Tenerife
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Tenerife Tenerife (es).mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | ||
Image satellite de Tenerife. | ||
Géographie | ||
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Pays | Espagne | |
Archipel | Îles Canaries | |
Localisation | Océan Atlantique | |
Coordonnées | 28° 16′ 07″ N, 16° 36′ 20″ O | |
Superficie | 2 034 km2 | |
Point culminant | Teide (3 718 m) | |
Géologie | Île volcanique | |
Administration | ||
Statut | Cabildo insulaire | |
Communauté autonome | Îles Canaries | |
Province | Santa Cruz de Tenerife | |
Démographie | ||
Population | 908 555 hab. (2011[1]) | |
Densité | 446,68 hab./km2 | |
Plus grande ville | Santa Cruz de Tenerife | |
Autres informations | ||
Découverte | Préhistoire | |
Fuseau horaire | UTC±00:00 | |
Site officiel | http://www.tenerife.es/ | |
Géolocalisation sur la carte : Îles Canaries
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Îles en Espagne | ||
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Tenerife ou Ténériffe, en espagnol Tenerife, est une île d'Espagne faisant partie de l'archipel des îles Canaries, situées dans l'océan Atlantique. Il s'agit de la plus grande île de cet archipel mais aussi de la plus haute, le Teide constituant le point culminant de l'Espagne avec 3 718 mètres d'altitude. Tenerife est également l'île la plus étendue et la plus peuplée de la Macaronésie[2].
Ses 908 555 habitants font d'elle l'île la plus peuplée d'Espagne et la plus urbanisée et cosmopolite des îles Canaries[1]. Santa Cruz de Tenerife est la plus grande ville et la capitale de la province du même nom ; elle est aussi capitale de la communauté autonome des îles Canaries conjointement avec Las Palmas de Gran Canaria depuis 1927[3].
Son économie est essentiellement tournée vers le tourisme avec plus de cinq millions de visiteurs par an mais aussi l'agriculture (production de bananes, de tomates et de concombres). Elle constitue ainsi une des premières destinations touristiques en Espagne[4].
Tenerife comporte deux sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : au centre, le parc national du Teide et au nord-est, la ville de San Cristóbal de La Laguna[5].
Tenerife possède deux aéroports, l'un au nord[6] et l'autre au sud[7].
Sommaire
1 Étymologie
2 Géographie
2.1 Topographie
2.2 Climat
2.3 Faune et flore
2.4 Aires protégées
3 Histoire
4 Administration
5 Économie
5.1 Agriculture
5.2 Tourisme
5.2.1 Sites historiques
5.2.2 Randonnée
6 Culture
6.1 Célébrations et festivités
6.2 Symboles naturels
6.3 Gastronomie
7 Personnalités liées à Tenerife
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Lien externe
Étymologie |
Tenerife est un toponyme d'origine guanche qui dérive du berbère (langue amazighe). Il existe plusieurs versions expliquant ce toponyme dans cette langue berbère :
Tin Irifi signifie « endroit de la soif »[réf. nécessaire] ;- d'après le docteur en philologie et licencié en histoire Ignacio Reyes, ce toponyme signifie « mont clair » ;
Tin N Errif signifie « celle qui est à côté », en référence à la position des îles par rapport à l'Afrique du Nord[réf. nécessaire] ;
Tener if aurait signifié « île blanche » qui tendrait à rappeler que Pline l'Ancien la nommait dans son Histoire Naturelle (livre VI, page 204), île Nivaria c'est-à-dire « neigeuse » en raison du fait de la présence de neige perpétuelle sur certains sommets, particularité que l'île possédait par rapport au reste l'archipel[8] ;
Tinerf / Thinerfe se référant au légendaire mencey Guanche Tinerfe surnommé « le Grande », qui a régné sur toute l'île avant la conquête des îles Canaries par les temps Castilla[9].
Le nom était autrefois orthographié Ténériffe en français[10]. Cette graphie avec deux « f » existe également en allemand, en anglais et en suédois mais, de plus en plus, les graphies européennes reprennent l'orthographe espagnole « Tenerife ». Dans l'Antiquité, on l'appelait également « Nivaria » ou « Pluitalia ». Le nom guanche de l'île a également été « Achinet », également écrit « Achinech » ou « Chenet ».
