Espérance sportive Troyes Aube Champagne
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Nom complet | Espérance Sportive Troyes Aube Champagne |
---|---|
Noms précédents | Association Troyes Aube Champagne (ATAC) (1986-2000) |
Fondation | 1986 |
Statut professionnel | 1996- |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade | Stade de l'Aube (20 400 places) |
Siège | 126 Avenue Robert Schuman 10000 Troyes Cedex |
Championnat actuel | Ligue 2 |
Président | Daniel Masoni |
Entraîneur | Rui Almeida |
Joueur le plus capé | Benjamin Nivet (414) |
Meilleur buteur | Benjamin Nivet (84) |
Site web | estac.fr |
National[1] | Championnat de France D2 (1) |
---|---|
International[1] | Coupe Intertoto (1) |
Maillots
Domicile | Extérieur |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 de l'ESTAC Troyes
L'Espérance Sportive Troyes Aube Champagne (ESTAC) est un club de football français basé à Troyes, dans l'Aube.
Fondé le 27 juin 1986 par Maurice Cacciaguerra, il est le troisième club de football professionnel troyen. Il succède en effet à l'Association sportive Troyes Sainte-Savine (1900-1967) et au Troyes Aube Football (1970-1986). L'ESTAC joue ses matchs à domicile au Stade de l'Aube.
Le club est présidé par Daniel Masoni depuis 2009, Luis de Sousa officie à ses côtés en tant que coordinateur sportif depuis mai 2016[2]. Le poste d'entraîneur est occupé par le technicien portugais Rui Almeida depuis le 30 mai 2018.
L'équipe première évolue dans le Championnat de Domino's Ligue 2 à la suite de sa relégation lors de la saison en Ligue 1 Conforama de 2017-2018.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Le football professionnel à Troyes avant l'ESTAC
1.2 Naissance de l’ATAC et relatif anonymat (1986-1996)
1.3 Retour dans le monde professionnel et montée en Division 1 (1996-1999)
1.4 Les grandes heures du club (1999-2002) et son changement de nom
1.5 Fin de l'épopée européenne et retour à la réalité suite au départ d'Alain Perrin (2002-2004)
1.6 Le duo Gomez-Furlan (2004-2007)
1.7 Les années sombres (2007-2011)
1.8 L'ascenseur entre Ligue 1 et Ligue 2 (2011-)
2 Identité et Palmarès
2.1 Palmarès et distinctions
2.2 Logos, couleurs et maillots
2.3 Supporters
3 Personnalités du club
3.1 Effectif professionnel actuel
3.2 Joueurs emblématiques
3.3 Historique des présidents
3.4 Historique des entraîneurs
4 Structures et équipes du club
4.1 Stade de l'Aube
4.2 Le centre de formation et l'équipe réserve
4.3 Section féminine
5 Voir aussi
5.1 Liens externes
6 Notes et références
Histoire |
Le football professionnel à Troyes avant l'ESTAC |
L'Union sportive troyenne (UST) est le premier club de football français basé à Troyes. Fondé en 1900, il fusionne, en 1931, avec l'AS Savinienne. Donnant un premier élan au football troyen, l'Association Sportive Troyes Sainte-Savine obtient son statut professionnel en 1935. L'entraîneur Rudolf Hanak se voit alors confier la tâche de constituer un groupe performant en s'appuyant sur quelques joueurs du club (Roessler et Cartery) et en recrutant, malgré des moyens limités, quelques professionnels déjà aguerris. Ainsi, lors de sa première sortie professionnelle le 18 août 1935, en présence du maire de Troyes, l'équipe, emmenée par Roessler, s'impose 3-1 devant les quelque 3 000 spectateurs du Stade de l'Aube.
Le club atteint la première division au cours de la saison 1954-1955, grâce à l'expérience de l'entraîneur Roger Courtois qui s'appuie sur quelques internationaux (Pierre Flamion et Marcel Artelesa, notamment). Les années 1950 représentent l'âge d'or de l'ASTS.
En 1956, l'ASTS parvient en finale de la Coupe de France, éliminant Nîmes en 8e de finale, la grande équipe des rivaux du Stade de Reims en 1/4 de finale ainsi que le FC Nancy en demi-finale. Malheureusement, l'équipe troyenne s'incline sur le score de trois buts à un, laissant la coupe aux rivaux de l'UA Sedan. Cette même saison, les équipes jeunes du club remportent, eux, la Coupe Gambardella. L'équipe professionnelle ne parvient pas à se maintenir au plus haut niveau, réapparaissant brièvement dans l'élite pour une pige lors de la saison 1960-1961. Connaissant de grosses difficultés financières, le club est dissout en 1967.
Après la dissolution de l'ASTS, les activités de football à Troyes sont reprises par le Troyes Omnisports, d'où sera fondé le Troyes Aube Football en 1970[3]. Le TAF se relance en troisième division pour la saison 1970-1971. Le club réussit d'emblée à se hisser en 2e Division. Entrainés par Pierre Flamion, l'équipe rate de peu une seconde promotion, échouant à la seconde place de son groupe. En 1973, une première place dans le groupe B offre au club le privilège de retrouver la première division, bien qu'échouant en finale de championnat contre le RC Lens.
Les Troyens vont alors connaitre leur plus longue période de longévité au sein de l'élite. Le club aubois finit successivement 17e, 16e, 17e et 15e avant d'être relégué en D2 en 1979, malgré la présence de joueurs tels que Gérard Tonnel, Guy Formici ou encore Ilija Petković. Pire, le club se retrouve en redressement judiciaire et connait une seconde relégation. L'association est alors reprise par les Patronages Laïques de Troyes et évoluent au sein des divisions régionales. Les résultats sportifs ne seront pas au rendez-vous.
Angel Masoni, en litige avec le comité directeur rachète le club troyen en 1986[3].
Naissance de l’ATAC et relatif anonymat (1986-1996) |
Pour sa première saison, L'Atac se retrouve engagé en Division d'Honneur de la Ligue de Champagne-Ardenne de football. Les Aubois remportent facilement le championnat et connaissent une seconde promotion immédiate à l'issue de la saison 1987-1988. Au terme de trois années passées en 4e division, Troyes est promu à l'échelon supérieur. Malgré de bons résultats, le club ne parvient pas à se hisser en 2e division.
En 1993, Angel Masoni désigne Alain Perrin comme entraîneur.
La saison 1995-1996 disputée en National 1 va marquer un petit tournant dans l'histoire du club. Malgré un début de saison où les hommes d'Alain Perrin enchaînent les matchs nuls (5 matchs nuls lors des cinq premières journées) puis une défaite à Sedan (3-2) ils vont ensuite effectuer un parcours remarquable. Cette saison sera également marquée par un changement de président. En effet en octobre, le président Angel Masoni (qui deviendra ensuite président d'honneur) passe la main à Daniel Vacelet qui affirme les ambitions du club en donnant comme objectif une montée en Division 2 en fin de saison. Cette ambition sera confirmée sur le terrain. En effet, à la mi-saison le club troyen se classe troisième. Après une défaite frustrante en janvier à La Roche-sur-Yon VF (2-0), les aubois vont enchaîner dix succès consécutifs. Ils foncent à grand pas vers la Division 2. Le 11 mai 1996, après un nul obtenu à l'extérieur face à l'ES Wasquehal les hommes d'Alain Perrin seront sûrs d'être au pire 2e du championnat, ils officialiseront donc leur montée à cette occasion. Malheureusement avec trois nuls et seulement une victoire lors des quatre dernières journées, ils se feront chiper le titre par le Stade Briochin qui terminera un point devant l'ATAC. La recrue Sébastien Cuvier meilleur buteur du championnat avec ses 23 buts fut le grand artisan de la montée troyenne. Il quittera néanmoins le club à la fin de la saison.
