Haroué
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Château de Haroué. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Nancy | ||||
Canton | Meine au Saintois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Saintois | ||||
Maire Mandat | Guy Bouvier 2014-2020 | ||||
Code postal | 54740 | ||||
Code commune | 54252 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 494 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 119 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 10″ nord, 6° 10′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 239 m Max. 314 m | ||||
Superficie | 4,14 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Géolocalisation sur la carte : France
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Haroué est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Sommaire
1 Géographie
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
5 Population et société
5.1 Démographie
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.1.1 Édifices civils
7.1.2 Édifices religieux
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Toponymie |
Erouel (1241) ; Harouel (1358) ; Herewey, Harowei, Harowel (1371) ; Haruel (1378) ; Haroel (1380) ; Harruel (1386) ; Harowelz (1386) ; Herwel, Harowel (1392) ; Hairowelz (1396) ; Herowel (1399) ; Haruel, Herweil (1403) ; Harrowey (1416) ; Herwelz (1417) ; Hairueilz (1430) ; Harroueilz (1432) ; Harowez (1475) ; Harouelz (1496) ; Harrowel (1522) ; Harruel (1526) ; Herouel (1558) ; Harwoel (1577) ; Haroüel (1782) ; Haroué (1793).
Histoire |
On a noté à Haroué les traces d'une présence gallo-romaine.
Le fief d'Haroué relevait de la châtellenie et du bailliage de Nancy. Il devint en 1623 le siège d'un marquisat.
Aux XIIe-XIVe siècles, les sires de Haroué y possédèrent leur château, alors environné seulement de quelques dépendances.
Au XVIe siècle, Haroué échut par mariage aux Bassompierre, et son successeur Christophe de Bassompierre fit bâtir un nouveau château dans le style de la Renaissance, qui fut très admiré et dont seuls les communs subsistent en partie. En 1623, le duc de Lorraine Henri II érigea la seigneurie en marquisat, en faveur du célèbre maréchal de Bassompierre[réf. nécessaire].
Le château des Bassompierre fut ruiné lors de la guerre de Trente Ans, et quand le duc Léopold donna Haroué à son favori Marc de Beauvau-Craon, celui-ci fit construire le palais actuel par Germain Boffrand en 1720. Le palais a été depuis, malgré quelques interruptions, la résidence des princes de Beauvau-Craon.
Après Haudonviller[1], Haroué prit le nom de Craon par lettres-patentes de Louis XV, données à Versailles au mois de février 1768, pour rappeler Craon (Mayenne), berceau de la famille, et ne reprit son nom qu'à la Révolution.
Politique et administration |
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3].
En 2015, la commune comptait 494 habitants[Note 1], en augmentation de 18,18 % par rapport à 2010 (Meurthe-et-Moselle : +0,3 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Édifices civils |
Château de Haroué : construit entre 1720 et 1732 par Germain Boffrand pour le prince Marc de Beauvau-Craon, vice-roi de Toscane, connétable de Lorraine. De manière surprenante, l'architecte a dû intégrer dans ses plans les quatre tours et les douves de l'ancien château médiéval de François de Bassompierre. La décoration a été en grande partie confiée à des artistes lorrains : Jean Lamour (1698-1771) pour les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier, Pillement (1698-1771) pour le décor peint d'une des tours, Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur des fontaines de la place Stanislas à Nancy pour la statuaire. Le parc à la française a été dessiné par le décorateur Emilio Terry.
Édifices religieux |
- Église de la Très-Sainte-Trinité, XVIe, agrandie XVIIIe.
- Chapelle de l'ancien orphelinat, rue Pouget.
- Chapelle de Beauvau (devant le cimetière).
Église de la Très-Sainte-Trinité.
Entrée Haroué.
Personnalités liées à la commune |
François de Bassompierre (1579-1646), marquis d'Haroué, maréchal de France, ambassadeur de France, né au château d'Haroué ;
Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), marquis d'Haroué, 1er prince de Craon, constructeur du château ;
Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon (1711-1787), marquise de Boufflers, fille du précédent, maîtresse du roi Stanislas Ier ;
Bienheureux René Dubroux M.E.P. (1914-1959), missionnaire au Laos, béatifié en 2016 ;
Marc de Beauvau-Craon (1921-1982), 7e et dernier prince de Beauvau-Craon, mort au château ;- Marie Isabelle Cristina Adèle Gracie (1953-), dite Minnie, princesse de Beauvau-Craon, fille du précédent ;
- Bernard Colin, écrivain, auteur de Un Centaure Mécanique, Romane et Bastien, Sens à Sion, Un Arbre de Mémoire.
- Rémy de Bores, écrivain, auteur de Plaisirs de Dames, Néreiah, Meurtre à Haroué, 2047 les larmes des anges, Meurtre au Hohneck, Paranoscopie, Les 3 coups.
François René Cailloux dit Pouget (né en 1767 à Haroué, mort le 17 septembre 1851 à Vézelise), général des armées de la République et de l'Empire.
Héraldique |
Blason | D’argent à trois chevrons de gueules. | |
---|---|---|
Détails | C’est aussi le blason des villes de Machecoul (Loire-Atlantique) et Chambellay (Maine-et-Loire). |
Voir aussi |
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Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
Liens externes |
Le château de Craon à Haroué (54) (La Lorraine d’hier et d’aujourd’hui.).
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Voir Croismare.
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
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