Disc jockey
« DJ » redirige ici. Pour les autres significations, voir DJ (homonymie).
Un disc jockey (/diskʒɔkɛ/) ou DJ ([diː ˈdʒeɪ])[a], est un animateur qui sélectionne, diffuse et mixe de la musique à destination d'un public, que ce soit pour une émission radiophonique, dans une discothèque ou à l'occasion d'un événement spécifique.
Sommaire
1 Définition
2 Fonctions
2.1 Animateur
2.2 Musicien
2.3 DJ star
3 Le disc-jockey selon les genres musicaux
3.1 Reggae
3.2 Du disco au hip-hop
4 Émergence du turntablism
5 Pratiques musicales courantes
6 Support musical et DJing
7 Équipement de base
8 Risques pour la santé
9 Vocabulaire
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
11 Annexes
11.1 Bibliographie
11.2 Filmographie
11.3 Articles connexes
11.4 Liens externes
Définition |
À l'origine, un Disc Jockey ou DJ est un animateur qui produit des effets sonores, avec sa voix et surtout, comme le terme anglais l'indique, avec une platine portant un disque 78 tours ou 33 tours. La dénomination s'est ensuite généralisée pour qualifier les musiciens des multiples courants de musique électronique, qu'ils soient créateurs originaux, joueurs interprètes, chanteurs ou conteurs accompagnateurs, arrangeurs pratiquant l'art du mixage et de l'enregistrement sur de multiples supports à codage analogique ou numérique.
Fonctions |
Animateur |
Dans des bars et dans les fêtes techno ou les rave parties.
Il peut simplement enchaîner les morceaux de musique les uns après les autres en fonction des envies des auditeurs. Il peut aussi modifier ou superposer deux musiques, ou une musique et une version a cappella, et faire preuve de créativité et d'ingéniosité, voire utiliser des équipements spéciaux ou des ordinateurs pour refondre entièrement le morceau utilisé. Dans le milieu du « DJing », cette technique est connue sous le nom de « bootleg » ou encore de « mashup » ou « medley ».
L'animateur DJ de soirée privée comme le mariage ne peut pas être considéré comme un artiste du spectacle. Par contre, depuis fin 2015, le DJ ayant une activité en discothèque est considéré comme un « pourvoyeur de spectacle vivant » grâce à une loi votée par les députés français. Il peut à ce titre prétendre au statut d'intermittent du spectacle pour autant que le lieu qui les reçoit cotise en conséquence[1].
Musicien |
Depuis, le rôle du disc-jockey a pris de l'ampleur dans les musiques populaires récentes. Il est parfois reconnu comme un musicien à part entière. Le DJ peut parfois produire une œuvre originale à partir de matériaux musicaux existants, soit qu'il joue un rôle de découvreur de titres passés inaperçus ou tombés dans l'oubli, soit qu'il combine avec talent des œuvres mineures. Il se réapproprie alors le travail d'autres musiciens, exploitant un matériau sonore qu'il n'a pas lui-même créé. Cependant, le juste mélange des musiques diffusées, leur arrangement en live demandent une certaine créativité, et peut donc être considéré comme un art, qui diffère un peu de celui des musiciens.
DJ star |
Certaines têtes d'affiches, particulièrement en EDM, sont devenues de véritables vedettes[2], à l'instar de David Guetta, Tiësto ou Avicii par exemple. « Nous sommes les nouvelles rock-stars, c'est un fait ! », annonce Alesso[3].
Les salaires se mettent alors en adéquation avec leur statut : ils « s'envolent[4] ». D'après les études du magazine Forbes, une douzaine de DJs gagnent plus de quinze millions de dollars dans l'année[3],[5] : les quinze premiers DJs mondiaux représentent à eux seuls 268 millions de dollars de chiffre d'affaires[6] en 2014 puis plus de 300 millions l'année suivante, sachant que le chiffre global estimé du domaine de l'EDM atteint six à sept milliards de dollars[2],[6] dont plus de 400 millions d'euros rien qu'en France d'après la Sacem[7]. Selon ce même magazine économique, les gains de Calvin Harris — en tête du classement — se montent alors à plusieurs dizaines de millions de dollars[8], comprenant, outre ces prestations scéniques, son travail de production ou les revenus de ses labels et droits d'auteur[9], et ce, quatre ans de suite[10],[11]. « Notre genre musical [a] pris le dessus au sein de l'industrie musicale », précise Martin Garrix[12] qui est passé en peu d'années d'un salaire individuel à quatre chiffres pour six chiffres, rémunérant aussi une importante équipe technique derrière lui[4],[b] ; mais cela ne profite guère aux majors du disque, reléguées en fin de peloton en terme d'influence ou de gains financiers[9]. Cette course aux enchères des cachets peut aller jusqu'à des contrats annuel de plusieurs dizaines de millions pour certains DJ résidents de Las Vegas[4] ; la Chine ou Dubaï suivent cette escalade[4].