Géographie |
Topographie |
L'archipel des îles Canaries est situé dans l'océan Atlantique, face au Maroc distant de 97 kilomètres à l'est au plus proche avec l'île de Fuerteventura. Tenerife, la plus grande de ces îles avec 81 kilomètres de longueur pour 45 kilomètres de largeur, est d'origine volcanique, son plus grand volcan, le Teide, se trouve au centre. Le Teide est le plus haut sommet d'Espagne avec 3 718 mètres d'altitude et à son pied se trouve l'observatoire astronomique de Tenerife. Le nord de l'île est occupé par le massif d'Anaga et sa forêt primaire de laurisilva (l'un des derniers vestiges de forêt primaire en Europe) et le sud, constitué par les contreforts du Teide, est sub-désertique.
Climat |
Le climat y est subtropical méditerranéen selon la classification de Köppen, avec une température moyenne annuelle d'environ 22 °C, en hiver le thermomètre descend rarement en dessous de 15 °C. Le climat est très changeant sur l'île, avec une zone sèche au sud et une zone plus humide au nord, balayée par les alizés ou le calima. La neige n'est pas rare en hiver au-dessus de 1 000 mètres.
Données climatiques | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
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Heures de soleil/jour | 5,9 | 6,6 | 7,1 | 7,7 | 8,8 | 9,8 | 10,6 | 9,8 | 8,5 | 6,9 | 5,9 | 5,5 |
Temp. air [°C] (jour) | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 28 | 29 | 28 | 26 | 24 | 22 |
Temp. eau [°C] | 20 | 19 | 19 | 20 | 20 | 21 | 21 | 22 | 23 | 23 | 21 | 20 |
Jours de pluie | 5 | 5 | 5 | 3 | 1 | 0 | 0 | 1 | 1 | 3 | 5 | 6 |
Faune et flore |
Une des principales attractions touristiques de Tenerife est la présence de dauphins et de baleines globicéphales tout près du port de Los Cristianos, au sud. On peut rencontrer un grand nombre de ces animaux entre Tenerife et La Gomera où la mer atteint une profondeur de 3 000 mètres. De nombreuses embarcations proposent d'aller voir ces mammifères marins de près, les dauphins et les baleines s'approchant volontiers des bateaux.
Il y a peu de mammifères typiques sur l'île de Tenerife. Près du Teide on trouve des chats sauvages ainsi que des lapins retournés à l'état sauvage. Il n'y a jamais eu de fauves ou de serpents venimeux. On remarquera aussi les lézards qui sont nombreux sur l'île. Le monde ornithologique est plus riche avec quelques espèces typiques des îles Canaries, comme la variante sauvage du serin des Canaries (Serinus Canaria) ou le pinson bleu (Fringilla teydea), le dernier est le symbole animal de Tenerife[11].
La végétation de Tenerife est très variée et beaucoup de plantes sont endémiques des îles Canaries comme Himantoglossum metlesicsianum, une orchidée. Ainsi le pin des Canaries (Pinus Canariensis) forme d'immenses forêts à l'intérieur de l'île. Dans le sud plus désertique, on trouve une majorité d'euphorbiacées (plantes grasses similaires à des cactées, beaucoup étant autochtones) et de figuiers de Barbarie (importés pour la culture de la cochenille). Une autre espèce de plante emblématique des îles Canaries et le symbole de l'île de Tenerife[11] est le dragonnier (Dracaena Draco) dont l'un des spécimens les plus anciens se trouve à Icod de los Vinos. Et la plupart des touristes qui ont visité l'archipel se sont émerveillés devant une fleur magnifique : « l'Oiseau du Paradis » (Strelizia Reginae), qui provient en réalité d'Afrique du Sud sans oublier la célèbre vipérine de Tenerife, aussi appelée Tajinaste, un mot d'origine amazighe.
