Lycée Faidherbe
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Entrée principale du lycée Faidherbe. | ||||
Généralités | ||||
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Création | 1592 | |||
Pays | France | |||
Académie | Lille | |||
Coordonnées | 50° 36′ 54″ nord, 3° 04′ 30″ est | |||
Adresse | 9, rue Armand Carrel 59000 Lille | |||
Site internet | http://www.faidherbe.org | |||
Cadre éducatif | ||||
Type | Établissement public | |||
Proviseur | Patrick Wattelin | |||
Population scolaire | 51 classes | |||
Formation | Enseignement secondaire et classes préparatoires aux grandes écoles | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Nord Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Lille | ||||
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Le lycée Faidherbe est un établissement français d’enseignement secondaire et supérieur, situé au 9 rue Armand Carrel, à Lille, près de la station de métro Porte de Douai, ligne 2.
Sommaire
1 Histoire
2 Infrastructures
3 Enseignement
3.1 Enseignement secondaire
3.2 Enseignement supérieur
3.3 Classement du lycée
4 Classes préparatoires aux grandes écoles
5 Liste des proviseurs
6 Personnalités
6.1 Professeurs
6.2 Étudiants
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
Histoire |
À l’origine de l'enseignement public lillois, existait l'école latine (Publicum urbis gymnasium)[1] créée en 1535 par le magistrat de Lille, suivie par le collège municipal fondé en 1592, dans les actuels bâtiments de l’hôpital militaire[2]. À la suite de l'établissement d'une résidence de Jésuites à Lille en 1589 à l'initiative de Jean Vendeville, professeur à l'Université de Douai et nommé évêque en 1588, le collège est sous la direction des Jésuites de 1594 à 1765. En 1745, il y a huit professeurs. Le collège municipal est déplacé de la maison des Jésuites à la maison des Bleuets (« Collegium civitatis, fondatum ann. 1592, confirmatum ann. 1767, huc translatum ac restaurantum MDCCLXXXI »). En 1789, le collège comprend un principal, un sous-principal et sept professeurs.
Pendant la Révolution française, la Convention nationale ordonne la suppression de tous les collèges et facultés de France le 15 septembre 1793[3]. Les cours au « collège national de Lille » reprennent le 6 Vendémiaire an III (1794).
La décision du Conseil des Cinq-Cents le 4 prairial an IV[4], après le rapport de Noël-Gabriel-Luce Villar[5],[6], et la loi du 8 prairial an IV instituent l'école centrale du département du Nord à Lille[7], ouverte en décembre 1796 dans les locaux de l'ancien couvent des Récollets de Lille, rue des arts[8], où pour la première fois l'enseignement des sciences exactes et appliquées est systématisé. Parmi ses professeurs[9], notons Jean-Baptiste Lestiboudois et François Watteau. En 1802, l'enseignement de cette école est transformé en chaires municipales. Est notamment créée en 1817 une chaire municipale de physique tenue par Charles Delezenne, puis en 1823 une chaire de chimie tenue par Frédéric Kuhlmann assisté par Théophile-Jules Pelouze à partir de 1830, et une chaire de physique expérimentale tenue par Claude Auguste Lamy à partir de 1848.
Le collège de Lille, établissement municipal installé dans le bâtiment de l'école centrale, rue des Arts, est renommé « école secondaire ». Le décret du 20 août 1813 devait ériger le collège en lycée, mais la débâcle napoléonienne empêche son application. L'établissement est « collège royal » en 1845 puis « collège national » en 1848. « En 1844, le collège avait le personnel suivant : un principal, un aumônier, six professeurs pour les sciences, onze pour les lettres et quatre pour les points accessoires ; il comprend 52 internes et 180 externes. ». Il est établi en 1852 sous la dénomination « lycée impérial »[10] dans les locaux rénovés de la rue des Arts et du boulevard Carnot, après un investissement municipal de un million cinq cents mille francs. C'est dans un angle des locaux du lycée impérial que Louis Pasteur s'installe en 1854 pour établir la faculté des sciences de Lille, cohabitant avec l'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Lille, et qu'à proximité pour les sciences appliquées est créée l'École des arts industriels et des mines (École centrale de Lille).
