bourgogne, son fils. Celui-ci meurt en 1032 et selon sa volonté, le royaume de Bourgogne devient possession de Conrad II le Salique, empereur du Saint-Empire romain germanique. Leur souverain devenant plus lointain, tous les évêques successifs de Genève se battront sans relâche pour faire reconnaître leurs droits régaliens, particulièrement face aux ambitions des comtes de Genève, seigneurs des terres alentour. Ainsi, s'il exerce un certain nombre de droits régaliens comme celui de battre monnaie, l'évêque ne reçoit pas les droits comtaux dans l'une ou l'autre partie de son diocèse qui sont exercés par le comte de Genève qui possède un château au-dessus du Bourg-de-Four[28].





Denier en argent (début du XIe siècle).


Avec la réforme grégorienne, à la fin du XIe siècle, commence une réaction contre les empiètements du seigneur laïc sur les biens de l'Église. Soutenu par le pape, l'évêque Humbert de Grammont impose au comte Aymon Ier le traité de Seyssel qui établit la souveraineté de l'évêque sur la cité[28]. Par des lettres patentes datées du 17 janvier 1154 à Spire, l'empereur Frédéric Barberousse investit l'évêque de Genève Ardutius de Faucigny (1135-1185) des droits régaliens de la cité et confirme à lui et à ses successeurs tous les biens actuels de la dite Église et tous ceux qu'elle pourra acquérir. Ces lettres établissent définitivement l'indépendance des évêques désormais reconnus comme princes immédiats de l'Empire. Une bulle du pape Adrien IV confirme cet état le 21 mai 1157. Après une tentative de mise en cause d'Amédée Ier, comte de Genevois en septembre 1162, les droits de l'évêque de Genève sont confirmés par une Bulle d'or de l'empereur[réf. souhaitée]. Au début du XIIIe siècle intervient un troisième pouvoir : celui de la maison de Savoie. Le comte de Savoie s'empare en 1250 du château du Bourg-de-Four[28]. Au milieu du XIIIe siècle, les marchands et artisans se regroupent pour lutter contre la puissance seigneuriale de l'évêque. Ce mouvement est favorisé par les foires de Genève qui, à partir du milieu du XIIIe siècle, apportent aux citoyens l'exemple des communes libres d'Italie et la prospérité qui leur permet d'imposer leurs volontés à l'évêque. Dès la fin du siècle, le comte de Savoie s'attaque au pouvoir épiscopal.


En 1285, les citoyens désignent dix procureurs ou syndics pour les représenter. La décision est annulée par l'évêque le 29 septembre mais, le 1er octobre, le comte Amédée V leur accorde des lettres patentes garantissant la sécurité des marchands se rendant aux foires[29]. En 1309, l'évêque reconnaît aux citoyens le droit de constituer des syndics ou procureurs pour traiter leurs affaires communes à condition qu'ils n'empiètent pas sur la juridiction épiscopale. En contrepartie, il leur impose la construction d'une halle, nécessaire à l'entreposage des marchandises destinées aux foires, et leur en assure le tiers des recettes. Dès lors, les citoyens, assemblés au début de chaque année au sein du Conseil général, élisent pour un an les syndics de Genève. En 1387, l'évêque Adhémar Fabri confirme les franchises accordées aux citoyens et à leurs syndics par une charte qui dominera pendant cent cinquante ans la vie politique genevoise[29]. Les comtes de Savoie s'arrogeant de plus en plus de pouvoir au détriment de l'évêque, les citoyens font front avec l'évêque contre l'ennemi commun. Mais Amédée VIII de Savoie, qui a acquis le comté de Genève, obtient pour les princes de sa maison un droit de présentation au diocèse : le siège épiscopal sera occupé par des Savoie ou des membres de familles vassales[29].


Engagée par son évêque aux côtés du duc de Bourgogne dans la guerre de Bourgogne, Genève est menacée par les Suisses après leur victoire et condamnée en 1475 à payer une amende importante[30]. L'évêque se tourne alors vers les vainqueurs et conclut, le 14 novembre 1477, avec les villes de Berne et Fribourg un traité de combourgeoisie pour cinq ans. En 1519, c'est la communauté des citoyens qui signe avec Fribourg un traité de combourgeoisie mais le duc de Savoie contraint les Genevois à renoncer à cette alliance dirigée contre lui[30]. Toutefois, le traité de 1526 entre Genève, Berne et Fribourg annonce la fin du pouvoir de l'évêque et l'émergence d'une seigneurie autonome. Les Eidguenots, partisans des Confédérés, font approuver le traité par le Conseil général le 25 février[30].



Réforme |





Jean Calvin.





Mur des Réformateurs.




Inscription du nom de Marie Dentière sur le mur des Réformateurs à Genève.


Dès 1526, des marchands allemands propagent à Genève les idées de la Réforme luthérienne parmi les commerçants genevois ; la même année, Genève signe un traité de combourgeoisie avec Berne et Fribourg. Sous l'influence de Berne, Genève accepte de laisser prêcher des prédicateurs dans la ville, dont Guillaume Farel en 1532. Le 10 août 1535, la célébration de la messe catholique est interdite et, le 26 novembre, le Conseil des Deux-Cents s'attribue le droit de battre monnaie à sa place alors que la ville est à nouveau menacée par la Savoie. La Réforme est définitivement adoptée le 21 mai 1536[30] en même temps que l'obligation pour chacun d'envoyer ses enfants à l'école. Genève devient dès lors le centre du calvinisme et se trouve parfois surnommée la « Rome protestante ».


Arrivé à Genève en juillet 1536, Jean Calvin aura une influence immense, en tant que président de la Compagnie des pasteurs, sur tous les aspects de la vie genevoise. Mais le nombre de ses opposants augmente, à la suite de l'écriture des « Confessions de foi », 21 articles que Farel et Calvin entendent faire signer à tous les citoyens et bourgeois genevois, quitte à les excommunier s'ils refusent[31] . Le mécontentement est tel que Calvin devra s'exiler à Strasbourg en 1538, avant de revenir en 1541 lorsque la république est proclamée sous le nom de « Seigneurie de Genève » ; il en rédige alors les Ordonnances ecclésiastiques, puis les Édits civils en 1543 qui sert de constitution à cette nouvelle république[32]. Les institutions politiques comprennent : le Conseil général (où siègent les membres de la bourgeoisie de Genève), le Conseil des Deux-Cents et le Conseil des Soixante. Les affaires religieuses étant du ressort du Consistoire. Une figure de la Réforme oubliée puis remise à l'honneur en 2003 par l'apposition de son nom sur le mur des Réformateurs est Marie Dentière. Elle décrivit notamment dans un livre intitulé La guerre et deslivrance de la ville de Genève fidèlement faicte et composée par ung marchand demourant en icelle (1536) les raisons de l'exil de Calvin, et fut une théologienne majeure de l'époque, avec son mari Antoine Froment[33].




Bataille de l'Escalade (11-12 décembre 1602).


Dans le contexte politique et géographique, Genève se trouva isolée de son seul allié Suisse : Berne. En 1579, Genève bénéficia d'une protection grâce au traité de Soleure qui engageait les cantons de Berne et Soleure (cantons protestants), associés à la France.


Dès son avènement en 1580, les attaques du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie se multiplient. Genève étend alors son alliance avec Soleure, Zurich et la France[34]. En avril 1589, les Genevois et leurs alliés tentent de faire reculer les Savoyards qui parviennent à maintenir leur position.


Le 11 décembre 1602, la nouvelle attaque nocturne des Savoyards, défaite restée dans l'histoire sous le nom d'« Escalade », contraint le duc à accepter une paix durable scellée par le traité de Saint-Julien du 12 juillet 1603 qui reconnaît l'indépendance de la cité. Sur le plan économique, de nombreux protestants italiens mais surtout français doublent la population durant les années 1550 et donnent un nouveau dynamisme à la ville. Ces nouveaux venus, hommes d'affaires, banquiers ou artisans, apportent de l'argent et des relations avec les milieux d'affaires étrangers et développent le rôle de relais commercial de Genève. Les activités manufacturières implantées par leurs soins — soierie dont les maîtres sont Italiens, dorure et horlogerie après la disparition de la soierie au milieu du XVe siècle — se développent pour la première fois à l'exportation grâce au soutien que leur accordent les autorités municipales.


Le XVIIe siècle voit l'arrivée de nombreux huguenots créant des entreprises importantes, tels qu'Élisabeth Baulacre, spécialiste du fil d'or, ou Daniel Vasserot et Daniel Fazy, qui développent l'industrie des indiennes de coton.



XVIIIe siècle |


Le siècle, économiquement et culturellement florissant, est secoué par des troubles politiques que les contemporains appellent les « révolutions de Genève ». En effet, le système politique en place repose sur la distinction entre deux groupes : ceux qui bénéficient des droits politiques et civils, aristocrates et bourgeois qui restent minoritaires (27 % en 1781), et ceux qui n'ont pas de droits politiques et seulement certains droits civils (habitants et natifs)[35]. C'est toutefois à l'intérieur du groupe formé par les citoyens et les bourgeois que la lutte finit par éclater.




Statue de Jean-Jacques Rousseau.


Un mouvement de révolte éclate en 1707 en raison d'un mécontentement d'ordre économique[36]. La révolte a pour chef un membre de l'aristocratie, l'avocat Pierre Fatio, qui fixe un programme aux aspirations confuses. Le soulèvement échoue grâce à l'appui de troupes bernoises et zurichoises et Fatio fusillé secrètement en prison[37]. En 1737, une nouvelle révolte provoque onze morts[38]. Vaincu, le gouvernement alerte la France qui intervient par un arbitrage satisfaisant pour les citoyens. Pourtant, démentant le certificat de tolérance décerné par l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, le Petit Conseil condamne en 1762 deux ouvrages de Rousseau — Émile ou De l'éducation et Du contrat social — à être brûlés devant l'hôtel de ville parce que « tendant à détruire la religion chrétienne et tous les gouvernements »[39]. Les citoyens protestent en présentant au gouvernement des plaintes désignées sous le nom de « représentations ». Les bourgeois et les natifs finissent donc par occuper la ville en février 1781 et votent une loi octroyant l'égalité civile aux natifs, aux habitants et aux sujets de la campagne[40].




Proclamation du 28 décembre 1792.


Mais l'aristocratie appelle Louis XVI à l'aide : trois armées coalisées — française, sarde et bernoise — assiègent Genève qui capitule le 2 juillet 1782[40]. L'aristocratie retrouve le pouvoir mais les natifs conservent l'égalité civile. Un millier de représentants s'exilent vers Paris — où leurs idées participeront à la Révolution française —, Bruxelles ou Constance. La fin de la haute conjoncture économique entre 1785 et 1789, conséquence de la crise générale qui marque la période précédant la Révolution française, frappe la population par une hausse des prix mais aussi les petits patrons. Le 26 janvier 1789, le gouvernement genevois augmente le prix du pain à la suite d'une mauvaise récolte. Cette décision déclenche une émeute à Saint-Gervais qui conduit à l'annulation de la hausse et à la libéralisation progressive de la constitution.