Avant l'arrivée des Aborigènes, les îles Canaries et en particulier l'île de Tenerife, était habitée par des animaux endémiques préhistoriques aujourd'hui disparus pour la plupart. Ces spécimens ont atteint des dimensions plus élevées que les tailles habituelles, c'est ce qu'on appelle le Gigantisme insulaire. Parmi ces espèces, les plus connus présentes à Tenerife étaient le lézard géant (Gallotia goliath)[12], le rat géant (Canariomys bravoi)[13] et la tortue géante (Geochelone burchardi)[14].
Aires protégées |
Le parc national du Teide qui date de 1954, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2007, au titre de site naturel. Sa superficie est de 18 990 hectares. Le parc tire son nom du Teide, le volcan qui est le point culminant de l'Espagne. Il est également le troisième plus grand volcan du monde depuis sa base, après le Mauna Loa et le Mauna Kea, à Hawaï[15]. Il est également l'un des parcs nationaux les plus visités en Europe et dans le monde[16].
Le massif d'Anaga dans lequel se situe le Parc rural d'Anaga, est reconnu en 2015 comme étant la réserve de biosphère ayant le plus grand nombre d'espèces endémiques en Europe[17].
Les autres zones naturelles importantes sont le parc naturel de la Corona Forestal qui, avec un total de 46 612,9 hectares, est la plus grande zone naturelle protégée des îles Canaries[18] ainsi que le Macizo de Teno à l'extrémité ouest de l'île.
Histoire |
Tenerife, comme toutes les îles Canaries, était peuplée par les Guanches, un peuple vraisemblablement d'origine protoberbère. Un des chefs les plus puissants de Tenerife vivait au XVe siècle et se nommait Tinerfe. Après sa mort, l'île fut partagée entre ses neuf fils.
En 1483, les habitants de Grande Canarie, l'île voisine, se rendirent aux Espagnols.
Après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492, les îles Canaries prennent une importance stratégique en tant que dernière escale européenne avant la traversée de l'Atlantique.
En 1494, Alonso Fernández de Lugo débarque à Tenerife et fonde un poste avancé qui deviendra Santa Cruz de Tenerife.
Contrairement à son précédent débarquement, un an auparavant, sur l'île de La Palma, il essuie une défaite sanglante contre les Guanches à La Matanza de Acentejo.
Le 25 décembre 1495, les Guanches sont définitivement vaincus par les Espagnols à La Victoria de Acentejo. Désormais, tout l'archipel est soumis à la couronne espagnole. Les Guanches survivants se mélangent alors avec les conquérants et disparaissent en tant qu'ethnie. La Laguna devient la capitale de Tenerife et des îles Canaries[19].
À partir de ce moment-là, Tenerife devint une base importante sur la voie de navigation entre l'Espagne et les Amériques.
L'Angleterre, qui avait aussi des intérêts dans le nouveau monde, commence alors à convoiter les îles Canaries. En 1657, l'amiral anglais Robert Blake remporte le 20 avril 1657 la dernière victoire de sa carrière en anéantissant un convoi d'or espagnol lors de la bataille de Santa Cruz de Tenerife.
En 1689, le religieux français Jean-Baptiste Gaby en route pour la Nigritie fait étape dans l'île ; il décrit les insulaires comme « assez ingénieux, assez modestes, & assez traitables ; c'est à tort qu'on leur reproche leur ignorance, leur débauche & leur orgueil. Il y a parmy eux des personnes qui ne manquent point d'érudition, & quantité d'autres qui sont plus sobres & plus réglez dans leur mœurs que beaucoup de nos François. ils ont véritablement la gravité de leur Nation : mais cette gravité ne va point jusques à l'insolence, & l'on pourroit peut-être dire avec raison que les Espagnols auroient besoin d'être transplantez dans ces isles, pour adouci la fierté de leur humeur. Quoy qu'il en soit, nous fumes très-contens de ces insulaires »[20].
En 1706, sous les ordres de l'amiral John Jennings les Anglais essayent de conquérir le port de Santa Cruz de Tenerife, mais en vain.
En 1778, Charles III d'Espagne donne, à Santa Cruz de Tenerife, le privilège de faire du commerce avec l'Amérique.
En 1792 est créée l'unique université des îles Canaries, à La Laguna.