Retour dans le monde professionnel et montée en Division 1 (1996-1999) |
Alain Perrin permet au club d’atteindre la 2e division lors de la saison 1996-1997. Ainsi, l'ATAC obtient le statut de club professionnel. L'effectif sera profondément remodelé pour espérer pouvoir rester à ce niveau. Les troyens vont réaliser un début de saison canon, ils seront même leader après 13 journées. La suite sera plus compliquée, en effet, les aubois clôtureront la phase aller en milieu de tableau. Le maintien semble alors à la portée des hommes d'Alain Perrin. Cependant, la seconde partie de saison sera pénible, les points se font rares et le club glisse dangereusement vers la zone rouge. Cette même saison ils élimineront le champion de France en titre l'AJ Auxerre (1-0) en Coupe de France avant d'être éliminés en quart de finale de cette même compétition par le Stade Lavallois (1-0). Finalement, les aubois termineront 22e sur 24 dans en championnat et donc en position de relégable. Néanmoins ils obtiendront un repêchage en Division 2 à la suite de la rétrogradation par la DNCG de Perpignan et à la non reconduction du statut professionnel du 21e et premier relégable Charleville. Ils apprendront cette bonne nouvelle en juillet une fois les recours des équipes reléguées épuisés.
Pour ce Championnat de 2e division 1997-1998, l'ATAC vise à nouveau le maintien. Malgré une intersaison perturbée par l'incertitude elle commence son recrutement et enrôle notamment le buteur serbe Sladjan Djukic. Le club troyen débutera fort en signant quatre succès lors des quatre premières journées. L'équipe enchaînera de ensuite nombreux matchs nuls. Bien positionnée tout au long du championnat les hommes d'Alain Perrin seront même en mesure de jouer la 3e place synonyme de montée lors des trois dernières journées. Avec une victoire et deux nuls ils termineront cependant à la 5e place sur 22 à trois points seulement du 3e le FC Sochaux qui accède à la Division 1. Sladjan Djukic sera la révélation de la saison avec ses 17 buts inscrits. Troyes a donc plus que réussi sa saison après son intersaison faite d'incertitude et s'installe définitivement dans le monde professionnel.
Les hommes d'Alain Perrin abordent ce Championnat de 2e division 1998-1999 avec plus d'ambition. En effet, après sa belle 5e place, l'ATAC vise une nouvelle place dans le haut de tableau dans ce championnat passé à 20 clubs au lieu de 22 à l'intersaison. Pour cela, le club va notamment recruter David Hamed, Frédéric Adam et faire revenir Richard Jezierski. L'ATAC débutera son championnat par trois victoires : à domicile (2-1) face à l'AS Cannes, à Beauvais (0-3) et une nouvelle fois à domicile face au Mans (2-1). Après la 11e journée le club troyen comptera huit victoires, deux nuls et seulement une défaite. La claque reçue lors de la 12e journée à domicile face à l'AC Ajaccio (0-4) ne sera qu'un accident. L'ATAC grâce à son remarquable parcours bouclera sa première partie de saison à la deuxième place, à un point de l'AS Saint-Etienne. Avec sept points d'avance sur le 4e le Stade Lavallois, le club est bien parti pour monter en Division 1. Cependant à partir du mois de février les résultats vont être d'un tout autre acabit. Troyes ne gagnera que quatre matchs entre la 23e et la 32e journée. Pire, après cette 32e journée, les hommes d'Alain Perrin ne vont décrocher que deux points en cinq matchs. Malgré sa confortable avance accumulée lors de la première partie de saison le club se retrouve obligé de gagner son dernier match à Cannes pour conserver sa 3e place synonyme de montée convoitée par le LOSC. Le club lillois a en effet profité des mauvais résultats du club aubois pour revenir sur ses talons. Dans un match tendu, les troyens gagneront à Cannes (0-2) et valideront leur accession aux dépens du LOSC grâce à une meilleure différence de buts. Le célèbre Raphaël Mezrahi supporter du club aubois sortira un film nommé "Objectif D1" dans lequel il retracera le parcours du club aubois de la première à la dernière journée avec des images exclusives[4].
Les grandes heures du club (1999-2002) et son changement de nom |
Après vingt-et-un an d'attente, Troyes possède à nouveau un club en Division 1 lors de la saison 1999-2000. Afin de se maintenir, Alain Perrin décide de garder des joueurs cadres qui ont contribué à faire grandir le club comme le local Mohamed Bradja et l'attaquant serbe Sladjan Djukic. Parallèlement à cela, il opère des choix forts notamment au niveau des départs afin de pouvoir renforcer l'équipe. Le prometteur gardien Tony Heurtebis, les expérimentés Frédéric Arpinon et Samuel Boutal ainsi que l'algérien Rafik Saïfi seront notamment recrutés afin de donner de l'épaisseur à l'effectif troyen. Le calendrier ne sera pas favorable au promu car lors des trois premières journées Troyes aura à affronter le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais et les Girondins de Bordeaux. Ces matchs se solderont tous par une défaite. L'équipe ouvrira son compteur lors de la 4e journée en battant à domicile le RC Strasbourg (2-1). Elle enchaînera même six matchs sans défaite entre la 15e et la 19e journée, dont une victoire à l'extérieur à Lyon (1-3). Après un début de seconde partie de championnat compliqué et une fin de saison riche en victoires (avec notamment une série de quatre victoires en cinq matchs), l’ATAC parviendra à se maintenir lors de la dernière journée en obtenant un match nul à domicile face au PSG (2-2) en terminant à la 14e place sur 18.
À l'intersaison, le club est contraint de changer de nom, en raison d'une plainte des supermarchés Atac. Il sera rebaptisé « Espérance Sportive Troyes Aube Champagne » (ESTAC) en 2000[5].
L'ESTAC pour cette nouvelle saison en Division 1 vise un nouveau maintien plus confortable. Pour cela elle engage notamment Carl Tourenne, Fabio Celestini, Jérôme Rothen ou encore Nicolas Goussé et intègre le jeune sénégalais issu de la réserve Mamadou Niang au groupe professionnel. Après un début de saison intéressant l'ESTAC reçoit le Paris Saint-Germain lors de la 6e journée. Ce match sera fou. Menés (1-2) à la mi-temps, les troyens vont finalement remporter ce match (5-3) grâce entre autres à un doublé du serbe Sladjan Djukic et à un coup-franc fabuleux de sa recrue Jérôme Rothen. Les aubois enchaîneront par une victoire à Lille (1-2) avant d'être défaits à domicile par le RC Strasbourg (0-1) à la suite d'un match où les troyens recevront deux cartons rouges en première mi-temps. Cette défaite ne sera qu'un accident car ensuite les joueurs d'Alain Perrin enchaîneront cinq matchs sans défaite (2 victoires, 3 nuls). Après un mois de novembre compliqué, les résultats seront au rendez-vous, le club restera invaincu pendant deux mois toutes compétitions confondues. Cette belle saison en championnat sera suivie également d'un parcours remarquable en Coupe de France. Malheureusement le club sera éliminé à la surprise générale au Stade de la Licorne face à l'Amiens SC (National) à une marche de la finale au Stade de France (0-0 ; 4-2 tab.). Malgré la déception le club va arracher trois matchs nuls lors des trois dernières journées de championnat pour finalement terminer 7e de Division 1 et ainsi se qualifier pour la première Coupe d'Europe de son histoire.