Après la Révolution, l'encerclement de Genève par les révolutionnaires a pour résultat, en décembre 1792, un mouvement qui abat le gouvernement de l'Ancien Régime le 28 décembre et proclame l'égalité politique de toutes les catégories de la population[41]. En 1793, l'Ancien Régime prend fin à Genève : une constitution, rédigée par une assemblée nationale et votée par les citoyens le 5 février 1794, institue un contrôle étendu de la part des citoyens sur les actes du gouvernement et de l'administration[42].


L'économie genevoise est alors dominée — 32 % des actifs — par le secteur de l'horlogerie et ses métiers annexes regroupés sous le nom de « Fabrique », réseau de petits ateliers artisanaux situés à l'étage supérieur des bâtiments[43]. Par ailleurs, le secteur textile voit se développer une industrie des indiennes — caractérisée par de grandes manufactures — dans le premier tiers du siècle pour devenir le second secteur en termes d'importance[44]. Liées au développement du commerce international et aux besoins d'argent pour les guerres de Louis XIV, les activités bancaires deviennent l'un des pivots de l'économie genevoise à partir de 1700[45].


Les progrès importants dans l'espérance de vie et son estimation qui se produisent au milieu du XVIIIe siècle, grâce aux tables de mortalité et à la vaccination, permettent à la communauté financière suisse de financer la dette publique française par le biais des rentes viagères au moment des lourdes dépenses militaires de l'expédition Lafayette.



XIXe siècle |




Genève, 1858.


Le 15 avril 1798, le traité de Réunion intègre Genève au territoire de la République française[46],[47]. Fin août, après avoir renoncé à sa souveraineté et à ses alliances, Genève est choisie comme préfecture et chef-lieu du département du Léman. Genève devient alors une ville française parmi d'autres et ses habitants font l'expérience du centralisme napoléonien. Mais la défaite de l'armée napoléonienne lui rend son indépendance. Le 30 décembre 1813, la garnison française quitte la ville et le général autrichien Ferdinand von Bubna und Littitz y fait son entrée. Le lendemain, après le retrait définitif du préfet, un gouvernement réactionnaire dirigé par l'ancien syndic Ami Lullin proclame la restauration de la république de l'Ancien Régime[48]. Cependant, les magistrats sont conscients que Genève ne peut plus former un État isolé et se tournent vers les anciens alliés suisses en demandant l'entrée de la république dans la Confédération suisse[49]. Malgré la crainte des catholiques suisses face à la « Rome protestante » et aux troubles qu'elle a connus au XVIIIe siècle, le rattachement est effectif le 19 mai 1815.




Pièce de 20 francs genevois.


En 1833 et 1834, les grèves des tailleurs et des serruriers sont parmi les premières grèves du XIXe siècle en Suisse[50] et, en novembre 1841, une émeute a pour conséquence l'élection d'une assemblée constituante. La constitution de 1842 adopte le suffrage universel masculin et dote la ville de Genève d'institutions municipales propres. Toutefois, la guerre du Sonderbund finit par entraîner la chute du régime. Le 3 octobre 1846, les autorités refusent de recommander aux membres genevois de la Diète fédérale de voter la dissolution du Sonderbund. Le quartier ouvrier de Saint-Gervais se soulève en conséquence, deux jours après, et repousse les troupes gouvernementales[51]. C'est le déclenchement d'une révolution de gauche menée par le Parti radical de James Fazy qui renverse le gouvernement et établit une nouvelle constitution le 24 mai 1847 qui supprime notamment le caractère dominant du protestantisme.




Le jet d'eau de Genève, fruit de l'industrialisation de la fin du XIXe.


Sur le plan économique, la ville ouvre en 1850 la première bourse des valeurs de Suisse[52]. L'industrialisation de la région évolue, avec l'apparition d'ateliers de mécanique, d'appareillages électriques et d'automobiles dont les fameux Pic-Pic, alors que l'électrification de la cité se fait sous l'impulsion du conseiller administratif Théodore Turrettini avec la construction des usines des Forces motrices et de Chèvres[53]. Par ailleurs, la venue toujours plus massive d'ouvriers étrangers achève de transformer la physionomie sociale de l'agglomération. Alors qu'au début du XIXe siècle, on peut encore distinguer un campagnard d'un citadin, les différences s'estompent progressivement et la population présente un visage toujours plus cosmopolite[54].



XXe siècle |


La mission internationale de la ville s'affirme particulièrement après la Première Guerre mondiale : elle devient — notamment par l'action de Gustave Ador et William Rappard — le siège de la Société des Nations en 1919.


Dans le sillage de la Première Guerre mondiale, la lutte des classes s'accentue et conduit à la grève générale du 11 novembre 1918 dirigée depuis la Suisse alémanique. Mais la francophilie ambiante réduit grandement son impact à Genève[55]. Des petits partis d'inspiration fasciste, comme l'Union nationale, attaquent les dirigeants socialistes le 9 novembre 1932, ce qui entraîne une manifestation de la gauche anti-fasciste. À cette occasion, de jeunes recrues tirent sans sommation sur la foule faisant treize morts et 63 blessés[56]. Cette tragédie engendre, quelques jours plus tard, une nouvelle grève générale en signe de protestation.


Après la Seconde Guerre mondiale, le siège européen de l'Organisation des Nations unies (ONU) et des dizaines d'organisations internationales s'installent à Genève, ce qui sera profitable au développement du tourisme de loisirs et d'affaires. Avec l'arrivée des années 1960, Genève est l'une des premières régions suisses où les mouvements xénophobes connaissent un certain succès[57], avec l'apparition de Vigilance, mais aussi le troisième canton à accorder le droit de vote cantonal et communal aux femmes.



Héraldique |



  • écu : parti, au 1 d'or, à la demi-aigle éployée de sable, mouvant du trait du parti, couronnée, becquée, languée, membrée et armée de gueules ; au deuxième de gueules, à la clef d'or en pal, contournée ;

  • cimier : soleil d'or, figuré naissant[58], portant en cœur le trigramme de sable ΙΗΣ ;

  • devise : Post tenebras lux[59].



Pendant le Premier Empire, Genève fut au nombre des « bonnes villes » et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir. Elles devenaient : parti, au 1) d'or à une demi-aigle bicéphale de sable, armée, languée et becquée de gueules mouvant de la partition et au 2) de gueules à une clé d'or contournée; au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes d'Empire[60].


Les armoiries actuelles sur fond jaune et rouge, adoptées dès le milieu du XVe siècle, représentent la réunion d’un demi-aigle provenant de l’aigle bicéphale du blason du Saint-Empire romain germanique, auquel Genève appartenait dès le Moyen Âge, et de la clé d'or issue des armoiries de l’Évêché de Genève (Chapitre de Saint-Pierre), la clé étant l’attribut de saint Pierre, patron de la cathédrale. Vassal direct de l’empereur, l’évêque exerçait en son nom un pouvoir temporel sur la ville. Symbolisant l’union d’un pouvoir spirituel et temporel, ces armoiries furent adoptées par la communauté des citoyens de Genève à laquelle l’évêque Adhémar Fabri confirma ses droits en 1387.


Le cimier est un soleil apparaissant à demi sur le bord supérieur et portant le trigramme IHΣ faisant référence au nom grec de Jésus IHΣOYΣ ou aux initiales de Jesus homini salvator (Jésus sauveur des hommes). Ce motif existe dès le XVe siècle mais ne fut utilisé dans les armoiries genevoises qu'à partir du XVIe siècle, comme l'inscription en grec[61].


Les anciennes couleurs de Genève étaient le gris et le noir. Puis le noir et le violet au XVIIe siècle. Le jaune et le rouge prévalurent au XVIIIe siècle ; le noir fut ensuite ajouté durant la période révolutionnaire.


La devise de Genève, « Post tenebras lux » et signifiant Après les ténèbres la lumière, est extraite d’un verset biblique provenant de la Vulgate du livre de Job[62]. Datant du XVe siècle sous la forme « Post tenebras spero lucem », elle se transforma en affirmation peu après 1536 en référence à l'adoption à cette date de la Réforme à Genève.



Toponymie |


Genève se prononce [ ʒə.nɛv].


L'étymologie de Genève (Genava sous la plume latine de Jules César[63]) peut être identique à celle de la cité de Gênes en Italie, d'un terme ligure (peuplade du Nord de l'Italie) qui fait allusion à la proximité d'une nappe d'eau : le Léman lui-même ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien[64]. Mais Genava, alors sur le territoire de la tribu celtique des Allobroges, peut également provenir d'un terme gaulois *genu-, qui aurait signifié « embouchure », sens figuré du mot « bouche » (qui se retrouve en vieil irlandais giun, en breton genoù, en gallois genau)[65].


Dans les autres langues de la Suisse, la ville se nomme :




  • arpitan : Genèva, prononcé [ðəˈnɛva][66] (l'origine du toponyme anglais, Geneva) ;


  • alémanique : Gänf, prononcé [g̊æɱf] ;


  • allemand : Genf, prononcé [ɡɛnf][66] ;


  • italien : Ginevra, prononcé [ d͡ʒiˈneːvra][66] ;


  • romanche : Genevra[67].


Et dans d'autres langues :




  • anglais : Geneva ;


  • catalan : Ginebra ;


  • espagnol : Ginebra ;


  • russe : Женева (Zheneva).



Architecture et urbanisme |



Monuments |




Monument Brunswick.


Les principales attractions touristiques de Genève incluent le mur des Réformateurs, l'Horloge fleurie, le monument Brunswick, le jet d'eau et le palais des Nations qui abrite le siège européen des Nations unies.


L'un des monuments les plus visités de la ville est la cathédrale Saint-Pierre située au sommet de la vieille-ville. Un musée souterrain présente l'évolution du site et l'implantation du christianisme dans la cité. Il est complété par le musée international de la Réforme situé dans la maison Mallet. Un couloir souterrain, rouvert à l'occasion de l'ouverture du musée de la Réforme, relie les deux bâtiments.


Un autre site apprécié des touristes est la vieille-ville elle-même. Elle préserve en effet l'architecture typique d'une ville européenne du XVIIIe siècle. De nombreuses personnalités ont vécu dans cette partie de la ville, dont Jean-Jacques Rousseau, Franz Liszt ou Jorge Luis Borges.





Jet d'eau.


Toutefois, le symbole de Genève reste le Jet d'eau, situé au bout de la jetée des Eaux-Vives. Au XIXe siècle, l'industrie en développement et les habitants de la ville avaient impérativement besoin d'eau. La ville décide donc de créer une usine hydraulique à la Coulouvrenière qui est mise en service le 17 mai 1886. Cependant, le soir, quand les artisans arrêtent leurs machines, il se produit des surpressions imprévisibles. Par conséquent, on a l'idée de créer un débit supplémentaire, grâce à une vanne de sécurité, qui permet de contrôler la pression en laissant s'échapper vers le ciel l'eau en surpression à une hauteur de trente mètres. Cinq ans plus tard, en 1891, et alors que la vanne de sécurité n'est plus nécessaire, il est décidé de recréer artificiellement le jet d'eau au bout de la jetée des Eaux-Vives, au cœur de la rade. Après plusieurs améliorations, le jet culmine aujourd'hui à cent quarante mètres.



