Harvard Business School
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Fondation | 1908 |
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Type | Université privée |
Nom officiel | Harvard Business School |
Fondateur | Université Harvard |
Président | Nitin Nohria |
Localisation | Massachusetts |
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Pays | États-Unis |
Étudiants | 1 860 (MBA) -132 (PhD) |
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Membre de | Université Harvard |
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Site web | http://www.hbs.edu/ |
La Harvard Business School (HBS) est l'une des écoles de management les plus réputées du monde. Elle fait partie de l'université Harvard. Sa dénomination officielle est Harvard University Graduate School of Business Administration: George F. Baker Foundation.
Elle a été fondée en 1908 à Cambridge dans le Massachusetts, avec une première classe de seulement 59 étudiants. Dans les années 1920, le nombre d'étudiants atteignant les 500, l'école fut transférée, en 1927, de l'autre côté de la Charles River (où elle se trouve encore), à Allston, un quartier de Boston, d'où la coutume du corps enseignant et des étudiants de désigner le reste de l'université de Harvard par l'expression « l'autre côté de la rivière ».
L'école propose un « programme MBA plein temps » (full-time MBA program), un programme de doctorat et plusieurs « programmes des cadres de direction » (executive education programs). Les promotions habituelles en MBA sont d'environ 911 étudiants, divisées en 10 sections (A-J) et le programme se déroule sur deux ans. Les différentes sections suivent des cours communs obligatoires en première année, afin de créer des liens sociaux durables. La seconde année, les étudiants choisissent des cours électifs et ne restent plus en sections. Le taux de diplômés est d'environ 99,5 %. L'enseignement se fait presque exclusivement (95 %) au moyen d'études de cas (une référence aussi à la méthode socratique) : les étudiants préparent des études de cas et en discutent en classe. Les professeurs suivent souvent des plans de cours détaillés pour permettre à toutes les sections d'avoir une expérience relativement uniforme[1]. L'école possède sa propre maison d'édition, la Harvard Business School Publishing, qui publie des livres de gestion et de management, des études de cas et le mensuel Harvard Business Review.
Sommaire
1 Prix et récompenses
2 Partenariats
3 General Management Program (GMP) et Advanced Management Program (AMP)
4 Personnalités célèbres
5 Critique
6 Annexe
6.1 Notes et références
6.2 Article connexe
6.3 Lien externe
Prix et récompenses |
Une des plus hautes distinctions universitaires décernées par la Harvard Business School est le Baker Scholar Designation, récompensant les meilleurs 5 % des diplômés en MBA.
Partenariats |
La Harvard Business School a de nombreux partenariats avec d'autres grandes business schools, ce qui donne à ses étudiants la possibilité d'inscriptions croisées avec la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology. C'est l'un des rares duos d'écoles de gestion à proposer un tel accord.
HBS offre aussi de nombreux Executive Education programs conjoints avec la Stanford Graduate School of Business. Elle collabore aussi avec l'Indian Institute of Management Ahmedabad dans l'établissement d'un programme national de management.
Par ailleurs HBS, INSEAD, Kellogg School of Management et Stanford Graduate School of Business partagent leurs bases de données d'offres d'emploi.
General Management Program (GMP) et Advanced Management Program (AMP) |
En plus des diplômes de masters et de doctorats, la Harvard Business School propose des executive programs. Parmi ceux-ci, deux programmes phares très intensifs, le General Management Program (GMP) et l’Advanced Management Program (AMP), confèrent à leurs participants le statut d’alumni (anciens élèves).