En 1893, le lycée prend le nom de Faidherbe, en l’honneur du général Louis Léon César Faidherbe, ancien élève du lycée mort quatre ans plus tôt.
En 1857 y est créée la première classe de Mathématiques spéciales pour la préparation à l’école polytechnique et à l’école normale supérieure. La première classe de Khâgne y est ouverte en 1925, et la prépa HEC en 1929.
En 1964, le lycée est intégralement déplacé à la rue Armand Carrel dans des locaux finis quelques années auparavant. Les bâtiments de l'ancien lycée sont démolis. À son emplacement sont édifiés le collège Carnot et le parking Carnot.
En 1993, l'expulsion de 17 lycéennes portant le voile islamique déclenche l'affaire du voile. L'avocat Jean-Louis Brochen les défend au tribunal.
En 2009, l'épidémie de grippe A provoque la fermeture de l'ensemble des classes secondaires et préparatoires, ainsi que de l'internat, durant deux semaines.
En novembre 2014, sept élèves du lycée furent condamnés à plusieurs centaines heures de TIG pour bizutage et violence en réunion après la grave blessure d'une élève[11]. L'événement provoqua le déplacement au lycée du procureur de Lille, Frédéric Fèvre, pour une réunion de sensibilisation[12].
Infrastructures |
Le lycée possède un CDI, une salle de conférences, un espace de restauration et un internat réservé aux étudiants des classes préparatoires et Abibac composé de 546 places (dont 200 chambres individuelles). Le lycée possède également des infrastructures sportives : deux gymnases, une piste de course et une salle de musculation. Un foyer socio-éducatif est également mis à disposition (deux billards anglais et un billard français) ainsi que deux pianos.
Enseignement |
Enseignement secondaire |
Le lycée possède un total de 30 classes réparties de la seconde à la terminale dans les trois filières scientifiques, économiques et sociales et littéraires :
Seconde
- 12 classes de Seconde
- 12 classes de Seconde
Première
- 5 classes de Première S
- 3 classes de Première ES (1 ayant été ouverte à la rentrée 2010-2011)
- 1 classe de Première L
- 5 classes de Première S
Terminale
- 5 classes de Terminale S
- 2 classes de Terminale ES
- 1 classe de Terminale L/ES (classe comprenant des élèves suivant une Première ES et L)
- 1 classe de Terminale L
- 5 classes de Terminale S
Enseignement supérieur |
Le lycée propose 25 classes de CPGE, réparties comme suit :
CPGE scientifiques :
première année :
- 3 MPSI (mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur)
- 2 PCSI (physique, chimie et sciences de l'ingénieur)
- 2 BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre)
- Deuxième année:
- 1 MP* et 2 MP (mathématiques, physique)
- 1 PSI* (physique et sciences de l'ingénieur)
- 1 PC* et 1 PC (physique et chimie)
- 2 BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre)
CPGE littéraires :
Première année:
- 3 HK (hypokhâgnes)
- 1 HK BL
Deuxième année :
- 2 KH LYON
- 1 KH ULM
- 1 KH BL
- CPGE économique:
- 1 ECS en première année et deuxième année.
Le lycée accueille à la fois des élèves du secondaire, et des élèves en classe préparatoire. Les cours se font néanmoins dans des bâtiments distincts.
Classement du lycée |
En 2015, le lycée se classe 73e sur 99 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1180e au niveau national[13]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[14].
Classes préparatoires aux grandes écoles |
Le lycée abrite des CPGE littéraires (Khâgnes A/L, B/L, et LSH), économiques et commerciales (ECS), et scientifiques (MPSI, PCSI, MP, PC, PSI, BCPST).