Édifices religieux |





Cathédrale Saint-Pierre.





Synagogue Beth-Yaacov de Genève.



Il existe un grand nombre de communautés religieuses à Genève. Même si Genève est supposée être la « Rome protestante », les catholiques ont vu leur nombre croître en raison de l'immigration venue des pays latins. La communauté juive est l'une des plus anciennes de Genève alors que la communauté musulmane fait plus récemment son apparition.




  • Cathédrale Saint-Pierre de Genève (protestante) ;


  • basilique Notre-Dame de Genève (catholique romaine) ;


  • église orthodoxe russe de Genève (en) ;


  • auditoire de Calvin ;


  • Église anglaise de Genève ;


  • synagogue Beth-Yaacov de Genève ;


  • synagogue Hekhal Haness ;


  • mosquée de Genève.



Édifices publics |



  • L’hôtel de ville d’origine médiévale, mais marqué tout particulièrement par les phases de développement du XVIe siècle, XVIIe siècle et XVIIIe siècle, compte parmi les édifices majeurs de la Cité ;

  • la Halle de la Maison de Ville est un ancien marché couvert, qui a été utilisé aussi, au cours du temps, comme grenier, arsenal, musée, et qui abrite aujourd’hui les Archives d'État de Genève.



Espaces verts |




Horloge fleurie au quai du Général-Guisan (Jardin anglais). Fêtes de Genève 2012.


De nombreux parcs couvrant 310 hectares (soit près de 20 % du territoire) forment de grands espaces de loisirs et de détente disséminés à travers les différents quartiers. La plupart, situés au bord du lac, abritent des maisons de maître et disposent d'une arborisation de grande qualité. Certains de ces parcs étaient auparavant de grandes propriétés privées rachetées ou offertes à la Ville de Genève au fil du temps. Leur entretien est assuré par le Service des espaces verts et de l'environnement.


L'île Rousseau, anciennement l'« île aux Barques », nommée en hommage à Jean-Jacques Rousseau, se trouve sur le Rhône (entre le pont du Mont-Blanc et le pont des Bergues) et accueille de nombreux oiseaux.



Cité-Centre |


La promenade de la Treille et la promenade Saint-Antoine sont deux importants espaces verts en vieille ville de Genève.



Rive gauche |




Roseraie du parc La Grange.



  • Le Jardin anglais est un parc public situé au bord du lac, entre le pont du Mont-Blanc et le quai Gustave-Ador, où se trouve le Monument national (célébrant l'union avec la Confédération en 1815) et l'Horloge fleurie ;

  • le parc des Bastions, situé au pied des fortifications de la Treille, accueille l'un des bâtiments de l'université de Genève ainsi que le mur des Réformateurs, où sont sculptés Jean Calvin, Guillaume Farel, Théodore de Bèze et John Knox ;

  • le parc Bertrand, situé dans le quartier de Champel, comprend de très beaux spécimens dont un grand pin de l'Himalaya, des hêtres pourpres, deux très grands platanes et trois séquoias géants ;

  • le parc des Eaux-Vives, l'un des plus beaux sites des bords du lac, abrite de très vieux arbres et un hôtel-restaurant ;

  • le parc de La Grange, adjacent au parc des Eaux-Vives, abrite une grande roseraie, une demeure du XVIIIe siècle et des vestiges gallo-romains attestant de la présence d'une grande propriété sur ce terrain au début de l'ère chrétienne. L'été, en juillet et août, des concerts gratuits sont organisés sur la scène Ella-Fitzgerald ;

  • le parc Baud-Bovy, situé dans le quartier Plainpalais ;

  • la voie verte, destinée aux cyclistes et aux piétons, qui relie sur près de 5 kilomètres, la gare de Genève-Eaux-Vives à la gare d'Annemasse[68].


Entre le Jardin anglais et le parc La Grange, une promenade au bord du lac permet de parcourir environ quatre kilomètres avant de rejoindre le siège de la Société nautique de Genève et Genève-Plage.



Rive droite |





Jardin botanique.



  • le parc Trembley ;

  • le parc de l'Ariana abrite le musée de la céramique et du verre et le palais des Nations ;

  • le parc Barton comprend un magnifique peuplement de séquoias géants ;

  • le jardin botanique ;

  • le parc des Délices abrite le musée Voltaire ;

  • le parc Mon Repos ;

  • le parc Moynier ;

  • la Perle du Lac abrite le musée d'histoire des sciences.



Démographie |


Selon l'Office fédéral de la statistique, Genève possède 200 548 habitants en décembre 2017[1]. Sa densité de population atteint 12 589 hab./km².


Jusqu'en 1870, Genève est la plus peuplée des villes suisses[69] mais elle est désormais dépassée par Zurich tout en demeurant placée devant Bâle, Lausanne et Berne[69].


Les étrangers représentaient 48,7 % de la population totale à la fin 2015. Toutefois, en prenant en compte les employés internationaux et la présence d'immigrés illégaux, non recensés dans les statistiques officielles, ce pourcentage dépasserait probablement les 50 %, selon l'Office cantonal de la statistique[70]. 192 nationalités s'y côtoient, ce qui représente le plus grand melting pot au monde[71]. En 2009, on dénombre environ 63 % de personnes venant d'Europe, 16 % d'Afrique, 11 % des Amériques et 9 % d'Asie[72]. Les communautés étrangères sont nombreuses en raison de l'accueil qui a été fait aux migrants venus d'Italie, du Portugal, d'Espagne, de France, d'ex-Yougoslavie ou encore des continents sud-américains et africains, ainsi qu'à la présence des organismes internationaux basés à Genève.


À la fin 2015, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes avec respectivement 104 371 femmes et 96 793 hommes. Les hommes de nationalités étrangères étaient plus nombreux que les hommes de nationalité suisse, avec respectivement 49 603 étrangers et 47 190 Suisses. A contrario, les femmes de nationalité suisse étaient plus nombreuses que les femmes de nationalités étrangères, avec respectivement 48 346 étrangères et 56 025 suissesses[73].





























Population résidente selon l'origine et le sexe (situation au 31 décembre 2015)[73]
Hommes suisses Femmes suisses Total Suisses Hommes étrangers Femmes étrangères Total étrangers Total hommes Total femmes Total population
47 190 56 025 103 215 49 603 48 346 97 949 96 793 104 371 201 164

Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Genève entre 1850 et 2017[74],[75] :






Culture |




Grand Théâtre.


Genève dispose d'une vie culturelle d'une grande richesse. Elle est d'ailleurs la ville d'Europe qui consacre la plus grande part de son budget à la culture (plus de 20 %).


Ses nombreux musées, ses bibliothèques (notamment la Bibliothèque de Genève), le Grand Théâtre et l'Orchestre de la Suisse romande ont fortement contribué à son rayonnement. Depuis une vingtaine d'années, un nouveau type d'espaces culturels urbains a été créé dans des bâtiments désaffectés et préservés au titre de monuments tels les Halles de l'Île, l'Usine ou la maison des arts du Grütli.


Pendant plusieurs décennies, Genève a vu se développer une importante scène underground, marquée par l'apparition de nombreux squats et sites autogérés dédiés à une culture alternative reconnue plus ou moins officiellement. L'Usine, Artamis, le Rhino ou le Goulet, par exemple, ont longtemps joué un rôle important dans la programmation musicale, théâtrale ou cinématographique de la ville. Depuis 2005 une campagne répressive a conduit à la fermeture de la plupart des lieux de culture alternative, dite « underground ».



Musées |




Le muséum d'histoire naturelle de Genève.




Le musée Ariana.




Genève, vue aérienne.


La commune est propriétaire de seize musées, parmi lesquels les musées d'art et d'histoire — musée d'art et d'histoire, maison Tavel et musée Rath — forment le plus grand ensemble muséal de Suisse avec ses huit musées et leur million d'objets, son centre iconographique, sa bibliothèque, son laboratoire de recherche et ses ateliers de restauration.


À ses côtés se trouvent les Conservatoire et Jardin botaniques et leurs herbiers, regroupant quelque six millions d'échantillons, le musée d'ethnographie et son annexe de Conches, le muséum d'histoire naturelle, le musée Ariana — musée suisse de la céramique et du verre —, la gypsothèque de l'université de Genève (la plus ancienne collection de moulages de Suisse) ou encore l'Institut et musée Voltaire, connu internationalement pour sa collection de documents du XVIIIe siècle.


Les musées privés, subventionnés — comme le Mamco —, ou entièrement privés — comme le musée Patek Philippe et le musée international de la Réforme —, sont une vingtaine.


  • Le musée du Petit Palais de Genève, importante collection d'œuvres impressionnistes et de l'école de Paris ; ouvert en 1968, il a fermé à la mort de son fondateur Oscar Ghez en 1998 et ne semble pas près de rouvrir, ses collections circulent régulièrement dans le cadre d'expositions en Suisse et à l'étranger.


Arts |


À Genève, la plupart des salles de spectacles sont la propriété de collectivités publiques. Si certaines sont de véritables institutions, d'autres, tournées vers les compagnies indépendantes, parviennent également à mettre sur pied des saisons complètes. D'autres encore n'ont pas de direction artistique, mais sont louées aux compagnies locales.


Ernest Ansermet et l'Orchestre de la Suisse romande, l'Orchestre de chambre de Genève, le Grand Théâtre, le Victoria Hall, l'Ensemble Contrechamps, Armin Jordan, l'Usine, Artamis ou encore le Chat noir ont fait et font la réputation de la ville.


Les Ateliers d'ethnomusicologie font connaître les danses et musiques du monde. L'AMR est un centre musical dédié aux jazz et aux musiques improvisées.


Genève abrite également des compagnies théâtrales qui y sont nées ou ont décidé de s'y implanter.


À l'exception du ballet du Grand Théâtre qui possède un lieu de répétition et une salle de représentation, les compagnies de danses genevoises ne possèdent pas de salles fixes. Défendues par l'Association pour la danse contemporaine, elles militent pour la création d'une Maison de la danse.



Peinture et sculpture |


Genève a vu se développer une école miniaturiste d'importance au XVIIIe siècle, notamment fréquentée par le célèbre peintre autochtone Jean-Étienne Liotard à ses débuts, avant de devenir l'un des maîtres du pastel en Europe, ou encore les portraitistes Élisabeth Terroux et Henriette Rath. D'autres artistes se sont consacrés à la peinture d'histoire, tel Jean-Pierre Saint-Ours, ou aux paysages alpestres (Pierre-Louis de La Rive, François Diday). Les représentants des mouvements d'avant-garde sont moins nombreux (Alice Bailly).