En 1797, l'amiral britannique Nelson perd son bras droit lors d'une nouvelle attaque infructueuse lancée contre Santa Cruz de Tenerife ; c'est la principale défaite que connut Nelson lors de sa carrière militaire.
En 1822, Santa Cruz de Tenerife devient la capitale de l'ensemble des îles Canaries. Elle conserve ce statut jusqu'en 1927.
En 1936, le général Franco lança son putsch depuis Tenerife. La guerre d'Espagne n'atteignit pas les îles Canaries mais l'isolement économique sous la dictature eut des conséquences très négatives. À cette époque, seules des bananes furent exportées vers le continent.
En 1975, après le retour à la démocratie, Tenerife et les autres îles de l'archipel obtinrent plus d'autonomie et le tourisme prend, alors, de plus en plus d'importance.
Le pire accident de l'histoire aérienne civile mondiale a eu lieu sur l'aéroport TFN - Los Rodeos le 27 mars 1977. Une collision au décollage de deux Boeing 747 des compagnies néerlandaise KLM et américaine Pan Am, en partie due au brouillard, fit 583 morts. Cet accident est connu sous le nom de catastrophe de Tenerife, et a eu lieu un an avant l'inauguration de l'aéroport TFS Reina Sofia au sud de l'île, plus sûr, car construit dans un environnement climatique très sec et agréable toute l'année. L'inauguration de cet aéroport de grande capacité en 1978, et de l'autoroute TF-1, ont contribué au développement touristique du sud. L'aéroport nord, toujours en service, a une activité réduite, principalement espagnole.
En 1982, les îles Canaries obtiennent le statut de communauté autonome d'Espagne. Les villes de Santa Cruz de Tenerife et de Las Palmas de Gran Canaria se partagent le siège du gouvernement de la communauté autonome. Elles se relaient tous les quatre ans à ce poste.
Administration |
Tenerife, incluse dans la province de Santa Cruz de Tenerife, est divisée en 31 municipalités :
- Adeje
- Arafo
- Arico
- Arona
- Buenavista del Norte
- Candelaria
- Fasnia
- Garachico
- Granadilla de Abona
- La Guancha
- Guía de Isora
- Güímar
- Icod de los Vinos
- La Matanza de Acentejo
- La Orotava
- Puerto de la Cruz
- Los Realejos
- El Rosario
- San Cristóbal de La Laguna
- San Juan de la Rambla
- San Miguel de Abona
Santa Cruz de Tenerife (capitale)- Santa Úrsula
- Santiago del Teide
- El Sauzal
- Los Silos
- Tacoronte
- El Tanque
- Tegueste
- La Victoria de Acentejo
- Vilaflor
Économie |
Agriculture |
Autrefois considérée comme exceptionnellement fertile (par exemple selon Jean-Baptiste Gaby, supérieur du couvent de l'observance de Saint-François de Loches qui évoque l'île lors d'un voyage qu'il effectue en 1689[20]), avec une économie essentiellement axée sur l'agriculture et la pêche, l'économie de l'île a pris le tournant du tourisme de masse à partir des années 1960. Les premières urbanisations ont été réalisées sur la côte nord (Puerto de la Cruz).
L'agriculture ne représente plus que 10 % du PIB de l'île, mais son rôle est beaucoup plus important dans le maintien du tissu social et des structures paysagères traditionnelles.
Les cultures traditionnelles, amandiers en terrasses, agrumes et surtout bananeraies ont laissé la place à des complexes touristiques et à leurs services associés. Cette frénésie immobilière, amplifiée par l'engouement des touristes britanniques et allemands s'est poursuivie sur la côte sud avec de rares accalmies jusqu'aux années 2000. Une nouvelle poussée de programmes a bénéficié du boom immobilier qui a soutenu la croissance espagnole au début du XXIe siècle. De nombreuses constructions mais aussi des ensembles complets ont ainsi vu le jour sur des sites théoriquement protégés, la lenteur des décisions administratives de classement ne pouvant concurrencer l'efficacité des promoteurs.