Personnalités célèbres |
Professeurs :
Rawi Abdelal, professeur de business administration (gestion des entreprises)
Kim B. Clark, ancien doyen de la HBS, professeur de gestion
Alfred D. Chandler, Jr., historien de l'entreprise
Clayton M. Christensen, management général et de la technologie (à l'origine du concept de disruptive technology)
Rosabeth Moss Kanter, management
Robert Kaplan, comptabilité (à l'origine du concept du tableau de bord prospectif ou balanced scorecard)
Elton Mayo, psychologue et sociologue du travail
Robert Merton, lauréat du « Prix Nobel » d'économie en 1997
Michael Porter, professeur d'université, stratégie compétitive
Howard Raiffa, analyse décisionnelle
Ed Zschau, management général
Rakesh Khurana, comportement organisationnel, CEO Labor Market
Anciens étudiants (Alumni) (MBA et executive programs) :
William Anders, ancien astronaute de la NASA
Julie Bishop, femme politique australienne
Michael Bloomberg, hommes d'affaires et maire de New York
Dan Bricklin, co-créateur du programme de tableur VisiCalc
W. James McNerney, Jr, président de Boeing
Vittorio Colao, président de Vodafone
Rick Wagoner, ancien président de General Motors
Meg Whitman, ancienne présidente d'eBay
Steven Schwarzman, cofondateur de Blackstone Group
Pierre Gadonneix, ancien PDG d'EDF
Henry Paulson, ancien président de Goldman Sachs, ancien secrétaire d'État au trésor des États-Unis
James Dimon, président de JP Morgan
Jeffrey R. Immelt, président de General Electric
Peter Löscher, président de Siemens
Didier Pineau-Valencienne, ancien PGD de Schneider Electric
Jon Burgstone, cofondateur de SupplierMarket.com
George W. Bush, 43e président des États-Unis
Donald J. Carty, ancien président et CEO d'AMR, maison mère d'American Airlines
Chai Ling, un des leaders des manifestations de la place Tian'anmen en 1989
Elaine Chao, 24e Secretary of Labor des États-Unis
Scott Cook, fondateur de la société Intuit
Chris Cox, président de la Securities and Exchange Commission et ancien membre de la Chambre des représentants américaine
Gurcharan Das, capital risqueur
Donna Dubinsky, président de la société Palm, et cofondateur de la société Handspring
- Albert Hamilton Gordon
Fred Haise, ancien astronaute de la NASA
Herb Kohl, sénateur américain, président des grands magasins Kohl's, propriétaire de l'équipe NBA des Milwaukee Bucks
Robert Kraft, PDG de The Kraft Groop et propriétaire du club de football américain des Patriots de la Nouvelle-Angleterre
Antony Leung, ancien ministre des finances de Hong Kong
Robert S. McNamara, Secretary of Defense, 1961-1968, 4e président de la Banque mondiale 1968-1981
Arthur Rock, considéré comme le père du Capital-Risque
Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts et candidat Républicain à l'élection présidentielle américaine 2012
Jeffrey Skilling, ancien président d'Enron
Jan Stenbeck, hommes d'affaires suédois et actionnaire majoritaire de Kinnevik AB
Thierry Tanoh, vice-président de la SFI
Gérald Tremblay, maire de Montréal
Daniel Vasella, PDG de Novartis
Robert S. Winter, capital risqueur
James D. Wolfensohn, 8e président de la Banque mondiale
George Yeo, ministre des affaires étrangères de Singapour
Robert Louis-Dreyfus, homme d'affaires suisse
Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du Paris Saint-Germain
Morgan Hermand-Waiche, directeur général d'Adore Me
Emmanuel Straschnov, fondateur de Bubble
Critique |
En mai 2000, le mensuel français Le Monde diplomatique a critiqué la Harvard Business School pour avoir, selon lui, une approche néolibérale de l'économie, formaté plusieurs générations de décideurs politiques et économiques, et conduit à la crise financière des subprimes de 2007[2]. Une ethnographie du corps enseignant a aussi mis en évidence « une idéologie de la non-idéologie » ou la manière dont la Harvard Business School tente de ne pas prendre ouvertement de position normative forte sur des questions de société[1].
Annexe |
Notes et références |
Michel Anteby, L'École des Patrons: Silence et Morales d'Entreprise à la Business School de Harvard, Paris, Éditions Rue d'Ulm, 2015, 264 p. (ISBN 978-2-7288-0541-9)
Ibrahim Warde, Irrésistibles « business schools », Le Monde diplomatique, mai 2000.
Article connexe |
- MBA
Lien externe |
(en) Site officiel
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