C'est à Genève que naquit et vécut le dessinateur, peintre, critique d'art et politicien Rodolphe Töpffer, considéré comme l'inventeur de la bande dessinée, dont le père Wolfgang Adam Tœpffer était déjà l'un des premiers caricaturistes. D'autres artistes ont contribué à l'essor de la bande dessinée genevoise contemporaine, comme Pierre Wazem, Tom Tirabosco, Albertine, Zep, Guillaume Long ou Adrienne Barman.


Sur la scène internationale, l'histoire de la sculpture genevoise est largement dominée par la figure de James Pradier. Parmi d'autres artistes, on retiendra John-Étienne Chaponnière, qui se forme notamment dans l'atelier de Pradier, et Jean Jaquet, sculpteur-décorateur très actif dans la région genevoise. En art contemporain, il faut citer les installations de John M. Armleder ou encore Sylvie Fleury.



Art culinaire |


Parmi les plats traditionnels genevois, on peut citer la longeole, dont la recette genevoise inclut des couennes[76]. Des spécialités chocolatières existent également : les poubelles genevoises, les pavés, la marmite de l'Escalade emplie de légumes en massepain. Le cardon est un légume typiquement local qui a fait l'objet d'une AOC.



Évènements |




Fête de la musique.




Salon international de l'automobile.


De nombreuses manifestations ont lieu tout au long de l'année parmi lesquelles :








  • Salon international de l'automobile (mars)


  • Salon international de la haute horlogerie (mars-avril)


  • Salon international des inventions (avril)


  • Salon du livre et de la presse (avril-mai)


  • Salon international de l'aviation d'affaires (mai)


  • Prise d'armes des Vieux-Grenadiers de Genève (avril-mai)


  • Marathon de Genève (mai)


  • Fête de l'Espoir (mai)


  • Bol d'or (voile) (juin)


  • Fête de la musique (juin)


  • Lake Parade (juillet)


  • Musiques en été (juillet-août)





  • Fêtes de Genève (juillet-août)


  • Tour du lac Léman à l'aviron (septembre)


  • La Bâtie-Festival de Genève (septembre)


  • WWE World Tour (septembre)


  • Festival International Médias Nord-Sud (octobre)


  • Les Automnales (novembre)

  • L'Escalade (décembre)


  • Coupe de Noël (décembre)


  • Concours hippique international (décembre)


  • International SuperCross Geneva (décembre)


  • Festival arbres en lumières (décembre-janvier)




Traditions |


Depuis 1818, un marronnier de la promenade de la Treille est utilisé afin de déterminer le début du printemps. C'est le sautier qui observe l'arbre et qui note le jour de l'arrivée du premier bourgeon. Le sautier publie alors un communiqué de presse qui est repris dans la presse locale.


Le jeudi suivant le premier dimanche de septembre, Genève fête le Jeûne genevois. Selon la tradition locale invalidée par la recherche historique, cette fête commémorerait la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy rapportée par les huguenots arrivés à Genève.


Chaque année, début décembre, Genève célèbre l'Escalade, qui commémore une bataille en 1602 entre les Genevois et les Savoyards.


Chaque année le 31 décembre a lieu une commémoration de la Restauration genevoise, conséquence du départ des troupes napoléoniennes en 1813.



Enseignement |




Université de Genève (Uni-Mail).


Genève est le siège de l'université de Genève, fondée par Jean Calvin en 1559[77], à laquelle est rattachée la Bibliothèque de Genève (ancienne Bibliothèque publique et universitaire). Malgré sa taille moyenne (environ 13 000 étudiants), elle se classe régulièrement parmi les 150 meilleures universités mondiales dans les palmarès universitaires. En 2006, le magazine Newsweek l'a classée 32e université mondiale[78].


La ville abrite par ailleurs de prestigieux établissements spécialisés comme l'Institut de hautes études internationales et du développement, la Haute École de gestion (HEG) ainsi que l'École hôtelière de Genève classée parmi les dix meilleures écoles hôtelières du monde[79].


Le système éducatif genevois est organisé en divisions primaire, cycle d'orientation et secondaire II. Les élèves sont répartis en écoles primaires (4 à 12 ans), cycles d'orientation (12 à 15 ans)[80] et enfin collège, école de commerce, centre de formation professionnelle, école de culture générale, ou autre (15 à 19 ans). Le plus ancien d'entre eux étant le collège Calvin situé dans les anciens bâtiments de l'université (Académie de Genève).


Le caractère international de la ville et les clivages idéologiques profonds relatifs à la politique d'enseignement[81] ont vu la floraison d'écoles privées, souvent en langues étrangères, parfois confessionnelles. Parmi les plus connues : l'École internationale de Genève, fondée en 1924, l'Institut Florimont (fondé en 1903), le collège du Léman, etc. accueillent plusieurs milliers d'enfants au total.


Genève possède également des établissements tertiaires tels que la Haute École du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève ainsi que plusieurs établissements d'enseignement musical, dont l'Institut Jaques-Dalcroze et le Conservatoire de Genève.



Administration |



Pouvoir exécutif (législature 2015-2020) |


Article détaillé : Liste des maires de Genève.



Palais Eynard.


Il est exercé par le Conseil administratif de Genève qui est un collège de cinq membres élus directement et séparément par le corps électoral de la ville au scrutin majoritaire et pour un mandat de cinq ans. Par tournus, le maire est élu chaque année parmi ses membres.


À l'issue des élections administratives du 10 mai 2015[82], le conseil administratif, entré en fonction le 1er juin 2015 se compose de la façon suivante :



  • Sami Kanaan (PSS), responsable du département de la culture et du sport ;

Maire depuis le 1er juin 2018





  • Rémy Pagani (EAG), responsable du département des constructions et de l'aménagement ;

(Maire du 1er juin 2017 au 31 mai 2018)



  • Guillaume Barazzone (PDC), responsable du département de l'environnement urbain et de la sécurité ;

(Maire du 1er juin 2016 au 31 mai 2017)



  • Esther Alder (VERTS), responsable du département de la cohésion sociale et de la solidarité ;

(Maire du 1er juin 2015 au 31 mai 2016)



  • Sandrine Salerno (PSS), responsable du département des finances et du logement ;


Évolution partisane |


Après la Seconde Guerre mondiale, les partis de droite étaient très majoritaires au sein du Conseil administratif. Emmenés par le parti radical (2 sièges), les partis dits de l’Entente nationale détenaient par exemple 4 sièges à la suite des élections de 1947 contre un seul au parti socialiste[83]. L’équilibre des forces reste le même jusqu’en 1959 lorsqu’un indépendant, Pierre Bouffard, évince le parti socialiste de l’Exécutif de la ville de Genève[84]. Les élections de 1963 voient les femmes voter pour la première fois au niveau communal. Le nouveau Conseil administratif se compose alors d’un radical, d’un libéral, d’un chrétien-social, d’un indépendant et d’un socialiste. En 1967, une femme, Lise Girardin (radicale) devient pour la première fois membre du Conseil administratif. À la faveur des élections de 1971, un deuxième représentant de gauche entre au Conseil administratif : le communiste Roger Dafflon, membre du parti du travail. Cet équilibre est bouleversé par l’apparition des Verts qui placent Alain Vaissade au Conseil administratif en 1991, donnant ainsi la majorité à la gauche. Cette majorité est renforcée par les élections de 1999 lorsque l’Alliance de gauche parvient à faire élire deux de ses membres. Depuis les partis regroupés dans l’Alternative (Parti socialiste, Verts et Ensemble à Gauche) parviennent régulièrement à faire élire 4 de leurs membres, le siège restant revenant à l’Entente (PLR et PDC).



Pouvoir législatif (législature 2015-2020) |


Le pouvoir législatif est exercé par le conseil municipal. Il est composé de 80 conseillers municipaux élus directement par le corps électoral au scrutin proportionnel tempéré d'un quorum de 7 %. Leur mandat dure quatre ans et est renouvelable indéfiniment.


Ils votent le budget municipal et les projets d'arrêtés présentés par le conseil administratif (CA) qui impliquent une obligation d'exécution. En outre, ils peuvent prendre diverses initiatives :



  • motion (chargeant le CA de déposer un projet d'arrêté visant un but déterminé ou une mesure à prendre) ;

  • résolution (simple déclaration d'intention) ;

  • motion préjudicielle ou d'ordre (concernant le déroulement de la séance) ;

  • interpellation (demande d'explication adressée au CA) ;

  • questions orales ou écrites au CA.



Droits populaires |


Les citoyennes et citoyens sont électeurs et éligibles à condition d'être de nationalité suisse et d'être domiciliés sur le territoire de la commune. Les étrangers domiciliés depuis au moins huit ans en Suisse (dont trois mois dans la commune) ont également le droit de vote communal depuis l'adoption d'une initiative populaire cantonale lors de la votation du 24 avril 2005. L'autre initiative octroyant le droit d'éligibilité a en revanche été refusée. Genève suit ainsi la plupart des villes romandes, plus libérales que les villes alémaniques, quant aux possibilités données aux étrangers de participer à la vie politique locale.


Les citoyens et citoyennes de la Ville de Genève disposent du droit de référendum et d'initiative populaire. Ces droits existent aussi au niveau cantonal et fédéral. Ils permettent de soumettre au corps électoral un arrêté voté par le Conseil municipal ou une demande de délibération sur un objet déterminé. Il faut pour ce faire réunir les signatures de 4 000 électeurs au moins, dans les quarante jours qui suivent l'adoption de l'arrêté ou le lancement de l'initiative. Si les signatures sont réunies, le corps électoral est obligatoirement appelé aux urnes.



Ville internationale |




Le palais des Nations.




Le siège du CICR.


Elle est, depuis longtemps, considérée comme une terre d'asile de par son rôle de ville d'accueil pendant les persécutions à l'encontre des protestants qui ont suivi la réforme. Avec l'accueil de nombreux réformateurs comme Guillaume Farel, Jean Calvin ou Théodore de Bèze, elle gagne son surnom de « Rome protestante » ou de « cité de Calvin ». De nombreuses personnalités internationales y trouvent refuge comme le célèbre Lénine avant la révolution russe de 1917.


C'est grâce à cette tradition d'accueil et à la neutralité de la Suisse que de nombreuses organisations internationales décident d'y installer leur siège :



  • l'Organisation des Nations unies (ONU) – siège européen (palais des Nations) ;

    • le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ;

    • le Conseil des droits de l'homme des Nations unies et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) ;



  • le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ;

  • la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR) ;

  • le Forum économique mondial (WEF) ;

  • l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) – basée à Meyrin ;

  • l'Organisation internationale de normalisation (ISO) ;

  • l'Organisation internationale du travail (OIT) ;

  • l'Union internationale des télécommunications (UIT) ;

  • l'Organisation météorologique mondiale (OMM) ;

  • l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ;

  • l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ;

  • l'Organisation mondiale de la santé (OMS) – basée à Pregny-Chambésy ;

  • l'Union interparlementaire (UIP) ;

  • et bien d'autres indiquées ici.