Cette saison 2001-2002 débute très tôt pour les troyens qui feront leurs débuts en Coupe Intertoto dès le 30 juin 2001. Dans cette compétition ils élimineront successivement le Dynamo Tbilissi, l'AIK Solna et le grand club allemand de Wolfsbourg afin de se hisser en finale de la compétition contre le mythique club anglais de Newcastle United. Les aubois obtiendra le nul (0-0) chez eux avant de vivre de fortes émotions dans le stade St James' Park. Dans l'arène anglaise où respire la ferveur, les troyens mèneront (1-4) à la 71e minute de jeu après des buts de Medhi Leroy, Samuel Boutal et un doublé de Nicolas Goussé. Malgré leur large avantage, les troyens seront bousculés. Poussé par leur fabuleux public les anglais parviendront à accrocher le nul (4-4) mais ce sont bien les troyens qui se qualifieront grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur. Cette qualification permet au club aubois d'entrer dans la Coupe UEFA[6]. Dans cette compétition, les aubois vont se défaire facilement des slovaques du MFK Ruzomberok (6-1, 1-0). Le tirage au sort va offrir aux troyens une double confrontation contre Leeds United, récent demi-finaliste de la Ligue des champions et leader de Premier League à ce moment-là de la saison. La défaite (4-2) à l'Elland Road chez les anglais avec notamment un doublé de Patrice Loko côté troyen qui a tout juste rejoint le club laisse entrevoir encore de l'espoir. La confrontation retour donnera lieu à un match qui restera dans la mémoire du club. Il est sans doute le match le plus marquant de l'histoire du club. En effet, les troyens passeront tout près d'un exploit retentissant. Au match retour, au Stade de l'Aube les hommes d'Alain Perrin ouvriront rapidement le score grâce à un tir lointain de Gharib Amzine à la suite d'un corner joué en retrait. Malheureusement Mark Viduka égalisa rapidement pour le club anglais. Cette égalisation ne va pas ternir le moral des troyens qui vont reprendre l'avantage sur un coup-franc de David Hamed. En seconde mi-temps Jérôme Rothen fut l'auteur du troisième but troyen à la 58e minute de jeu. À ce moment du match c'est bien l'ESTAC qui est qualifiée. Malheureusement Robbie Keane marqua pour Leeds United et qualifiera son équipe à la 78e minute de jeu[7]. L'aventure en Coupe de l'UEFA représente une des plus belles histoires du football professionnel à Troyes. Cette élimination n'empêchera pas les troyens trois jours plus tard de battre une nouvelle fois le Paris Saint-Germain (1-0) au Stade de l'Aube. Le mercato hivernal fut marqué de nombreux mouvements. Nous noterons notamment par deux départs importants : celui de Jérôme Rothen transféré à l'AS Monaco et celui du légendaire Sladjan Djukic moins utilisé cette saison qui sera prêté au Nîmes Olympique. Dans l'autre sens, le club enregistre l'arrivée du prometteur meneur de jeu Benjamin Nivet et d'autres joueurs qui n'arriveront pas à s'imposer. Malgré un parcours compliqué à l'extérieur en cette seconde partie de saison, les troyens parviendront une nouvelle fois à terminer 7e du championnat. Cette saison historique marquera un virage dans l'histoire du club car à l'issue de cette saison l'entraîneur Alain Perrin mis en lumière par ses performances récentes réalisées avec Troyes va décider de quitter le club.
Fin de l'épopée européenne et retour à la réalité suite au départ d'Alain Perrin (2002-2004) |
Suite au départ de son emblématique entraîneur Alain Perrin qui choisira finalement l'Olympique de Marseille, Jacky Bonnevay, jeune entraîneur de l'AS Beauvais est recruté. Il aura la lourde tâche de remplacer celui qui a mené le club du niveau amateur à la Coupe de l'UEFA. Lors de cette saison 2002-2003, Troyes débute sa saison par une nouvelle aventure européenne en Coupe Intertoto. Après avoir sorti Coleraine et le NAC Breda, l'ESTAC est à deux doigts d'offrir de nouveaux exploits européens à ses supporters. Disposant de Villarreal en demi-finale de la Coupe Intertoto, le club s'apprête à défier Malaga CF en finale de cette même compétition. Cette confrontation n'aura pas lieu car le club aubois est exclu de la Coupe Intertoto par l'UEFA sur tapis vert (David Vairelles, la nouvelle recrue, non qualifiée pour la compétition, entrera en jeu contre Villarreal). Cette grossière erreur va être le début d'une saison cauchemar pour le club aubois. Orphelin d'Alain Perrin, Troyes va clôturer la phase aller de son championnat en position de relégable. Jacky Bonnevay est alors limogé et remplacé par Faruk Hadzibegic après un court intérim réalisé par Serge Romano[8]. Le nouveau technicien troyen ne pourra éviter à son club de sombrer dans les profondeurs du classement. Au terme de la saison et après quatre années passées dans l'élite, le club redescend en Ligue 2. Année noire pour les Troyens qui terminent 20e et bons derniers.
Le retour en Ligue 2 pour la saison 2003-2004 sera dur à digérer pour les troyens qui avec un effectif modifié à la suite de la descente finiront en milieu de tableau avec un bilan équilibré (13 victoires, 13 nuls et 12 défaites) toujours avec Faruk Hadzibegic.
Le duo Gomez-Furlan (2004-2007) |
À la suite de problèmes financiers, la DNCG demande une rétrogradation de l'ESTAC en National (3e division) à l'été 2004. Le club est finalement sauvé et reste en Ligue 2 in extremis grâce à la démission de Daniel Vacelet[9]. Thierry Gomez, jeune chef d'entreprise, prend alors les commandes du club. Le poste d’entraîneur du club troyen est confié à Jean-Marc Furlan un jeune entraîneur s'étant fait remarquer en Coupe de France avec son équipe de l'AS Libourne. Suite aux difficultés financières rencontrées par le club, le groupe troyen, soudé, va vivre une belle aventure humaine. Le début du club en Ligue 2 2004-2005 vont être compliqués malgré une victoire face au Montpellier Hérault SC spectaculaire sur le score de (3-4) au Stade de la Mosson lors de la 1re journée. Cependant à partir de la mi-septembre les hommes de Jean-Marc Furlan seront inénarrables. Menés notamment par le défenseur natif de Troyes Damien Perquis, le jeune attaquant prêté par l'AS Monaco Sébastien Grax et leur meneur de jeu Benjamin Nivet, ils monteront en puissance au fil de la saison. Ils feront notamment un spectaculaire match nul (5-5) à domicile le 17 décembre 2004 face à la Berrichonne de Châteauroux. Le jeune attaquant Bafétimbi Gomis rejoindra en prêt de l'AS Saint-Etienne le club aubois en janvier. Après un parcours remarquable, l'ESTAC validera sa remontée en Ligue 1 grâce à une victoire (2-1) à domicile face au voisin du CS Sedan lors de la 36e journée. Ils vont finalement terminer à la 3e place du championnat. Cette saison fut également marquée par les débuts en tant que professionnel de Blaise Matuidi le prometteur milieu de terrain formé au club.