En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :
Filière | Élèves admis dans une grande école* | Taux d'admission* | Taux moyen sur 5 ans | Classement national | Évolution sur un an |
---|---|---|---|---|---|
ECS [15] | 1 / 45 élèves | 2 % | 2 % | 52e sur 95 | = |
Khâgne A/L [16] | 2 / 43 élèves | 5 % | 6 % | 9e sur 41 | 2 |
Khâgne B/L [17] | 1 / 46 élèves | 2 % | 2 % | 17e sur 22 | 5 |
Khâgne LSH [18] | 4 / 95 élèves | 4 % | 3 % | 20e sur 73 | 19 |
MP / MP* [19] | 17 / 137 élèves | 12 % | 16 % | 31e sur 114 | 12 |
PC / PC* [20] | 2 / 75 élèves | 3 % | 8 % | 48eex-æquo sur 110 | 14 |
PSI / PSI* [21] | 29 / 43 élèves | 67 % | 48 % | 7e sur 120 | = |
BCPST [22] | 44 / 94 élèves | 47 % | 39 % | 18e sur 53 | 5 |
Source : Classement 2015 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2014). * le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières ECE et ECS, ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP. Pour les khâgnes, ce sont l'ENSAE, l'ENC, les 3 ENS, et 5 écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon et EDHEC). En filières scientifiques, ce sont un panier de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui ont été retenus selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST). |
Liste des proviseurs |
- Jusqu'en 2016 : François Beckrich
- Depuis 2016 : Patrick Wattelin
Personnalités |
Différentes personnes célèbres ont suivi leurs études, ou ont enseigné au lycée Faidherbe :
Bernard Arnault, élève en classes préparatoires.
Professeurs |
Georges Colomb, professeur de sciences naturelles ;
Michel Décaudin, professeur de lettres ;
Isabelle Garo, philosophe ;
Henri Padé, mathématicien.
Étudiants |
Francis Ampe, homme politique français ;
Bernard Arnault, homme d'affaires français ;
René Bargeton (1917-2007), préfet et élève de l’École des chartes[23]
Alain Decaux, historien et écrivain français ;
Alain Etchegoyen, professeur, écrivain et haut fonctionnaire français ;
Louis Faidherbe, général français ;
Fred Kassak, scénariste et romancier français ;
Lucien Loizeau, général français ;
Hector Mériaux, syndicaliste français.
Sylvie Brunel, géographe
Aymeric Caron, journaliste
Marc-Philippe Daubresse, Maire de Lambersart et ancien député du Nord
Roger Apéry, Mathématicien, Chevalier de l'Ordre National de la Légion d'honneur
César Baggio, (1846-1893) Adjoint au Maire de Lille, délégué des Ecoles, officier de l'Instruction Publique. Il lègue 50 000 francs pour la création d'une école d'apprentissage qui deviendra le lycée technologique voisin du lycée Faidherbe
Louis Blaringhem, Biologiste universitaire; membre de l'Académie des Sciences
Emile Bollaert, Ancien Préfet et résistant- ' Jules-Louis Breton, Ingénieur-Chimiste, Ancien Député et Sénateur, Ancien Ministre de l'Hygiène
François Châtelet, Philosophe français
Bracke-Desrousseaux, Ancien Maire de Lille et ancien député
Guy Debeyre, Ancien recteur de l'Académie de Lille et professeur de Droit
Fernand Deligny, figure de référence en éducation spécialisée
Jean Dieudonné, Mathématicien et grand prix de l'Académie des Sciences
Louis Loucheur, Ancien Ministre
Bruno Marie-Rose, Athlète
Auguste Richebé, Maire de Lille
Roger Salengro, Ancien Maire de Lille et Ministre de l'Intérieur
René Bacherich, figure mondiale du bridge
Notes et références |
Victor Derode, Recueil des travaux : L'instruction publique dans la Flandre wallonne et plus particulièrement à Lille, Lille, coll. « Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille », 24 avril 1863, 253-308 p. (lire en ligne)