Tenerife comporte un réseau hydrographique particulier constitué de 1 700 kilomètres de galeries pour la filtration des eaux souterraines, se terminant par des réservoirs de pompage. La distribution et la collecte de l'eau sont laissées à la responsabilité des propriétaires privés et le paysage se trouve sillonné de tuyauteries, installées le long des routes et au fond des ravins, pour alimenter habitations et cultures.
Tourisme |
Tenerife est également connu pour être une destination touristique en Espagne et au-delà, recevant plus de cinq millions de touristes chaque année et donc être la principale destination touristique dans les îles Canaries[21] et l'un des plus importants en Espagne et au monde[22].
Actuellement, la municipalité d'Adeje dans le sud de l'île a la plus forte concentration d'hôtels 5 étoiles en Europe[23] et a également ce qui est considéré comme le meilleur hôtel de luxe en Espagne selon World Travel Awards[24].
La région sud-ouest de l'île, proche de l'aéroport international de Reina Sofia, comporte les stations les plus importantes. Los Cristianos et Playa de las Américas belles plages de sable noir, concentrent à elles seules 65 % du potentiel hôtelier de l'île[réf. nécessaire]. En 2012, 4 900 817 touristes ont visité l'île de Tenerife (3 715 809 étrangers et 1 185 008 Espagnols) ; la majorité de ces touristes étrangers étaient originaires des îles Britanniques (44,1 %), d'Allemagne (15,4 %), des pays nordiques (12,4 %), des Pays-Bas (4,1 %), de France (3,9 %), de Russie (3,8 %), de Belgique (3,7 %), d'Italie (2,6 %) et de Suisse (1,2 %)[25].
De nombreuses activités s'offrent aux vacanciers :
- le parc national du Teide et ses multiples randonnées, le parc régional de Masca et les falaises de Los Gigantes par exemple[26] ;
- la pratique de la voile, du kite surf ou de la plongée sous-marine[27] ;
- observation des cétacés qui résident entre Tenerife et La Gomera[28] ;
- les monuments La Orotava, San Cristóbal de La Laguna ;
- le Carnaval de Santa Cruz de Tenerife, en février ;
- la visite de Santa Cruz de Tenerife (la capitale) ;
- la Basilique de la Candelaria dans laquelle on peut voir une statue de la sainte patronne des îles Canaries, Nuestra Señora de Candelaria ;
- les pyramides de Guimar[29] ;
- les parcours de golf[30] ;
- le musée de la Nature et de l'Homme de Santa Cruz de Tenerife qui possède la plus grande collection existante de la culture guanche du monde.
- le Temple maçonnique de Santa Cruz de Tenerife, c'est l'un des rares temples maçonniques n'ayant pas été détruits sous le régime de Franco. Il était le plus grand centre maçonnique de l'Espagne jusqu'à l'occupation par l'armée du régime de Franco[31] ;
- le Loro Parque, un des parcs zoologiques les plus fréquentés d'Espagne, comprenant notamment un delphinarium présentant des orques et des grands dauphins ;
- l'Aqualand Costa Adeje, un parc aquatique (avec piscines, toboggans aquatiques...) comprenant aussi un delphinarium.
Sites historiques |
La plupart des centres historiques de Tenerife se trouvent dans le nord. L'île a bien restauré son patrimoine architectural (temples, édifices civils et religieux, édifices de style canarien etc). Les plus belles villes sont celles de La Laguna, classée patrimoine de l'Humanité par l'Unesco et de La Orotava où l'on peut voir de belles maisons typiques à balcons[32].
Les pyramides de Güímar se trouvent dans le village de Güímar situé sur la côte est de l’île de Tenerife. Elles restent toujours un sujet de polémique pour les archéologues. Il y a six pyramides à marches ressemblant beaucoup aux pyramides construites par les Mayas et les Aztèques au Mexique, mais elles ont cependant été érigées au XIXe siècle. En 1977, l'ethnologue norvégien Thor Heyerdahl s'y est intéressé, attirant ainsi l'attention du monde entier sur ces curieux monuments.