Après sa montée inattendue, Troyes va modifier son effectif de façon assez importante afin d'essayer de se maintenir en Ligue 1. Malgré un début de saison intéressant, le club va ensuite batailler pour sauver sa peau. L'ESTAC aura un trou d'air après sa victoire le 11 janvier 2006 face au LOSC (1-0) grâce à un but de Blaise Matuidi (son premier en tant que professionnel). Elle devra attendre le 8 avril 2006 et une victoire à Metz (2-4) pour renouer avec le succès après s'être rapproché dangereusement de la zone rouge. L'ESTAC va terminer la saison à la 17e place de Ligue 1. Elle obtiendra officiellement son maintien lors de la réception de l'AC Ajaccio le 15 avril 2006 pour le compte de la 35e journée devant 19 825 spectateurs.
Fort de son maintien obtenu la saison précédente, le club démarre la saison 2006-2007 de Ligue 1 avec confiance. Il devra néanmoins attendre la 6e journée pour obtenir son premier succès (2-0) à domicile face à l'OGC Nice. Le début de championnat est compliqué, néanmoins l'ESTAC clôturera ses matchs aller en restant invaincu entre la 15e et la 19e journée en tenant notamment en échec l'Olympique de Marseille (1-1) et le Paris SG (1-1) à domicile. Faite de hauts et de bas la saison du club troyen va s'achever par une descente en Ligue 2 à la suite d'une défaite (2-1) au Parc des Princes lors de la 37e journée face au Paris SG. Le club troyen échouera finalement à la 18e place.
Les années sombres (2007-2011) |
En 2007-2008, le club évolue à nouveau en Ligue 2 après deux saisons dans l'élite. Le contrat de l'entraîneur Jean-Marc Furlan n'est pas renouvelé, Denis Troch le remplace pour viser une remontée dans l'élite. Lors de cette saison, le club effectue un début de saison tonitruant. Au soir de la 28e journée de championnat, le club se classe à la 3e place du classement avec onze point d'avance sur le 4e le SC Bastia. Le club est à deux doigts de retrouver la Ligue 1 et d'atteindre son objectif. Malheureusement, le rêve sera brisé par une fin de championnat catastrophique. Inexplicablement, le club troyen ne prendra que quatre points lors des onze dernières journées (4 nuls, 7 défaites) et ratera une remontée immédiate en Ligue 1. Denis Troch est alors limogé à la fin de la saison à la suite de cet échec cuisant[10] et est remplacé par Ludovic Batelli[11].
La saison 2008-2009 sera compliquée pour l'ESTAC et son nouvel entraîneur Ludovic Batelli. Pour repartir de bon pied, le club frappe fort sur le marché des transferts, il recrute notamment de deux attaquants convoités venus de l'Amiens SC comme Ludovic Batelli : Fabrice Fiorèse et Titi Buengo. Malgré un effectif taillé pour jouer les premiers rôles, le club va stagner dans le ventre mou du championnat avant de sombrer à partir de janvier. En effet, les mauvais résultats s’enchaînent et le club ne parvient pas à inverser la tendance. Troyes qui visait la montée glisse au classement et se retrouve dans une position délicate au classement. À la suite de la défaite (1-2) face à Montpellier HSC le 24 avril 2009, le président Thierry Gomez décide de créer en électrochoc en confiant la gestion des cinq derniers matchs à Claude Robin le directeur du centre de formation du club troyen pour essayer de sauver le club d'une relégation[12]. Malgré cinq points pris sur les cinq derniers match par son entraîneur intérimaire, le club termine l'année à la 19e place et est relégué en National.
Cette relégation totalement inattendue est un véritable séisme pour le club. Daniel Masoni, fils d'Angel Masoni, succède à Thierry Gomez à la tête du club à l'été 2009[13]. Le nouveau président en reprenant le club évite ainsi à celui-ci un dépôt de bilan qui aurait pu le mener à une disparition. Il ambitionne une remontée immédiate du club en Ligue 2 et fait confiance à un entraîneur expérimenté en la personne de Patrick Remy.
La saison 2009-2010 va permettre au club de repartir de l'avant. De nombreux joueurs importants comme Eric Marester, Gaël Sanz, Eloge Enza-Yamissi, Mounir Obbadi ou encore Julien Faussurier vont rester afin d'aider le club à remonter. Dans la quasi obligation de terminer dans les trois premiers dans ce Championnat National pour remonter en Ligue 2 et ainsi éviter le pire pour son futur, le club va tenir son rang. Grâce à sa victoire face à Cassis-Carnoux lors de la 37e journée (2-0), le club officialise sa remontée en Ligue 2[14]. Il se classera 3e avec 71 points derrière l'Evian TG et le Stade de Reims. Malgré l'objectif de remontée atteint, Patrick Remy est remercié par le président Masoni. Ce dernier rappelle Jean-Marc Furlan, l'entraîneur avait déjà été en poste à l'ESTAC de 2004 à 2007[15].
La saison 2010-2011 va permettre à Jean-Marc Furlan de mettre en place son projet de jeu. Le club effectue une bonne première partie de saison dans ce championnat de Ligue 2 très serré en se classant en milieu de tableau. Le promu troyen se fera quelques frayeurs en seconde partie de saison mais il parviendra néanmoins à décrocher son maintien après une victoire (3-2) à domicile lors de la 37e journée face au Stade Lavallois. L'ESTAC se maintient en terminant 16e de Ligue 2 et peut désormais voir l'avenir de façon plus sereine après quelques saisons sous tension.
L'ascenseur entre Ligue 1 et Ligue 2 (2011-) |
Au cours de la saison 2011-2012, nous observerons deux parties de saison bien différentes. Jusqu'en janvier, les résultats du club seront irréguliers malgré un jeu plaisant à regarder. Troyes boucle sa première partie de saison en milieu de tableau avec 26 points. Sous l'impulsion de ses attaquants Marcos dos Santos et Raphaël Caceres ainsi que celle de son jeune latéral formé au club Djibril Sidibé, les aubois l'ESTAC vont s'installer sur le podium et s'afficher comme un prétendant sérieux pour la montée en Ligue 1. Le 23 mars 2012, Clermont Foot un concurrent direct pour la montée est brillamment battu (3-2) au Stade de l'Aube[16]. Le club enchaîne alors les bons résultats. Le 11 mai 2012, l'ESTAC retrouve officiellement de nouveau la première division après une victoire (0-2) décrochée lors de la 37e journée sur le terrain de l'AS Monaco. La dernière rencontre au Stade de l'Aube face à Amiens permet au club de battre son record d'affluence avec 20 346 spectateurs venus célébrer l'accession dans l'élite[17]. Le club bouclera sa saison à une belle 3e place.