Genève accueille également de nombreuses conférences internationales dont certaines sont restées célèbres. Ainsi, c'est ici que sont signées les conventions de Genève en 1949, instrument fondamental du droit international humanitaire développant la convention de 1864, ainsi que la convention de 1951 sur le statut des réfugiés. Plus tard, les accords de Genève mettent fin à la guerre d'Indochine et l'initiative de Genève tente de contribuer à la résolution du conflit israélo-palestinien. Au vu du nombre de conventions ayant été signées à Genève, la page Convention de Genève en regroupe certaines.


Il faut également évoquer les très nombreuses entreprises multinationales installées à Genève, qui participent pleinement au cosmopolitisme de la cité. En 2001, 569 multinationales et filiales de multinationales étaient actives dans le canton de Genève, ce qui ne représentait que 3 % des 19 070 entreprises recensées. En revanche, pour ce qui est de l'emploi, elles occupaient 56 812 personnes, ce qui représentait 29,5 % du total des emplois du secteur privé dans le canton (192 544), contre seulement 20,4 % dix ans plus tôt. En 2010, les dix principales multinationales d’origine étrangère implantées à Genève étaient :




  • Procter & Gamble (2 890) ;

  • Groupe HSBC (1 543) ;


  • BNP Paribas (1 351) ;


  • Groupe ISS (1 206) ;


  • JP Morgan (1 004 au 31 mai 2014) ;


  • McDonald’s (715) ;


  • Japan Tobacco (700) ;


  • Cargill (661) ;


  • DuPont (644) ;


  • Crédit agricole (640).


La place bancaire de Genève est également reconnue comme une des principales places de financement du commerce des matières premières. En raison de l'expertise bancaire offerte par les établissements sis à Genève, et par la présence de nombreuses sociétés actives dans le négoce, Genève est une des principales places de trading du pétrole, du sucre, de grains, ou encore des métaux non ferreux. Ainsi 1/3 du pétrole libre et 75 % des exportations de pétrole russe se négocient à Genève[10].


Le Réseau environnement de Genève (GEN) publie le Guide vert de Genève[85] présentant les organismes internationaux travaillant dans le domaine de l'environnement et du développement durable.



Accords de coopération |


La ville de Genève entretient des relations multilatérales et bilatérales avec de nombreuses villes dans le monde[86],[87].



Économie |


La rue du Rhône est réputée pour être la rue commerçante la plus chère de Suisse, après la Bahnhofstrasse de Zurich. Elle pointe au 35e rang sur le continent européen et au 56e rang dans le monde. En 2007, le loyer mensuel au mètre carré y coûtait 3 700 francs suisses[88]. Selon le site Forbes, les personnes qui travaillent à Genève toucheraient le second salaire horaire net le plus élevé au monde, soit 15,38 .


L'arc lémanique[89] est l'aire urbaine située autour du Léman, ses deux pôles principaux étant Genève et Lausanne, distants de 60 km ainsi que les villes de Vevey-Montreux. Depuis le 1er janvier 2010, à l'image du Greater London ou du Greater Zurich, la région a vu la naissance du Greater Geneva Berne area[90], un espace économique regroupant six cantons suisses pour environ 2 800 000 habitants[91].



Le Grand Genève est l'agglomération transfrontalière de Genève composée du canton de Genève, du district de Nyon et du Pôle métropolitain du Genevois français. Cette agglomération compte en 2015 une population totale de 946 000 habitants et 212 communes (45 dans le canton de Genève, 47 dans le district de Nyon, 42 dans l’Ain et 78 en Haute-Savoie)[92]. Le but est de renforcer la coordination concernant en particulier l'économie, la santé, les transports, l'environnement, les logements et les emplois.




Vue aérienne de l'aéroport de Cointrin.





Gare de Genève-Cornavin.




Tramway de la ligne 14 des TPG.



Transports |



Transport aerien |


L'aéroport international de Genève (AIG), à Cointrin, est situé à quatre kilomètres du centre-ville et est accessible en bus ou en train (gare de Genève-Aéroport). De grandes compagnies telles que EasyJet, British Airways, Air France, Lufthansa, Swiss, United, Etihad Airways, Emirates, Royal Air Maroc, Qatar Airways et Egyptair proposent des lignes à destination de toute l'Europe et du reste du monde. L'aéroport est positionné à proximité immédiate de la frontière entre la France et la Suisse, ce qui a permis l'aménagement d'une route douanière reliant directement le terminal de l'aéroport au territoire français, évitant ainsi aux frontaliers le passage par la douane suisse.



Transport ferroviaire |


La ville est desservie par les réseaux ferroviaires suisses (CFF) et français (SNCF). Des liaisons TGV directes la relient à Paris, Lyon, Montpellier et Marseille, autrefois aussi à Barcelone (Espagne). La gare de Genève-Cornavin est le point de départ de trains directs pour la région Rhône-Alpes, vers Bourg-en-Bresse, Lyon-Part-Dieu, Chambéry, Grenoble et Valence. Pour la France, certains trains TER partent de la gare de Genève-Eaux-Vives en direction d'Annemasse, Évian-les-Bains, Annecy ou Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet. Cette gare de Genève-Eaux-Vives est provisoirement fermée le temps de la mise en œuvre du projet de liaison CEVA qui devrait se terminer en 2019. Des trains régionaux des CFF circulent cependant entre Lancy-Pont-Rouge et Coppet et le RER (Rhône express régional) la relie à Bellegarde. Ces deux lignes régionales sont aujourd'hui insuffisantes et couvrent inégalement l'agglomération. Le réseau express régional (projet Léman Express) sera vraiment complet une fois réalisé le projet du CEVA[93] (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse) qui est planifié depuis 1884. En connectant le réseau suisse avec le réseau de la Haute-Savoie (par un tunnel sous une partie de la ville), les trains pourront circuler dans la région transfrontalière tout autour de Genève et, grâce à de nouvelles gares, desserviront des zones densément peuplées de la ville.



Transport en commun |


Au sein de la ville, les Transports publics genevois (TPG) exploitent un réseau dense de bus et de trolleybus ainsi qu'un réseau de tramways en pleine renaissance. Ce réseau est transfrontalier puisqu'il dessert aussi une partie de l'Ain et de la Haute-Savoie. Un service de bateau est également assuré par les Mouettes genevoises, reliant entre elles les deux rives de la rade. D'un usage premier essentiellement touristique, leur développement actuel leur permet de plus en plus d'assurer un véritable rôle dans le transport urbain. À ces buts a été créé la communauté tarifaire Unireso, une association regroupant les TPG, les CFF, les Mouettes genevoises, les TAC (Haute-Savoie), les TPN (canton de Vaud) et la SNCF. Cette association permet le développement et la collaboration entre ces entreprises afin d'agrandir et d'améliorer le système de transports publics du Grand Genève.



Transport routier |


Genève est reliée au réseau autoroutier suisse par l'A1 et français par les autoroutes A40 et A41, cette dernière prolongeant l'A1 côté français.



Reseau cyclable |


La gare Cornavin est également le départ de la route cycliste nationale numéro 1 appelée « route du Rhône » qui mène à Andermatt.



Énergie |




Vannes du barrage du Seujet.


L'eau potable, le gaz naturel et l'électricité sont fournis par les Services industriels de Genève (SIG).


80 % de l'eau est extraite du Léman et 20 % d'une nappe phréatique née d'infiltrations de l'Arve. 22 % de l'électricité est produite localement par les barrages hydroélectriques sur le Rhône (Seujet, Verbois et Chancy-Pougny) ou par la chaleur induite par la combustion des déchets ménagers à l'usine des Cheneviers. Les 78 % restants sont importés d'autres cantons suisses ou d'autres pays européens.


Le gaz naturel est importé par la compagnie suisse Gaznat.



Infrastructures sociales |



Hôpitaux |




  • Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ;

  • Médecine dentaire[94] ;

  • Hôpital des enfants[94].



Associations |



  • Croix-Rouge genevoise.


Médias |




Tour de la Radio télévision suisse (RTS) à Genève.


Articles détaillés : La Tribune de Genève et Léman Bleu.

Après la faillite de La Suisse en 1994, le principal journal local est La Tribune de Genève. Le Courrier, fondé en 1868 et longtemps soutenu par l'Église catholique romaine, devient indépendant en 1996. Principalement centré sur Genève, il essaye de s'étendre en Suisse romande, mais connaît régulièrement des difficultés financières. Le Temps et Le Matin (basés à Lausanne) ne couvrent pas spécifiquement l'actualité locale.


Depuis mars 2006, le quotidien gratuit 20 minutes a une édition genevoise. La reprise de l'activité « presse » de la société Edipresse par Tamedia en 2009 entraîne la disparition du principal concurrent de 20 minutes, Matin Bleu en septembre de la même année. L'actualité financière est couverte par le quotidien L'Agefi mais aussi depuis 2007 par un nouveau magazine mensuel gratuit, L'Extension (qui fait suite au journal du même nom créé en 1987), qui a vocation à traiter de l'information genevoise et de sa région sous l'angle socio-économique.


Le Journal de Genève a fusionné en 1998 avec Le Nouveau Quotidien pour former Le Temps.


L'agence de presse LargeNetwork, à l'origine du magazine en ligne Largeur.com et qui édite de nombreux périodiques suisses, est basée à Genève depuis 1999.


De nombreuses radios sont disponibles dont celles, bien sûr, de la Radio Télévision suisse (RTS), ainsi que des stations privées comme Yes FM, NRJ Léman, One FM, Rouge FM, Radio Plus ou encore Radio Orient (en arabe) et World Radio Switzerland (en anglais), réalisée dans les studios genevois de la RTS et connue jusqu'au 1er novembre 2007 sous le nom de World Radio Geneva.


Outre la Radio télévision suisse, dont les studios TV sont à Genève, la ville dispose également d'une chaîne locale fondée en 1996, Léman Bleu.



Sports |



Athlétisme |


À Genève, il existe plusieurs clubs d’athlétisme, dont le Stade Genève et le Versoix Athlétisme (VA). Plusieurs de leurs athlètes ont obtenu des titres nationaux. Le Stade Genève a été fondé en 1916 et compte plus de 600 membres à son actif. Il a pu retrouver la ligue nationale A en 2008 et se placer en 3e position au classement national en 2009. En 2010, un athlète de ce club a notamment réalisé la meilleure performance suisse de l'année en U16 sur 80 m. Le Versoix Athlétisme a lui été fondé en 2007 par Frida Svensson, et un de ses athlètes a réalisé la meilleure performance suisse de l'année sur 400 m dans la catégorie U18 en 2010.


Les courses majeures sont le marathon de Genève disputé chaque année au mois de mai depuis 2005, les 20 km de Genève en octobre et la Course de l'Escalade en décembre.



Basket-ball |


En basket-ball, les Lions de Genève, qui évoluent en Ligue nationale A, sont nés de la collaboration active entre les clubs de Versoix Basket et Chêne Basket en 2000. Son principal fait d'armes est la victoire acquise en Coupe de Suisse en 2003. Pour sa part, le Meyrin Grand-Saconnex (MGS) évolue également en Ligue nationale A.