Randonnée |
On peut facilement pratiquer la randonnée à Tenerife grâce aux 4 000 km d'itinéraires. Les randonnées peuvent se faire avec ou sans guide et il y en a pour tous les niveaux. Les meilleures excursions sont celles du Parc National du Teide, Parc naturel d'Anaga, Parc rural de Teno, le village de Masca, les falaises de los Gigantes et la vallée de La Orotava. On peut aussi découvrir l'île tout en rencontrant la population. Plus éloignés des grands complexes touristiques du sud, on trouve de beaux hébergements de charme avec des maisons et hôtels ruraux dans le nord de l'île et l'arrière pays (grâce au patrimoine historique et aux nombreux villages typiques). On peut par exemple séjourner dans d'anciennes maisons transformées en hôtels et situés au milieu de vignobles ou de bananeraies (El Guincho ou Garachico)[33],[34].
Culture |
Célébrations et festivités |
Tenerife offre une vie culturelle animée avec de nombreux spectacles et manifestations culturelles (la plupart en plein air). Les lieux accueillant le plus d'évènements culturels sont Santa Cruz de Tenerife et La Laguna ainsi que l'auditorium de Tenerife. Les fêtes les plus connues sont les Romerias (fêtes patronales dans les villages) et le carnaval de Santa Cruz de Tenerife[35]. Il est considéré comme étant le deuxième carnaval le plus populaire du monde après celui de la ville de Rio de Janeiro[36],[37] et est même jumelé à celui-ci pour cette raison. Le tourisme est à ce moment-là aussi important que celui présent en été. Le carnaval, en 1980, a été déclaré fête d'intérêt touristique international[38] et n'est pas loin d'obtenir une place dans le registre du Patrimoine mondial.
Un autre festival important est celui de la Vierge de la Candelaria (patronne des îles Canaries) tenue à Tenerife deux fois par an : 2 février et 15 août[39]. On notera en particulier, ils sont faits des pèlerinages à la Basilique de la Candelaria.
D'autres festivals sont le Christ de La Laguna (14 septembre) à San Cristóbal de La Laguna, Corpus Christi (y compris ceux qui sont détenus à La Orotava et San Cristóbal de La Laguna) et diverdas romerias organisées dans les différentes municipalités de l'île, surtout en été : la romeria à Saint Isidore le Laboureur à Los Realejos, la romeria de la Vierge dels Secours à Güímar, Saint Benoît à San Cristóbal de La Laguna, Saint Roch à Garachico, etc[39].
Symboles naturels |
Les symboles naturels de Tenerife sont: Fringilla teydea (Pinson bleu) et Dracaena draco (Drago)[40].
Fringilla teydea
Dracaena draco
Gastronomie |
La gastronomie de Tenerife propose des recettes traditionnelles tout en appliquant de nouveaux mélanges de saveurs. Beaucoup de plats sont faits à base de poisson (la vieille, la dorade, le mérou et les sardines que l'on sert en court-bouillon en général). Pour accompagner les viandes et poissons, on sert très souvent des papas arrugadas qui sont des pommes de terre cuites servies avec la peau et très salées. Autres accompagnements : les mojos rouges ou verts qui sont des sauces à base de piment rouge ou à la feuille de coriandre. Également très consommé à Tenerife le gofio hérité des Guanches (anciens habitants de l'île). C'est un mélange de céréales grillées ou moulues avec de grosses pierres qui donne alors une farine. Cette farine traditionnelle est devenue le produit indispensable à toutes les recettes canariennes et notamment à ses potages traditionnels[41].
Personnalités liées à Tenerife |
José de Anchieta (1534 à San Cristóbal de La Laguna - 1597), missionnaire jésuite au Brésil et saint.
Pedro Gonzales (1537-1618), premier cas européen documenté d'hypertrichose (pilosité envahissante).
Pedro de San José Betancur (1626 à Vilaflor - 1667), missionnaire catholique au Guatemala et premier saint de Tenerife et les Îles Canaries.
Sœur Maria de Jesús de León Delgado (1643 à El Sauzal - 1731 à Laguna), religieuse catholique et mystique qui vécut au couvent de Santa Catalina à San Cristóbal de La Laguna.
Amaro Pargo (1678-1747), corsaire espagnol, né et mort à Ténérife.