Pour sa remontée en Ligue 1, lors de la saison 2012-2013, après un début de saison compliqué, Troyes parvient à décrocher sa première victoire lors de la 9e journée de championnat contre l'Olympique de Marseille. Troyes gagne à domicile (1-0) à la suite d'un but dans les arrêts de jeu de Benjamin Nivet, revenu au club en cette saison après un passage au SM Caen, dans un Stade de l'Aube en liesse[18]. Cependant le club troyen, apprécié pour son beau jeu, est à la peine. Les résultats ne suivent pas et le club termine la première partie de saison avec 13 points seulement, à six longueurs du premier non relégable l'Evian TG. Leur seconde partie de saison sera bien meilleure. Les troyens feront notamment plaisir à leur public en gagnant un match (4-2) contre le grand rival du Stade de Reims lors duquel la pépite du club, l'attaquant Corentin Jean, 17 ans seulement, marqua par deux fois devenant le plus jeune joueur à inscrire un doublé dans les cinq plus grands championnats[19]. L'ESTAC enchaîne les bons résultats et revient petit à petit dans la course au maintien tout en se donnant de la confiance en brillant en Coupe de France. Les Bleus et Blancs se qualifieront pour les demi-finale de la coupe de France, au cours desquelles ils se feront éliminer par les Girondins de Bordeaux à domicile (1-2) qui remporteront ensuite la compétition. Les aubois croiront au maintien jusqu'à la dernière journée avant que la défaite contre Valenciennes à l'extérieur (2-1) ne les condamne à la Ligue 2[20].
Lors de la saison 2013-2014, pour leur retour en Ligue 2 les aubois connaissent une saison sans saveur. Jamais en mesure de jouer le haut de tableau sauf après quelques bons résultats à l'automne, l'inconstance des prestations n'offriront aux supporters troyens rien de plus qu'une place dans le ventre mou de Ligue 2. Mais, malgré sa terne saison en championnat, l'ESTAC se distingue grâce à un nouveau joli parcours en coupe, cette fois-ci en Coupe de la Ligue. Les troyens parviendront à atteindre les demi-finales mais le tirage leur sera peu favorable car ils auront à se déplacer au Stade Gerland afin de défier l'Olympique lyonnais. L'Olympique lyonnais éliminera les troyens (2-1). Malgré une belle prestation, les aubois vont une nouvelle fois échouer à une marche du Stade de France. Ils termineront ensuite le championnat en roue libre, toujours avec une inconstance dans les résultats.
La saison 2014-2015 est la saison de domination absolue de l'équipe troyenne dans le championnat de Ligue 2. Installée très tôt sur le podium, dès la 2e journée, elle ne le quittera qu'une seule fois (après une défaite 2-1 contre l'AC Ajaccio lors de la 14e journée) pour ensuite ne jamais lâcher la première place du classement décochant au passage le titre honorifique de champion d'automne[21]. Les bons résultats s'enchaînent et tous les spécialistes louent le beau jeu troyen.
Au terme de la 34e journée et une victoire (2-1) sur le SCO Angers, le club valide son accession en Ligue 1, deux ans après sa relégation[22]. Il s'adjuge trois jours plus tard le premier titre de champion de Ligue 2 de son histoire face au Nîmes Olympique (35e journée, victoire 1-2) grâce à des réalisations de Thiago Xavier et Stéphane Darbion. Cette remarquable saison est récompensée aux Trophées UNFP, Jean-Marc Furlan y reçoit le trophée de meilleur entraineur de Ligue 2, Denis Petric celui de meilleur gardien alors que Jonathan Martins Pereira, Rincon, Lionel Carole et Benjamin Nivet figurent dans l'équipe type[23]. Meilleure attaque et défense du championnat (61 buts marqués pour 24 encaissés) et champion avec 78 points (avec treize points d'avance sur son dauphin le Gazélec Ajaccio et 17 sur le 4e Dijon FCO) la ville de Troyes est en liesse. Le club termina par une dernière victoire face à La Berrichonne de Châteauroux (4-1) dans un Stade de l'Aube plein. À la fin du match, l'inusable capitaine Benjamin Nivet souleva le trophée de champion. Le titre de champion est célébré au stade en présence de Cyril Hanouna, Michael Youn et Pierre Ménès[24]. À la suite de ce match, le trophée sera présenté devant l'Hôtel de Ville de Troyes en la présence du maire François Baroin devant des milliers de supporters qui fêteront le titre de champion toute la nuit[25]. L'avenir semble radieux pour le club troyen qui a eu de plus le temps de préparer sa montée en Ligue 1 sachant depuis de nombreuses semaines que le club était déjà sûr de rejoindre l'élite.
Cependant les supporters vont vite déchanter. Au mois de juin 2015, la DNCG refuse la montée au club aubois, le club présentant un trou de 5 millions d'euros dans ses comptes[26]. À la suite des ventes de Corentin Jean et Lionel Carole, cette sanction est levée en appel[27]. Néanmoins, cet épisode houleux va contrarier les plans du club aubois, notamment la préparation de sa saison. En effet, le recrutement tarde à s'effectuer et le club passe à côté de bons joueurs. Il sera contraint d'avoir recours à de nombreux prêts de joueurs en fin de mercato pour compléter son effectif.
L'ESTAC fait donc son retour en Ligue 1 deux saisons après l'avoir quitté dans un contexte très compliqué en cette saison 2015-2016 malgré un titre de champion de Ligue 2 brillamment décroché quelques mois auparavant. Le club fera illusion lors des deux premiers matchs en faisant deux nuls contre le Gazélec Ajaccio (0-0) et l'OGC Nice (3-3) à domicile avant de totalement sombrer en encaissant notamment une lourde défaite (6-0) au Stade Vélodrome devant l'Olympique de Marseille. Le club se retrouve rapidement relégable. Au terme de la 11e journée, il est lanterne rouge du championnat, et aucune victoire n'a encore été remportée. Rien ne va plus au club, le 3 novembre 2015, Nouredine Bouachera, chargé du recrutement depuis 2010, est licencié[28]. Jean-Marc Furlan et son président s'entendent pour mettre fin à leur collaboration le 3 décembre, au lendemain d'une défaite à domicile (0-3) face à Toulouse[29]. Il est remplacé par Claude Robin, directeur du centre de formation de l'époque, qui avait déjà assuré l'intérim en 2009 lors du limogeage de Ludovic Batelli. Lors de la 19e journée face à l'AS Monaco le 19 décembre 2015 (0-0), le club devient la première équipe à ne pas remporter le moindre match lors d'une phase aller de championnat. Il parviendra néanmoins à remporter sa première victoire de la saison en Coupe de France début janvier non sans mal à l'extérieur face à l'USL Dunkerque (National). Le 23 janvier 2016, pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, le club remporte sa première victoire en championnat de la saison (1-3) à l'extérieur contre le Lille OSC. Après avoir été mené 1-0 à la mi-temps à la suite d'un pénalty de Sofiane Boufal, les troyens inscrivent trois buts dans le dernier quart d'heure grâce à un doublé de Jimmy Cabot et une réalisation de Jessy Pi. Sentant néanmoins la relégation inéluctable le club profita du mercato hivernal pour se séparer de ses meilleurs joueurs afin de renflouer ses comptes. En effet Denis Petric, Thomas Ayasse et Jonathan Martins Pereira grands artisans de la montée seront libérés alors que les jeunes Jimmy Cabot et Paul Bernardoni seront vendus. Par la suite, en dépit d'un meilleur bilan que son prédécesseur et d'un effectif réduit suite au mercato hivernal (3 victoires, 2 nuls et 4 défaites, toutes compétitions confondues), Claude Robin est limogé au lendemain d'une défaite (4-0) à Guingamp (24e journée) et à la suite de différends tactiques avec son président. Le trio Michel Padovani, Mohamed Bradja et Olivier Tingry lui succède dans l'attente de la nomination d'un nouvel entraineur[30]. Finalement aucun entraîneur ne viendra et le trio finira péniblement la saison. Le 13 mars 2016, l'ESTAC s'incline (0-9) face au Paris Saint-Germain, record pour une défaite à domicile. Ce match fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, à la suite de ce match, la fracture fut complète entre le club et ses supporters. En effet, le club troyen ayant notamment diffusé, en son propre stade et en fin de match, l'hymne du Paris Saint-Germain, pour célébrer le titre du club parisien. Sans surprise, lors de la 32e journée de championnat, le club est officiellement relégué en Domino's Ligue 2 à la suite de sa vingt-deuxième défaite de la saison, face au SCO Angers (0-1). L'ESTAC parviendra néanmoins à donner un peu plaisir à ses supporters en battant lors de la 34e journée le rival du Stade de Reims (2-1) à domicile (seule victoire de la saison à domicile) qui contribuera à la descente en Domino's Ligue 2 du club rémois[31]. Le calvaire troyen se termina par un match nul (1-1) à domicile face à l'Olympique de Marseille, portant son total de points obtenu à 18 unités. Le club troyen évita grâce à ce point obtenu, d'entrer dans le livre des records en devenant la pire équipe de l'histoire de la Ligue 1.