Football |


Les clubs genevois (Servette FC et Genève-Servette Hockey Club en particulier) jouent depuis le début du XXe siècle en grenat[95].


En football, le Servette Football Club 1890 (SFC), fondé en 1890, évolue en Challenge League (D2). Des problèmes de gestion causent en 2005 la faillite du club qui est alors relégué en première ligue (amateur). L’équipe a été depuis promue en Challenge League (2e division, professionnel) et a fêté son grand retour dans l'élite du football suisse à la fin de la saison 2010-2011, le 31 mai 2011, grâce à une remontée au classement spectaculaire et historique. Le club est ensuite retombé en Challenge League (juin 2013) puis en Première Ligue promotion (juin 2015, faute d'obtenir une licence en raison de difficulté financières). Il est maintenant basé au Stade de Genève, après avoir joué pendant un siècle (de 1902 à 2002) au stade des Charmilles. Le SFC détient le troisième meilleur palmarès de Suisse avec 17 championnats à son actif.


Il existe d’autres équipes genevoises moins prestigieuses, comme l’Étoile Carouge FC, l'Urania Genève Sport et le FC Meyrin.



Hockey sur gazon |


En hockey sur gazon, le Servette HC évolue en Ligue nationale A. Le Blackboys Hockey Club Genève a quant à lui été fondé en 1933, le club évoluant actuellement au plus haut niveau suisse (Ligue nationale A) par sa première équipe.



Hockey sur glace |


En hockey sur glace, sport très populaire en Suisse, le Genève-Servette Hockey Club (GSHC), créé en 1905, évolue depuis la saison 2002-2003 en Ligue nationale A (première division) et est la première équipe sportive de la ville. Depuis sa montée en LNA, le GSHC n’a manqué qu’à une seule reprise les play-offs. Et à l'issue des saisons 2007-2008 et 2009-2010, elle s'est qualifiée pour la finale des play-offs du Championnat suisse, où elle s'est inclinée respectivement contre les ZSC Lions de Zurich et le CP Berne. Le taux d’affluence moyen dans la patinoire des Vernets est de 7 772 pour la saison 2013-2014, soit 108,9 % de remplissage. Grâce à son taux d'affluence, le GSHC est classé 17e européen[96].



Handball |


En handball, le Club sportif chênois vient d'être promu en LNB (2e division) après avoir déjà joué deux saisons en SHL (ou LNA) de 2006 à 2008 grâce à une wild card offerte par la Ligue nationale de handball suisse.



Handisport |


En handisport, l'association Handisport Genève (anciennement Sport Handicap Genève) est la plus ancienne association sportive pour personnes handicapées en Suisse. Son équipe de handibasket, Les Aigles de Meyrin, était championne suisse sans interruption de 1960 à 1977. L'équipe participe chaque année aux coupes d'Europe depuis 1994.



Natation |


Article détaillé : Liste des piscines de Genève.

En natation, Genève compte plusieurs clubs dont Natation Sportive Genève (NSG) et Genève Natation 1885 (GN 1885). La piscine des Vernets comprenant un bassin olympique et la piscine de Varembé sont les deux piscines publiques de la Ville de Genève. D'autres piscines publiques sont notamment situées sur les communes de Carouge, Lancy, Meyrin et Onex.


On peut aussi pratiquer la nage en eau libre dans le Léman. La ville compte plusieurs plages : les plus populaires étant les Bains des Pâquis (rive droite du lac) et Genève-Plage (rive gauche du lac).



Tennis |


En tennis, le tournoi de tennis de Genève, faisant partie du circuit ATP est disputé chaque année au mois de mai au Tennis Club de Genève Eaux-Vives.


Deux clubs genevois jouent dans la Ligue nationale A (élite hommes) d'Interclub. Ils se sont d'ailleurs rencontré en finale de l'édition 2011, où le Centre sportif de Cologny a battu son voisin Genève E.V. 5-4, ce qui fait d'eux les deux meilleurs clubs suisses de l'année.



Voile |




Départ du Bol d'Or en 2005.


En voile, Alinghi est le syndicat suisse de la Société nautique de Genève (SNG) qui a participé à la Coupe de l'America. Il a remporté deux éditions en 2003 à Auckland et 2007 à Valence (en tant que defender). Son propriétaire est l'homme d'affaires Ernesto Bertarelli. Le défi suisse a également reçu le prix de l'équipe de l'année 2003 en Suisse. La SNG organise le Bol d'or, une régate sur le Léman à la mi-juin, et le tour du lac Léman à l'aviron, la plus longue régate du monde pour rameurs avec ses 160 km[97].



Volley-ball |


En volley-ball, le Club sportif Chênois Genève, qui évolue en Ligue nationale A, a été cinq fois champion suisse, détient huit coupes de Suisse et a remporté deux super-coupes de Suisse. En 2006, Chênois a remporté les trois trophées. Elle a en outre participé régulièrement à la Coupe d'Europe, avec des résultats mitigés. Le taux d'affluence de la salle de Sous-Moulin (Thônex) se situe aux alentours de 300 spectateurs par match. L'autre club historique du volley-ball suisse à Genève est le Servette Star-Onex VBC. Issu de la fusion du Servette VB et du Star-Onex, tous deux fondés dans les années 1950, ce club a plus de 20 titres nationaux et 120 régionaux et présente ainsi un des plus grands palmarès suisse.



Genève dans les arts |



Littérature |




  • Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley.


  • Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau.


  • Belle du Seigneur d'Albert Cohen (1968) (ISBN 2070404021).


  • Sous les yeux d'Occident (Under Western Eyes) de Joseph Conrad.


  • Les Thibault : l'été 1914 de Roger Martin du Gard.


  • L'âme de Genève de Léon Savary, Slatkine, 1978.


  • Nuages dans la main, Comme le sable, Le Creux de la vague et Jette ton pain d'Alice Rivaz.


  • Un bal masqué à Genève de Jean Parvulesco (1999).


  • Flashforward de Robert J. Sawyer (1999).


  • Onze minutes de Paulo Coelho (2003).


  • À livre ouvert de William Boyd (2004).


  • Anges et Démons de Dan Brown (2009).


  • L'indice de la peur de Robert Harris (2012) (ISBN 2259214827).


  • L'attente de l'aube de William Boyd (2012) (ISBN 2021065006)[98].


  • Laurence Boissier, Rentrée des classes, art&fiction, 2017(ISBN 978-2-940570-29-4).




Bande dessinée |




  • L'Affaire Tournesol d'Hergé (1956).


  • Astérix chez les Helvètes de René Goscinny et Albert Uderzo (1970).

  • Le Genevois Daniel Ceppi situe l'action de plusieurs de ses BD à Genève.


    • CD Corps Diplomatique (1991).


    • Vanina Business de la série Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur (1999).


    • CH Confidentiel (2006-2007).




  • Olivier Varèse d'Enrico Marini (T. 1-T. 4 1990-1993).



Peinture |



  • École des Pâquis.

  • La rade de Genève est représentée dans le retable de Konrad Witz La pêche miraculeuse (1444), l'un des premiers paysages de la peinture européenne.


Cinéma et télévision |




  • Max entre deux feux de Max Linder (1917)[99].

  • Un plan de Stolen holiday de Michael Curtiz (1937)[100].


  • D'homme à hommes de Christian-Jaque (1948)[101]


  • Eine seltene Geliebte d'Alfred Braun (1950).

  • Le premier court-métrage de fiction de Jean-Luc Godard, Une femme coquette, a été tourné à Genève en novembre 1955. On y reconnaît l'Île Rousseau, Le pont de la Machine[102]


  • Certains l'aiment froide de Jean Bastia et Guy Lionel (1960)[103].


  • Le Petit Soldat de Jean-Luc Godard a été tourné à Genève[104] en 1960. Pour cause de censure, le film ne sortira en salles qu'en 1963.


  • La mort de Belle d'Édouard Molinaro (1961)[105].

  • En 1962, l'action principale du film Vie privée de Louis Malle avec Brigitte Bardot se déroule à Genève[106].

  • Une brève scène d'Échappement libre de Jean Becker (1964)[107].

  • Des scènes de Goldfinger (1964) sont censées se dérouler à Genève.

  • Une grande partie de Sette uomini d'oro de Marco Vicario (1965)[108].


  • Mick et Arthur de Michel Soutter (1965)[109].


  • Un milliard dans un billard de Niklaus Gessner (1965).

  • Une brève scène de Vaghe stelle dell'orsa de L. Visconti (1965)[110].

  • Une scène d'A077; sfida ai killers d'Antonio Margheriti (1966)[111].


  • James Tont operazione D.U.E. de Bruno Corbucci (1966).

  • Une brève scène de Poppies are also flowers de Terence Young (1966)[112].

  • Une brève scène de Jeu de massacre d'Alain Jessua (1967)[113].

  • Une grande partie de Feuer frei auf Frankie de J. A. de La Loma (1967)[114].


  • Haschich de Michel Soutter (1967)[115].


  • La lune avec les dents de Michel Soutter (1967)[116].


  • Assalto al tesoro di stato de Piero Pierotti (1967).


  • La donna; il sesso e il superuomo de Sergio Spina (1967).

  • Dans la série télévisée anglaise The Champions (1968), l'agence Némésis qui emploie les trois agents secrets, deux héros et une héroïne dotés de pouvoirs paranormaux, est basée à Genève.

  • Quelques scènes de The girl on a motorcycle de Jack Cardiff (1968)[117].

  • Une partie de Il dolce corpo di Deborah de Romolo Guerrieri (1968)[118].


  • Charles mort ou vif d'Alain Tanner (1969)[119].

  • Une partie de Run a crooked mile de Gene Levitt (1969)[120].


  • La pomme de Michel Soutter (1969)[121].


  • James ou pas de Michel Soutter (1970)[122].


  • L'inafferrabile invincibile Mr. Invisibile d'Antonio Margheriti (1970).


  • El dinero tiene miedo de Pedro Lazaga (1970).

  • Une partie de In search of Gregory de Peter Wood (1970)[123].

  • Le film La Salamandre (1971) d'Alain Tanner est tourné à Genève[124], l'histoire s'y situe également.


  • Les arpenteurs de Michel Soutter (1972)[125].

  • L'épisode L'Héritage d'Ozerov (1972) de la série Amicalement vôtre est tourné à Genève.


  • Le retour d'Afrique d'Alain Tanner (1973)[126].

  • Une scène de Le silencieux de Claude Pinoteau (1973)[127].


  • L'escapade de Michel Soutter (1974)[128].

  • Une scène de Vous ne l'emporterez pas au paradis de François Dupont-Midi (1975)[129].

  • Une courte scène de The Cassandra crossing de George P. Cosmatos (1976)[130].


  • Néa de Nelly Kaplan (1976)[131].


  • Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 d'Alain Tanner (1976)[132].

  • Quelques scènes de Caro papà de Dino Risi (1979)[133].