Cristóbal Bencomo y Rodríguez (1758-1832), confesseur du roi Ferdinand VII d'Espagne et archevêque d'Héraclée (it).
Fernando Estévez (1788-1854), grand représentant de l'art néo-classique dans les îles Canaries.
Óscar Domínguez (1906 à La Laguna - 1957), peintre surréaliste.
François de Roubaix (1939-1975), compositeur français de musique de film, mort au large de l'île des suites d'un accident de plongée.
Ana Guerra (1994-), chanteuse. Il a sauté à la célébrité pour être un concurrent de la célèbre émission de télévision Operación Triunfo 2017.
Notes et références |
(es) Instituto Canario de Estadística (ISTAC), chiffres de 2011.
La Macaronesia. Consideraciones geológicas, biogeográficas y paleoecológicas.
(es) « Loi du 6 juin 1997 relative aux sièges des organes de l'administration publique de la communauté autonome des Îles Canaries », Noticias Juridicas.
(es) Les Canaries ont reçu 593604 touristes étrangers au cours du mois de juillet 2009, 16 % de moins qu'en 2008 Sur le site noticias.terra.es.
Présentation de Tenerife Sur le site iles-canaries-espagne/office-tourisme.
Aéroport sur situé à Santa Cruz - La Laguna Sur le site webtenerifefr.
Aéroport de Tenerife - Aeropuerto de Tenerife Sur - Reina Sofía Sur le site americas-fr.
Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 (ISBN 285036195X), p. 473.
El nombre de Tenerife. Joaquín Caridad Arias.
île de Tenerife ou île de Ténériffe, Encyclopédie Larousse.
Ley 7/1991, de 30 de abril, de símbolos de la naturaleza para las Islas Canarias.
Aportaciones de D. Telesforo Bravo al conocimiento de la fauna de vertebrados terrestres de las islas Canarias.
Según la Página Web del Gobierno de Canarias.
The Recently Extinct Plants and Animals Database Extinct Reptiles: Geochelone burchardi. Consultado el 17 de junio de 2016.
(es) Parque Nacional del Teide.
El parque nacional del Teide es el primero más visitado de Europa y el segundo del mundo.
El macizo de Anaga alberga mayor concentración de endemismos de toda Europa.
Información de Turismo de Tenerife.
Archivo Intermedio Militar de Canarias. Gobierno de España..
Jean-Baptiste Gaby, supérieur du couvent de l'observance de Saint-François de Loches (1689), Relation de la Nigritie, contenant une exacte description de ses Royaumes & de leurs Gouvernements, la Religion, les Mœurs, Coustumes & raretez de ce Païs. Avec la découverte de la Rivière du Senega, dont on a fait une Carte particulière ; Ed: E. Couterot, 92 pages (livre numérisé par Google).
Canarias: Así es el perfil del turista que visita las islas.
Posicionamiento turístico de Tenerife.
Las nuevas ‘catedrales’ del turismo en Tenerife.
Tenerife tiene el mejor hotel de lujo de España.
INDICADORES TURÍSTICOS DE TENERIFE 2012.
Visiter Tenerife Sur le site visoterra.
Plongée sous-marine Sur le site todotenerife.
Voir des baleines ? Sur le site routard.
Les Pyramides de Guimar Sur le site Vida de Sol en Tenerife.
(fr) Parcours de golf de Tenerife sur hebergementetgolf.com.
El templo masónico, bien de interés cultural.
Centres historiques de Tenerife Sur le site webtenerife.
Visiter Tenerife.
Canaries gouvernement.
(es) Carnaval de Santa Cruz de Tenerife Sur le site webtenerife.
Tenerife-ABC.
Fiestas de España. El Carnaval de Tenerife.
Página oficial del Carnaval de Santa Cruz de Tenerife.
Calendario de Fiestas y Romerías de Tenerife.
(en) « Ley 7/1991, de 30 de abril, de símbolos de la naturaleza para las Islas Canarias - in Spanish », Gobcan.es, 10 mai 1991(consulté le 26 avril 2010).
Gastronomie.
Voir aussi |
Bibliographie |
Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1038-1045 [1]
Lien externe |
- (en) Site officiel
- Portail des îles Canaries
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