Gary Allen, propriétaire du club de football Spartans FC de Portland (Oregon, États-Unis) qui possède, notamment une Académie de développement forte de 2000 jeunes, souhaite acheter un club de football français. Après s'être intéressé au club du Tours FC[32], l'homme d'affaires américain veut désormais acquérir l'ESTAC. Dans ce cadre il assiste au dernier match de la saison du club. Le 6 juin 2016, son intérêt pour le club est révélé au grand public[33].
« Il présentera son projet le moment venu », souligne Daniel Masoni, qui sera accompagné du potentiel futur repreneur du club, le mercredi 8 juin 2016 à la Ligue de football professionnel, pour la première audition devant la DNCG. Le 9 juin 2016, les comptes sont validés. Sportivement, Gary Allen (qui est le frère de Mark Allen, le multiple champion du monde de triathlon), « ne vient pas pour faire de la figuration », insiste Daniel Masoni. « Il espère faire remonter le club en Ligue 1 et le stabiliser. Éric Descombes, ancien joueur professionnel (Montpellier et États-Unis) officiera au club en tant que « président délégué » ».
À la mi-octobre 2016, après avoir accordé plusieurs jours de délais supplémentaire à Gary Allen, le président Daniel Masoni referme le dossier alors que les fonds nécessaires au rachat du club n'ont pu être rassemblés[34]. Quelques mois après l'échec de son achat du club troyen, Gary Allen prendra les reines du club amateur du FC Mulhouse[35].
Pendant que les négociations sur la vente du club s'effectuent, le président Daniel Masoni prépare néanmoins l'avenir et la saison 2016-2017. Il nomme Jean-Louis Garcia comme nouvel entraîneur de l'ESTAC le 5 mai 2016. Il sera présenté à la presse le 20 juin 2016[36]. Cet entraîneur signe à Troyes afin de relancer sa carrière professionnelle après être redescendu jusqu'en CFA avec Grenoble. Il signe alors un contrat de trois saisons avec pour objectif, une remontée en Ligue 1 Conforama dans les trois ans. Dès sa première saison, sous l'impulsion de son nouvel entraîneur et d'un effectif largement renouvelé suite au traumatisme vécu lors de la saison précédente, l'équipe troyenne termine à la 3e position du championnat de Domino's Ligue 2 malgré un début de saison perturbé par la venue finalement avortée de Gary Allen et deux défaites lors des deux premières journées. En effet, après une saison riche en suspens où le club a régulièrement été classé sur le podium, l'ESTAC parvient à conserver sa troisième position lors de la dernière journée après une victoire à Sochaux (2-3) alors que le club troyen était mené (2-0) à la mi-temps. Le prometteur ailier formé au club Samuel Grandsir donna la victoire à son équipe grâce à une magnifique reprise de volée à la 88e minute de jeu. Troyes aurait même pu monter directement en Ligue 1 Conforama grâce à une deuxième place qui lui tendait les bras. Cependant après avoir cru en l'accession directe pendant quelques minutes, un but de l'Amiens SC à la 96e minute de jeu chez le voisin et rival du Stade de Reims fit reculer le club aubois en 3e position et donc en position de barragiste[37].
Cette troisième place a ouvert au club troyen le droit de disputer un match de barrage contre le 18e de Ligue 1 Conforama, le FC Lorient. Ce barrage fut remporté (2-1 ; 0-0) par Troyes qui retrouva donc l'élite seulement un an après l'avoir quittée. Benjamin Nivet, capitaine et joueur emblématique du club, du haut de ses 40 ans, incrit le but du 2-1 dans les arrêts de jeu du match aller des barrages. Son but s'est avéré décisif, car, avec le score de parité (0-0) au match retour, il permit à son club de remporter ce barrage d'accession[38]. Un autre des principaux artisans de cette montée fut Adama Niane. En effet, l'attaquant malien, révélation de la saison, termina meilleur buteur du championnat de Domino's Ligue 2 avec 23 buts inscrits[39].
La saison 2017-2018 disputée en Ligue 1 Conforama, avec comme objectif le maintien, débute bien pour Troyes qui termine la première partie de saison à la 14e place avec 21 points. Cependant à la suite d'une blessure importante d'un de ses maîtres à jouer, en la personne de Tristan Dingomé[40] ,ainsi que celle d'autres joueurs importants et de nombreux événements, le club va connaitre une seconde partie de saison bien plus compliquée. Avec seulement 12 points empochés lors de la seconde partie de saison, l'ESTAC termine 19e avec seulement 33 points, ayant néanmoins l'espoir d'accrocher le barrage jusqu'à la dernière journée. La défaite à domicile lors de l'ultime journée de championnat (0-3) contre l'AS Monaco a sellé le sort du club qui une nouvelle fois va retrouver la Domino's Ligue 2 une saison seulement après son accession dans l'élite[41]. Un recrutement de joueurs trop minimaliste et un coaching contesté lors de la seconde partie de saison sont notamment évoqués par les spécialistes et les supporters pour expliquer ce nouvel échec du club troyen dans l'élite du football français[42]. À la suite de cette relégation, le président Daniel Masoni et Jean-Louis Garcia l'entraîneur décident le 22 mai 2018 de stopper leur collaboration entamée deux années plus tôt[43]. Cette même saison les U19 du club ont remporté la prestigieuse Coupe Gambardella en battant le Tours FC 2-1 en finale au Stade de France[44].