  • Une scène de Love and bullets de Stuart Rosenberg et John Huston (1979)[134].

  • Le début du film Le Pacte Holcroft (1985) avec Michael Caine se déroule dans la rade de Genève.

  • La scène finale de F/X, effets de choc (1986) prend place à Genève, les protagonistes cherchant à reprendre de l'argent auprès d'une banque.

  • La dernière partie de Trois couleurs (trilogie de Krzysztof Kieślowski), Trois couleurs : Rouge (1994), est tournée à Genève.

  • Dans la série Babylon 5, la capitale de l'Alliance terrienne est située à Genève.

  • Dans le film Starship Troopers, la capitale de la Fédération est située à Genève

  • L'action du début du film Agents secrets (2004) se déroule à Genève.

  • Les premières scènes du film Bienvenue en Suisse (2004) se déroulent à Genève.

  • Dans Syriana (2005), Matt Damon joue un analyste basé à Genève.

  • Le début du film Anges et Démons (2009) se déroule au CERN, près de Genève.

  • Le film Opération Casablanca (2009) a été tourné et se déroule à Genève.

  • Des scènes du film Le Loup de Wall Street (2013) sont censées se dérouler à Genève.



Musique |


Chokebore ont intitulé Geneva une chanson de leur dernier album studio, It's a Miracle. Selon les paroles de cette chanson : « Geneva was just like you'd expect it, full of radiance, full of low lights and sad girls. » (« Genève était juste comme tu t'attendais à ce qu'elle soit, pleine de luminosité, pleine de lumières basses et de filles tristes. ») On retrouve cette chanson sur l'album live du groupe, A Part from Life.


L'humoriste genevois Laurent Nicolet a parodié le clip Gangnam Style du chanteur Psy, en effectuant une version locale des supposés travers des Genevois dans une chanson dans un premier temps, puis dans un clip nommé le Gen'vois staïle, qui a remporté un succès inattendu à Genève et en Suisse romande, en étant visionné des centaines de milliers de fois sur Youtube notamment[135].



Jeux vidéo |


  • Dans le jeu vidéo Call of Duty: Infinite Warfare, la capitale de l'UNSA est Genève. La ville sert d'ailleurs de décors à plusieurs missions du jeu.


Cimetières |


Entre 1700 et 1853, le seul cimetière de la ville est le cimetière de Plainpalais (également appelé « cimetière des Rois »). Il se situe à Plainpalais. Au début des années 1850, le cimetière de Châtelaine est construit, puis celui de Saint-Georges dans les années 1880. Le cimetière du Petit-Saconnex est intégré à la ville en 1931 à la suite de la fusion des communes.


À la fin du XIXe siècle, des études sont entamées en vue de la construction d'un crématorium au cimetière de Saint-Georges. Le projet aboutit et l'inauguration a lieu en mars 1902. À côté de l'installation, on construit un columbarium (agrandi en 1916). En 1907, un second four est installé. Durant les deux dernières années de la Première Guerre mondiale, les incinérations sont interrompues à cause de la pénurie de combustible. L'installation est modernisée dans son ensemble en 1942.


Par la suite, des centres funéraires sont construits comme la chapelle des Rois en 1956 et le centre funéraire de Saint-Georges en 1976.



Plainpalais |


Article détaillé : Cimetière des Rois.

La Ville de Genève entre en possession du cimetière protestant de Plainpalais (également appelé « cimetière des Rois ») en 1869. Il est alors géré par l'hôpital général de Genève. Jusqu'en 1876, seuls les protestants y sont ensevelis. Dès 1883, le cimetière est fermé pour les inhumations ordinaires et est réservé aux personnes ayant acquis une concession. Le prix de la concession y étant plus élevé que dans les autres cimetières, le nombre d'inhumations diminue et la coutume d'ensevelir à cet endroit les conseillers d'État, les conseillers administratifs ou d'autres personnalités s'installe peu à peu. Autour de 1945, des aménagements sont effectués et le lieu peut désormais être apparenté à un parc[136].


Parmi les personnalités qui y reposent :





  • Ernest Ansermet, chef d'orchestre


  • Samuel Baud-Bovy musicien, ethnomusicologue et homme politique


  • Jorge Luis Borges, écrivain argentin


  • Jean Calvin, réformateur picard


  • André Chavanne, homme politique


  • Humphry Davy, physicien et chimiste anglais


  • Guillaume-Henri Dufour, général


  • Georges Favon, homme politique et journaliste


  • Guglielmo Ferrero, historien italien


  • Alberto Ginastera, compositeur argentin


  • Charles Giron, peintre


  • Jeanne Hersch, philosophe


  • Adrien Lachenal, président de la Confédération


  • Paul Lachenal, président du Grand Conseil


  • François Lachenal, diplomate, éditeur


  • Émile Jaques-Dalcroze, compositeur, musicien et pédagogue


  • Wilfred Jenks, directeur général de l'Organisation internationale du travail de 1970 à 1973


  • Rodolphe Kreutzer, violoniste français


  • Frank Martin, compositeur


  • Léon Nicole, homme politique


  • Jean Piaget, psychologue


  • Grisélidis Réal, écrivain et prostituée


  • Alice Rivaz, écrivain


  • Charles Rollier, peintre


  • Denis de Rougemont, écrivain et philosophe


  • François Simon, acteur et metteur en scène


  • Ernst Stueckelberg, physicien


  • Sérgio Vieira de Mello, diplomate brésilien






Châtelaine |


Ouvert en 1853, le cimetière dit « du Lazaret » est d'abord réservé aux catholiques. Dès 1864, on y ensevelit en général les personnes décédées sur la rive droite du Rhône et il est considérablement agrandi. Cependant, la nature marécageuse du terrain pose de nombreux problèmes et des travaux de drainage doivent être entrepris. Entre 1899 et 1911, le nombre d'inhumations est donc limité au strict minimum. Il est véritablement rouvert en 1918. Dès 1946, les inhumations sont à nouveau limitées, puis restreintes dès 1969 aux carrés réservés.



Saint-Georges |


Le cimetière est ouvert en 1883. Durant les dix premières années, seule la moitié de l'espace est utilisée. En 1898, une convention est passée avec la commune de Lancy qui cède du terrain à Genève afin d'augmenter la surface du site. D'une façon générale, Saint-Georges accueille alors les personnes décédées sur la rive gauche du Rhône. En 1911, le cimetière est encore agrandi en raison de sa promotion comme unique cimetière pour les inhumations ordinaires des personnes domiciliées à Genève. Un emplacement spécial et gratuit est concédé pour les soldats allemands décédés à Genève pendant la Première Guerre mondiale. Entre 1942 et 1944, le site est cultivé et plusieurs tonnes de légumes et céréales sont récoltées chaque année. En 1945, la partie orientale est transformée en parc. Ferdinand Hodler, African Spir et Boris Mouravieff y sont enterrés.



Petit-Saconnex |


Le Petit-Saconnex constitue une commune à part entière jusqu'en 1931. Son cimetière est ouvert en 1815 et partagé en deux parties jusqu'en 1878. À partir de juillet 1931, Genève prend en charge l'entretien du site. Ce cimetière est ensuite agrandi en 1932 et 1942. Dès 1946, le conseil administratif décide que toutes les personnes décédées sur la rive droite du Rhône sont inhumées au Petit-Saconnex. Dès 1947, le nombre de sépultures augmente à la suite de la fermeture provisoire du cimetière de Châtelaine. À la suite d'une décision du Conseil administratif de la Ville de Genève dans les années 1980, des personnes de confession musulmane peuvent y être inhumées dans un quartier du cimetière qui leur est réservé[137]. L'écrivain iranien Mohammad-Ali Djamalzadeh y est enterré.



Notes et références |



Notes |





  1. Selon la définition d'agglomération urbaine (urbanized area agglomeration) de la publication Demographia de Wendell Cox (en) (édition de 2016), l'agglomération urbaine de Genève est en 830e position mondiale avec une population de 605 000 habitants.




Références |




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  22. (fr) Liste de tous les sous-secteurs (Système d'information du territoire genevois).


  23. La définition de quartier n'existe pas officiellement dans la ville de Genève. L'Office cantonal de la statistique recense 16 secteurs statistiques assimilés à des quartiers et divisés en sous-secteurs statistiques.


  24. Le code de l'Office fédéral de la statistique correspond à la numérotation officielle des communes suisses et des quartiers des grandes villes.


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  62. Phrases extraites du Livre de Job (17:12) :
    11. dies mei transierunt cogitationes meae dissipatae sunt torquentes cor meum
    12. noctem verterunt in diem et rursum post tenebras spero lucem
    13. si sustinuero infernus domus mea est in tenebris stravi lectulum meum.



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  88. ATS, « La rue du Rhône reste la deuxième rue commerçante la plus chère de Suisse », Tribune de Genève,‎ 19 novembre 2008(lire en ligne).


  89. Portraits de l'arc lémanique et projets (EPFL).


  90. [5].


  91. [6].


  92. « Chiffres Clés Infographie | Grand Genève », sur www.grand-geneve.org (consulté le 14 juillet 2016).


  93. CEVA Liaison ferroviaire Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse (ceva.ch).


  94. a et b« Hôpitaux ville de Genève ».


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  96. « Attendance Europe », hockeyarenas.net.


  97. « Tour du Léman à l'Aviron : victoire du fidèle Christian Klandt et son équipe », communiqué de presse, Genève, 29 septembre 2013.


  98. Éric Neuhoff, « L'Attente de l'aube, « un humour à la Len Deighton » », sur lefigaro.fr, 3 mai 2012(consulté le 26 août 2012).


  99. Les quais des Eaux-Vives et une banlieue résidentielle.


  100. Une vue de la rade depuis la fenêtre d'un hôtel.


  101. Voir le Journal de Genève du 21 juillet 1948.


  102. Caroline Besse, « Une femme coquette, un film rare de Jean-Luc Godard, apparaît sur YouTube », Télérama,‎ 20 février 2017(lire en ligne).


  103. La Rade ; le coteau de Cologny depuis la rive droite ; l'extérieur de l'hôtel Richemond et la place des Alpes ; l'extérieur de la Pharmacie des Alpes au 17 de la rue du même nom ; la place Dorcière ; le quai du Mont-Blanc ; les Bains des Pâquis ; le quai des Bergues ; le pont du Mont-Blanc ; le Port-Gitana ; la Petite-Fusterie ; l'extérieur de Bernard Musique au 4 de la rue Pécolat ; la caserne des Vernets ; la plaine de Plainpalais ; l'extérieur de l'U.B.S. à la rue du Rhône.


  104. Un petit poste de douane ; le pont du Mont-Blanc ; les rues du Mont-Blanc et Pécolat ; les boulevards Helvétique et Jaques-Dalcroze et la promenade Saint-Antoine ; la place Neuve ; la place Cornavin et la gare ; la rade ; l'avenue de Frontenex et le Pré-l'Évêque ; le Molard et Longemalle de nuit ; le « passage du Radar », etc.