Gilbert Dalmasso, « Présence de la « chymie » dans la France du Nord, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle au premier tiers du XIXe ; sa diffusion et son enseignement public et privé, son application aux Arts. Thèse de Doctorat [[Université Lille III]] », sur documents.univ-lille3.fr (consulté le 11 octobre 2009)
Philippe Marchand (dir.), Les Louanges de l'instruction au service de la propagande bonapartiste : exercices publics et discours des prix à l'École centrale de Lille (1796-1800) : Du Directoire au Consulat. T. 3 : Brumaire dans l'histoire du lien politique de l'État-nation., Rouen, Colloque organisé à Rouen les 23 et 24 mars 2000, Villeneuve d’Ascq-Rouen : Université de Lille 3-Université de Rouen, 2001, 2001
Villars, Rapport et résolution sur le placement de l'École centrale pour le département du Nord, prononcés au Conseil des Cinq-Cents, dans la séance du 4 prairial an IV de la république, par le représentant du peuple Villars, Paris, 1796(notice BnF no FRBNF36354692)
Noël-Gabriel-Luce Villar, Rapport et résolution sur le placement de l'école centrale pour le département du Nord, prononcés au conseil des Cinq cents dans la séance du 4 prairial an IV par le représentant du peuple Villars, Paris, impr. du Républicain français, 1796, 4 p. (notice BnF no FRBNF31579790)
Les Députés extraordinaires de la commune de Lille... aux Représentants du peuple chargés d'examiner les réclamations des villes du département du Nord relatives à l'établissement de l'école centrale. [Signé : J. Menar, Capron, Blondela.], Paris, Impr. nationale, 1795, 6 p. (notice BnF no FRBNF30924171)
Edmond Leclair, L'École centrale de Lille, 1795-1803, R. Giard, 1904(notice BnF no FRBNF30765130) (ASIN B001C5XQVM)
La loi du 7 ventôse an III crée les Écoles centrales. La loi du 8 prairial an IV institue l'école centrale du département du Nord, ouverte en décembre 1796 dans les locaux de l'ancien couvent des Récollets de Lille, rue des arts, succédant en quelque sorte au collège d'Anchin affilié à l'université de Douai « Au terme de nombreuses discussions et tractations, Lille est choisi et l'École centrale du Nord peut accueillir ses premiers élèves le 10 nivôse an V ». Florilège des archives départementales du Nord, Lille, Archives départementales du Nord, 2000(présentation en ligne), p. 128.
Louis Trénard, Histoire de Lille : L'ère des révolutions (1715-1851), Lille, Giard, 1970(présentation en ligne), « L'École centrale (1796-1803) », p. 349 :« A la différence des écoles académiques antérieures, l'École centrale n'est pas spécialisée dans les arts plastiques. On y enseigne aussi les sciences exactes et appliquées, les langues vivantes, la grammaire, les belles-lettres, l'histoire et même la législation, mais l'architecture en est absente. »
Histoire de la faculté des sciences de Lille - Le lycée de Lille
Jeune fille brûlée lors d'un bizutage : sept étudiants condamnés
http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-sept-etudiants-et-anciens-du-lycee-faidherbe-ia19b0n1851623
Classement Départemental et National des lycées français
Méthodologie du classement national des lycées français
Classement 2015 des prépas ECS
Classement 2015 des prépas A/L
Classement 2015 des prépas B/L
Classement 2015 des prépas LSH
Classement 2015 des prépas MP
Classement 2015 des prépas PC
Classement 2015 des prépas PSI
Classement 2015 des prépas BCPST
René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, édité par les Archives nationales, 1994, 555 pages, 26 cm, (ISBN 2-86000-232-4), notice « Bargeton (René Paul Yvon) » pages 69-70.
Voir aussi |
Articles connexes |
Louis Faidherbe, qui a donné son nom au lycée.- Lycée en France
Liens externes |
- Site officiel du Lycée Faidherbe
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