Malgré une nouvelle rumeur, circulant depuis quelque temps, concernant une éventuelle vente du club (rapidement démentie par le président Masoni)[45], celui-ci se mit à la recherche d'un nouvel entraîneur pour mener l'équipe lors de la saison de Domino's Ligue 2 2018-2019. Le 30 mai 2018, nous apprenons que l'entraîneur portugais Rui Almeida sera chargé ce cette mission[46]. Parallèlement à cette nomination, l'emblématique capitaine du club, Benjamin Nivet, 41 ans, décide de poursuivre sa carrière après s'être entretenu avec le nouvel entraîneur[47]. De nombreux jeunes ayant remporté la Coupe Gambardella rejoignent l'effectif professionnel, afin de donner un souffle nouveau à l'équipe qui a pour ambition de remonter en Ligue 1 Conforoma à l'échéance 2021[48]. Cette intersaison débutera néanmoins par les ventes des meilleurs joueurs de la précédente saison comme Samuel Grandsir ou encore Christophe Hérelle. Ce mercato sera également marquée par les ventes de Tristan Dingomé et Suk Hyun-Jun au rival historique du Stade de Reims. Après un premier match, où les aubois gagneront à l'extérieur face à l'AC Ajaccio, ils seront ensuite défaits deux fois à domicile tout d'abord par le Stade Brestois (1-2) puis par le promu de l'AS Béziers (0-1).
Identité et Palmarès |
Palmarès et distinctions |
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions régionales | Compétitions de jeune |
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Logos, couleurs et maillots |
Lors de la saison 2015/2016, les maillots sont fournis par l'équipementier Kappa.
Les couleurs bleues et blanches rappellent les armoiries de la ville. Quant au troisième maillot, il est souvent composé à partir de couleur champagne, en référence à la prestigieuse boisson produite dans la région, ou bien en rose, se référant ce coup ci aux maillots des précédentes équipes de football de la ville.
Supporters |
Le club est supporté par l'union de plusieurs groupes de supporters tels que les Partisans Troyens créé en 2015 ou les Magic Troyes 1997.
Personnalités du club |
Effectif professionnel actuel |
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueur(s) prêté(s) | |||||||||||||||
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Joueurs emblématiques |
Frédéric Adam
Gharib Amzine
Marcel Artelesa
Samuel Boutal
Mohamed Bradja
Jérémie Bréchet
Fabio Celestini
Frédéric Danjou
Nicolas Dehon
Sladjan Djukic
Eloge Enza Yamissi
Philippe Eulaffroy
Julien Faussurier
Pierre Flamion
Guy Formici
Bafetimbi Gomis
Nicolas Goussé
Sébastien Grax
David Hamed
Tony Heurtebis
Richard Jézierski
Christophe Laigneau
Ronan Le Crom
Patrice Loko
Blaise Matuidi
Mehdi Meniri
Juan-Luis Montero
Georges Mouyémé
Mamadou Niang
Benjamin Nivet
Mounir Obbadi
Grégory Paisley
Damien Perquis
Jérôme Rothen
Gaël Sanz
Rafik Saïfi
Jean-Christophe Simonin
Gérard Tonnel
André Tota
Edouard Thomas
Djibril Sidibé
Karim Ziani
Historique des présidents |
Le tableau suivant présente la liste des présidents du club depuis 1986.
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Historique des entraîneurs |
Le tableau suivant présente la liste des entraîneurs du club depuis 1986.
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Structures et équipes du club |
Stade de l'Aube |
Le Stade de l'Aube est construit en 1924[51] par un industriel appelé Marcel Vitoux sur un site appelé « Le Labourat »[52]. Il est rénové une première fois en 1956 puis la ville l'acquiert en 1961[52]. Une piste d'athlétisme de 400 mètres est alors ajoutée. En 1967, la tribune d'honneur est construite avec des aménagements ad-hoc : vestiaires, infirmerie, bureaux et salles de réception[52].
D'importants travaux sont entrepris en 1998 : construction de la tribune Sud (2 800 places) et rénovation de la tribune Est (6 600 places)[52]. Enfin, la tribune Nord est achevée en 1999 portant ainsi la capacité totale du stade à 18 000 places. Les derniers travaux sont effectués en 2004 avec la rénovation de la tribune d'honneur et de deux virages qui ferment le stade. L'inauguration se déroule le 8 octobre 2004 avec un match entre l'équipe de France espoirs et l'Irlande. Le stade peut alors accueillir 20 420 spectateurs. Il appartient au Grand Troyes depuis 2003.
Son affluence record est réalisée le 18 mai 2012 où 20 347 spectateurs assistent à la rencontre de Ligue 2, opposant l'ESTAC à Amiens (2-0)[53], à l'occasion de la montée du club en Ligue 1.
En juin 2013, le Stade de l'Aube est le premier stade à adopter la technologie de pelouse hybride AirFibr développée par la société française Natural Grass[54]. Depuis la mise en place et l'utilisation de cette technologie, la pelouse du Stade de l'Aube souvent prise pour exemple pour sa qualité. Elle est régulièrement bien classée au classement des pelouses que ce soit en Ligue 1 Conforama ou en Domino's Ligue 2[55].
Le centre de formation et l'équipe réserve |
Le centre de formation de l'ESTAC a été inauguré le 28 septembre 2002 en présence d'Aimé Jacquet. En constante progression, il est envié par de nombreux clubs. Des joueurs comme Blaise Matuidi, international français et Damien Perquis, né à Troyes et ancien international polonais figurent parmi les joueurs les plus connus qui ont été formés à Troyes. Plus récemment, le latéral Djibril Sidibé, natif de Troyes lui aussi, est désormais joueur international français.
Blaise Matuidi et Djibril Sidibé figureront d'ailleurs dans la liste du sélectionneur français Didier Deschamps pour la Coupe du Monde 2018. Ils deviendront par la suite champions du monde et viendront célébrer cet événement à Troyes le 9 août 2018[56].
En 2010, Blaise Matuidi est le premier joueur du centre de formation de l'ESTAC à porter le maillot de l'équipe de France. L'ESTAC va par ailleurs connaître sa première année en tant que centre de catégorie 1A dès la saison 2011-2012.
En 2011, les jeunes U19 réussissent un superbe parcours en Coupe Gambardella seulement éliminés en demi-finale, à Mérignac, par Saint-Étienne après avoir battu notamment Sochaux et Montpellier lors des tours précédents.
L'année suivante, en 2012, ils sont défaits en quart de finale au Stade du Ray (4-1) par l'OGC Nice.
En 2018, les jeunes troyens menés par leur entraîneur Carlos Lopez remportent la Coupe Gambardella en battant le Tours FC (2-1) en finale au Stade de France grâce à un double du prometteur Bryan Mbeumo. Auparavant ils avaient battu l'ASL Robertsau Strasbourg, l'AS Nancy Lorraine, l'ASPTT Dijon, le Stade Rennais, l'US Concarneau et le Stade Brestois.