  105. La Rade ; Jussy ; l'École internationale ; l'Uni. Vue de la place de l'Uni ; la rue du Puits-Saint-Pierre ; la cour Saint-Pierre ; la piste et le buffet de l'Aéroport ; le quai du Mont-Blanc ; le palais de justice ; la rue de la Croix-d'Or ; le passage de la Marjolaine ; Crans-sur-Céligny (voir le Journal de Genève du 23 août 1960) ; etc. et des intérieurs d'un petit temple et de divers restaurants, bars et dancings.


  106. La rade et les quais ; Le Mailly à Genthod ; peut-être la Pélisserie de nuit ; la rade vue d'un immeuble du quai Général-Guisan ; une grande imprimerie peut-être du Journal de Genève ; la douane d'Hermance ; le pont des Bergues ; le passage Malbuisson et la rue du Rhône ; etc.


  107. Un poste de douane et la rade vue de la jetée des Eaux-Vives.


  108. La place Bel-Air et le Crédit suisse.


  109. Les quais Wilson et du Mont-Blanc ; le pont du Mont-Blanc et la rade ; l'ancien accès au lac du chemin du Château-de-Bellerive ; La Pointe-à-la-Bise et le camping ; une villa au 21 du chemin des Crêts-de-La-Capite ; La Coulouvrenière vue du Seujet ; Carouge ; la rue Charles-Galland avec La muse tragique de Rodin ; le boulevard Jaques-Dalcroze ; la maison de Madame Soutter mère peut-être du côté de Troinex ; etc.


  110. La Rade ; la campagne ; l'autoroute.


  111. La Rade ; l'Aéroport ; la rue Fabri et la place des Alpes ; les quais du Mont-Blanc, Ador et de Cologny.


  112. L'O.N.U.


  113. La prison de Saint-Antoine et l'Observatoire.


  114. Le bas de la route de Ferney ; l'O.N.U. ; l'hôtel Ambassador ; la Clinique générale ; l'île Rousseau ; les quai et pont des Bergues ; la place Neuve et la rue Bartholoni ; peut-être la rue Saint-Victor ; la rue Charles-Galland devant le musée ; le boulevard Jaques-Dalcroze et la rue Théodore de Bèze ; la promenade de l'Observatoire avec La muse tragique de Rodin ; l'autoroute ; une villa du XVIIIe ; l'aéroport ; l'Intercontinental ; peut-être les environs du pont Butin ; la rue Adhemar-Fabri ; etc.


  115. Le pont du Mont-Blanc ; Rive ; les Rues-Basses et le boulevard Helvétique ; les Cheneviers vus de la rive droite ; un studio de Radio ; peut-être les Grottes ; le Théâtre de l'Atelier ; le rond-point de la Jonction ; la passerelle du Bois-de-la-Bâtie et les falaises de Saint-Jean ; la rue de la Dôle ; le hall de l'aéroport ; la rue Daubin ; la villa Saugey à Vésenaz ; Saint-Gervais et les Terreaux-du-Temple ; la fontaine de Mancy à Vésenaz ; peut-être la Cité-de-la-Corderie ; le quai des Bergues et la rue Winkelried ; etc.


  116. Le bowling de Meyrin ; une fabrique au chemin de la Pyrotechnie ; le quai de Cologny et la rue des Eaux-Vives depuis le bus 9 ; le rond-point de Plainpalais ; les halles et la buvette de l'Île ; la Maison de la Radio ; la Petite-Fusterie et le quai Besançon-Hugues ; la rue du Marché ; le bateau-restaurant du Jardin anglais ; un débarcadère aux Eaux-Vives et la vue sur la rive droite ; le studio du peintre Pierre Vogel peut-être à la rue Verdaine ; la jetée des Eaux-Vives ; la place des Alpes ; la place de Cornavin ; les place et rue des Charmilles ; le 15 de la rue du Mont-Blanc ; Jussy ; le Café Marcelly à Thônex ; la piscine des Vernets et la rue Wilsdorf ; le restaurant Mon-Idée à la route du même nom; une agence d'Air-France peut-être à la Fusterie ; etc.


  117. L'intérieur de la librairie Jullien dont l'extérieur est le restaurant des Armures ; la rue du Puits-Saint-Pierre ; l'Arsenal ; le pont des Bergues ; Ruth ; etc.


  118. Vue générale depuis la rive droite ; la rade et le pont du Mont-Blanc ; la place Neuve ; Saint-Pierre depuis la Taconnerie ; le pont de l'Île ; Bel-Air ; le monument Brunswick ; le quai Wilson ; l'Intercontinental et le chemin du Petit-Saconnex ; le quai H.-Guisan ; le Bourg-de-Four et la rue Verdaine (le taximan Bernard Odier dans son propre rôle) ; le Pied-de-Cochon ; etc.


  119. Des toits vus d'un bureau peut-être à la place des Eaux-Vives ; la rue de Carouge ; le bas du boulevard du Pont-d'Arve et la rue Christiné ; le marché de Plainpalais ; les Vernets et la rue François-Dussaud ; peut-être Plan-les-Ouates ; des bords du Rhône ; la route des Jeunes et la Praille ; etc.


  120. La Rade ; les quais du Mont-Blanc et de Cologny ; la place de Vésenaz ; le chalet du prince Essling à Bellerive ; le coteau de Cologny vu du lac ; le monument Byron à Cologny.


  121. L'Aéroport ; la rue des Plantaporrêts ; la rue du Bois-Melly et l'angle de celle des Maraîchers ; la cour de la Société de Lecture ; le 27 de la rue Caroline ; le quai du Cheval-Blanc ; le 27 de la rue de la Coulouvrenière ; le 3 de la rue de la Colline ; la brasserie Landolt ; le quai du Mont-Blanc ; peut-être le café-restaurant de La Tour au Bois-de-la-Bâtie ; la Corraterie, Bel-Air et la Caisse d'Épargne en démolition ; le quai de la Poste et la passerelle de l'Île ; le bas du boulevard du Pont-d'Arve ; peut-être la rue Gœtz-Monin ; la place Neuve et les Bastions ; etc.


  122. L'autoroute, Hermance, Cointrin, etc.


  123. L'Aéroport ; la cour de l'hôtel du résident de France ; la rue Calvin ; l'autoroute ; la place Bémont ; le quai du Mont-Blanc ; le Savoie ; les rues de la Croix-Rouge et de la Confédération ; le pont du Mont-Blanc.


  124. Des bords du Rhône ; l'avenue du Mail et le boulevard du Pont-d'Arve ; la rue de Carouge ; l'angle des rue Christiné et Pictet-de-Bock ; Onex ; la piscine des Vernets ; la maison Freundler à Saint-François ; Carouge, le Pont-Neuf et la rue de Carouge depuis le tram ; la rue Versonnex et la place des Eaux-Vives ; les Rues Basses, etc.


  125. Propriété Tournier-Aubert à Vandœuvres, etc.


  126. Panorama depuis Saint-Jean ; un Café de l'Industrie peut-être aux Acacias ; les Vernets ; la route des Jeunes ; la Grand'Rue et la galerie Engelberts ; la rue de la Croix-Rouge, la rue des Chaudronniers, le Bourg-de-Four, la Taconnerie, la cour Saint-Pierre, la rue Calvin depuis une voiture et la Pélisserie ; la rue du Temple ; des bords du Rhône ; la Jonction et son pont ; le quai de la Poste depuis le pont de la Coulouvrenière ; la rue de Chantepoulets ; le Seujet ; le quai des Saules vu du pont Sous-Terre ; la passerelle de l'Île et le quai de la Poste ; la Praille ; la place Montbrillant et la gare ; peut-être Meyrin, etc.


  127. Les intérieurs d'un studio de la Radio et de l'hôtel Président.


  128. Bonvard (?), etc.


  129. Ruth ; le quai des Bergues ; le Bourg-de-Four ; la route de Suisse ; Fleur-d'Eau et peut-être son intérieur ; Villereuse ; la Terrassière ; l'Aéroport.


  130. La rade, la Perle du Lac, Sécheron, l'O.N.U. et l'O.M.S. vus du ciel.


  131. La cour du Collège Calvin ; la Rade ; la rue de la Cité et l'intérieur de la bijouterie Lombard (Jean Lombard dans son propre rôle) ; la poste de la rue du Mont-Blanc ; l'intérieur de la librairie Georg à la Petite-Fusterie (le libraire dans son propre rôle) ; la place du Molard ; La Belotte vue de la rive droite ; l'intérieur du parking sous-lacustre ; la rue des Barrières et l'intérieur de la Bibliothèque de la Madeleine (Marie-Louise Mayor dans son propre rôle) ; etc.


  132. L'Île Rousseau ; Les Avanchets ; un intérieur d'usine ; les Rues Basses ; Vernier ; des intérieurs du Collège Calvin ; des bords du Rhône ; le marché de Plainpalais ; le carrefour de l'Étoile et la route des Jeunes ; etc.


  133. Le Bourg-de-Four et la librairie Jullien ; la Caisse d'Épargne de Bel-Air et la Corraterie ; la rue Rochat ; le quai Guisan et Longemalle ; le pont et le quai des Bergues ; l'île Rousseau ; etc.


  134. Le quai du Mont-Blanc.


  135. « Laurent Nicolet cartonne avec son « Gen'vois staïle » », article de La Tribune de Genève du 23 décembre 2012.


  136. « Cimetière des Rois »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 28 janvier 2015).


  137. Site officiel de la Ville de Genève.



Voir aussi |


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Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




  • Louis Binz, Brève histoire de Genève, Genève, éd. Chancellerie d'État, 2000. 


  • Philippe Broillet (dir.), Isabelle Brunier, Matthieu de la Corbière, Leïla El-Wakil, Bénédict Frommel, Alain Mélo et Anastazja Winiger-Labuda, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève : La Genève sur l’eau, vol. 89, t. 1, Berne, coll. « Les monuments d’art et d’histoire de la Suisse », 1997.


  • Isabelle Brunier (dir.), Matthieu de la Corbière, Bénédict Frommel, David Ripoll, Nicolas Schätti et Anastazja Winiger-Labuda, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève : Genève, espaces et édifices publics, vol. 129, t. 5, Berne, coll. « Les monuments d’art et d’histoire de la Suisse », 2016, 426 p. (ISBN 978-3-03797-233-5).


  • Alfred Dufour, Histoire de Genève, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2014 (1re éd. 2001).


  • Mathieu de la Corbière, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève : Genève, ville forte, vol. 117, t. 3, Berne, coll. « Les monuments d’art et d’histoire de la Suisse », 2010.


  • Christian Vellas, Genève insolite et secrète, Jonglez, 2010, 208 p. (ISBN 978-2-9158-0779-0)
    Guide écrit par les habitants, nombreuses illustrations.
    .



Articles connexes |



  • Canton de Genève

  • Communes du canton de Genève



Liens externes |




  • (fr + de + en + it) Site officiel.


  • Visite 360° aérienne de Genève.

  • « Genève » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.


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