La plupart des jeunes issus de ce centre évoluent avec l'équipe réserve en National 3 et les plus talentueux intègrent rapidement l'équipe première. Le club compte énormément sur ses jeunes. Ainsi, au fur et à mesure, de nombreux jeunes viennent se greffer au groupe pro, tels que Fabrice N'Sakala, Corentin Jean, Jimmy Cabot, ou encore Paul Bernardoni qui évoluent désormais sous d'autres maillots. Aujourd'hui, parmi l'effectif professionnel du club, huit joueurs sont issus de ce centre de formation. Il s'agit de Yehvann Diouf, Jérémy Cordoval, Aloïs Confais, Randi Goteni (prêté à l'AS Béziers), Samuel Grandsir, Bakary Sissoko, Bryan Mbeumo et Warren Tchimbembé.
La réserve, composée en grande majorité par des jeunes du club et de joueurs professionnels en manque de temps de jeu ou de retour de blessure, évolue en National 3. Elle est entraînée depuis mai 2015 par un ancien joueur professionnel du club troyen en la personne de Gharib Amzine.
Les principaux joueurs passés par le centre de formation de l'ESTAC
Mickaël Barreto
Paul Bernardoni
Jimmy Cabot
Khassa Camara
Aloïs Confais
Jérémy Cordoval
Diallo Guidileye
Samuel Grandsir
Corentin Jean
Eric Marester
Blaise Matuidi
Fabrice N'Sakala
Damien Perquis
Sacha Petshi
Djibril Sidibé
Abdou Sissoko
Quentin Westberg
Karim Ziani
Section féminine |
Le club compte une section féminine évoluant en Division d'Honneur[57]. Souvent sacrées championnes de leur championnat régional, les auboises échouent toujours lors des barrages d'accession pour évoluer à l'échelon supérieur en Division 2 depuis des années.
Voir aussi |
Liens externes |
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
Bibliothèque nationale de France (données)
- Site officiel
- Présence dans des médias ou sur des réseaux sociaux : Instagram (compte) • Twitter
- Forum
Notes et références |
Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
« Luis De Sousa à Troyes », sur L'Équipe.fr
« Les grandes dates du football à Troyes », sur le site officiel de l'ESTAC (consulté le 19 mai 2012)
« La balade de Raphaël Mezrahi », sur Le Point.fr
« Coucou, revoilà Troyes », sur SO FOOT.com, 14 mai 2012(consulté le 19 mai 2012)
« Nicolas Goussé : « Qui aurait pu penser que Troyes éliminerait Newcastle ? » », sur Foot d'Avant
« UEFA Europa League 2001/02 - Histoire - Troyes-Leeds », sur le site officiel de l'UEFA
« Entraîneurs: à chacun son destin », sur La Depeche.fr
« DNCG : Troyes maintenu en L2 », sur football365.fr, 10 juin 2004(consulté le 19 mai 2012)
Sport24 - Denis Troch limogé
Batelli entraîneur de l'ESTAC sur lequipe.fr
Batelli limogé à l'ESTAC, sur francefootball.fr
« ESTAC : Daniel Masoni nouveau président », sur Foot National.fr
« Troyes bat Cassis 2 à 0 et monte en Ligue 2 », sur Le Parisien.fr
« Ligue 2, Troyes - Furlan nouvel entraineur », sur Goal.fr
« Troyes monte sur le podium », sur RMC Sport.fr.
« 38e journée - ESTAC / Amiens SC », sur le site de la Ligue de Football Professionnel (consulté le 19 mai 2012).
« Ligue 1 : défaite surprise pour l'OM à Troyes », sur Le Monde.fr.
« Estac-Stade de Reims (4-2) : Troyes, un derby et ça repart », sur Eurosport.fr.
« Troyes est relégué championnat », sur L'Équipe.fr.
« Ligue 2 : Troyes champion d'automne après sa victoire à Arles-Avignon (0-4) », sur Eurosport.fr.
« Troyes (2-1 contre le SCO d'Angers) évoluera en Ligue 1 la saison prochaine! », sur lequipe.fr, 28 avril 2015.
« UNFP : Trophées UNFP du football Un TGV Lyon-Paris via Troyes… », sur unfp.org, 17 mai 2015.
« Des stars et des sardines le 22 mai contre Châteauroux », sur L'Equipe.fr.
« Estac : revivez la soirée des champions de Ligue 2 », sur France 3.fr.
Ligue 1 : Troyes renvoyé en Ligue 2, Evian-Thonon-Gaillard repêché ?
« DNCG: montée en L1 confirmée pour Troyes », sur L'Equipe.fr (consulté le 3 novembre 2015).
« Nourredine Bouachera licencié », sur L'Equipe.fr (consulté le 3 novembre 2015).
« ESTAC Troyes - Site officiel - Communiqué officiel », sur www.estac.fr (consulté le 3 décembre 2015).
Le Courrier picard, « Football: Claude Robin (Troyes) démis de ses fonctions deux mois après sa nomination », sur Le Courrier picard (consulté le 9 février 2016).
« Ligue 1 (J34) : Reims coule à Troyes », sur France Bleu.fr.
« Les Américains se sont rabattus sur Troyes », sur La Nouvelle Republique.fr.
« Football : le club de Troyes racheté par l'Américain Gary Allen », sur Europe 1.fr.
« REPRISE DE L'ESTAC : L'AMÉRICAIN GARY ALLEN NE VIENDRA PAS ! », sur Canal 32.fr.
« Après Troyes, Gary Allen réapparaît à Mulhouse », sur France 3.fr.
« L'INTRONISATION DE JEAN-LOUIS GARCIA », sur ESTAC.
« Football : la Ligue 1 passera par les barrages pour Troyes », sur France 3.fr.
« Barrage : Troyes décroche le nul à Lorient et monte en Ligue 1 », sur L'Equipe.fr.
« ADAMA NIANE, LE TOP DES BUTEURS », sur LFP.fr.
« FIN DE SAISON POUR TRISTAN DINGOMÉ », sur ESTAC.fr.
« MONACO 2E, TROYES RELÉGUÉ EN DOMINO'S LIGUE 2 », sur LFP.fr.
« Estac : autopsie d’un échec », sur L'Est-Éclair.fr.
« L'entraîneur de Troyes Jean-Louis Garcia s'en va », sur L'Équipe.fr.
« Troyes bat Tours et remporte la Coupe Gambardella », sur L'Équipe.fr.
« [COMMUNIQUÉ OFFICIEL] À QUOI JOUE L'EQUIPE ? », sur ESTAC.fr.
« Rui Almeida nouvel entraîneur de Troyes », sur L'Equipe.fr.
« À 41 ans, Benjamin Nivet prolonge avec Troyes », sur L'Equipe.fr.
« ESTAC Troyes on Twitter », Twitter, 2 juillet 2018(lire en ligne).
Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
Seule la sélection la plus importante est indiquée.
« Historique du Stade de l'Aube », ES Troyes AC (consulté le 24 mai 2015)
[PDF]« Plaquette de présentation du stade de l'Aube », Grand Troyes, 2008
Michel Mospinek, « Troyes : Record d'affluence historique ! », sur http://www.foot-national.com/, 22 mai 2012
« Le Stade de l'Aube joue les précurseurs »
« L’ESTAC CHAMPION DES PELOUSES ! », sur http://www.lfp.fr/
« Troyes : une foule immense pour accueillir Blaise Matuidi et Djibril Sidibé », sur france3.fr
« Séniors féminines », sur ESTAC.fr
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