Si la transition du marché de l'electro, des discothèques aux festivals relayés mondialement, a évolué en une quinzaine d'années, c'est David Guetta qui reste considéré comme l'élément clef avec sa production avec Fred Rister I Gotta Feeling en 2009 faisant rapidement décoller l'electro aux États-Unis[4]. Jusque là, « les Américains y étaient imperméables » précise le rédacteur en chef de DJ Mag et ajoute « c'est bien l'incursion de David Guetta qui a tout fait basculer »[4]. En parallèle, Internet a changé la donne par la diffusion globale de vidéos ; « le secteur explose[4] », les grands événements, rentables[4], se multiplient sur un modèle unique : l'Ultra, Tomorrowland ou l'Electric Daisy Carnival se déclinent à travers la planète, avec globalement une programmation identique. Résultat, cette uniformisation savamment marketée laisse les disc-jockeys acquérir un succès plus seulement national, mais bien mondial[9]. Une réciprocité s’établit alors entre la réputation des grands festivals et la renommée de l'artiste, chacun ayant besoin de l'autre pour obtenir revenus et reconnaissance du public. Le vedettariat de la profession et l'inflation des festivals oblige les discothèques à se renouveler et à s'agrandir[4].
Mais cette starisation coûteuse, combinée à l'industrialisation de cette culture musicale[c], font disparaître ces même disc-jockeys des clubs dont ils sont pourtant issus[9],[13]. De plus, David Guetta précise que la fonction de DJ reste également de faire connaître des nouveautés, mais « les DJs stars que nous sommes faisons de moins en moins découvrir de musique car on est arrivé à un tel niveau de show, devant des foules tellement grandes qu'on perd l'opportunité de le faire »[13]. En définitive, cet avènement d'une frange de disc-jockey entraîne comme conséquence de renforcer une scène underground, plus accessible, dans le domaine de la dance : « c'est du vrai clubbing avec des DJs qui jouent encore devant des publics plus réduits », commente l'artiste français[13].
Le disc-jockey selon les genres musicaux |
Reggae |
Le terme original de DJ désigne la personne qui tient le microphone et intervient en direct sur la version instrumentale d'un disque (souvent en face B), dans les « sound systems » jamaïcains. Le deejay reggae est un artiste vocal au même titre que le chanteur. Son style vocal est un mélange de voix parlée, scandée et chantée et préfigure en cela celui du rappeur.
Après avoir émergé dans les années 1950 (les deejays se contentaient alors de glisser de courtes interjections dans la musique), ils ont été reconnus à partir de la fin des années 1960 comme des artistes vocaux à part entière (avec des couplets et refrains complets chantés sur une version instrumentale) à égalité avec les chanteurs et sont devenus hégémoniques dans le reggae (aujourd'hui, à peu près 70 % des artistes vocaux du reggae sont des deejays), et le public a également vu l'apparition du singjay (mélange de style deejay et de chant pur) au cours des années 1970.
Le DJ travaillant derrière les platines est quant à lui nommé « selecter ». Le lien entre reggae et hip-hop s'est fait par l'intermédiaire de DJ Kool Herc, un Jamaïcain ayant émigré aux États-Unis et pionnier du hip-hop[réf. nécessaire].
Du disco au hip-hop |
À la fin des années 1970, un ensemble de facteurs tant musicaux que sociaux et techniques (évolution du rock vers un style moins dansant, développement d'une musique soul plus dansante, amélioration des sound systems, libération des mœurs, besoin de reconnaissance de certaines minorités) aboutissent au développement aux États-Unis d'un mode de sortie (discothèque) et d'un style de musique qui sera finalement nommé disco.
Le métier de DJ évolue alors dans les lieux de sorties avec musique (bars, clubs) où progressivement les DJs évincent les vrais musiciens d'abord parce que moins chers, jugés moins capricieux et parce qu'ils réussissent à faire danser le public de manière plus intense que la musique orchestrée. Progressivement, les simples enchaînements de titres deviennent un ensemble cohérent qui accompagne les danseurs.
Le DJ sera au centre de mouvement jusqu'au moment où, à la fin des années 1970, les maisons de disques et l'évolution de la société se chargent soit d'exploiter le filon disco puis de le rejeter une fois épuisé, soit de juger ce genre vide et décadent.
Cependant, dans des clubs des quartiers noirs de New York où se joue et évolue le disco, des DJs observent les danseurs et constatent que certains d'entre eux se déchaînent en solo quand le titre marque un break. De ce constat naît la breakdance qui donnera naissance au hip-hop, dont l'idée vient de personnalités comme DJ Kool Herc qui, en enchaînant les breaks de plusieurs morceaux, parvenait à prolonger la durée des coupures rythmiques.
Avant que puisse être dupliquée par enregistrement cette répétition, la technicité demandée au DJ pour effectuer cet exercice s'est accrue. Progressivement, avec des artistes comme Grandmaster Flash, le deejaying prend alors un nouveau sens qui exprime l'idée que le DJ produit du son à partir d'un instrument, le disque, grâce à tout un ensemble de techniques nouvelles qui nécessitent une dextérité extrême. Le DJ passe ainsi du rôle de sélectionneur à celui d'artiste.
Dans la musique hip-hop, le Disc Jockey peut être parfois accompagné d'un MC (Master of Ceremony, le rappeur). Le DJ scratche, c'est-à-dire qu'il pose ses doigts sur le vinyle et en modifie la vitesse et le sens de lecture afin de déformer et de rythmer les sons existants. Cette déformation de sons est associée à l'utilisation, sur la table de mixage (élément central), d'un fader ou crossfader. Cet élément permet de passer du son d'une platine à l'autre et de couper le son d'une des deux platines. Il existe diverses techniques de scratch, comme le cutting, le transforming, ou encore le flare, qui peuvent être cumulées et alternées.
Émergence du turntablism |
Kool Herc fut le premier DJ qui mixa deux disques réglés sur le même BPM, faisant ainsi une transition appelée de nos jours calage tempo. Par la suite, cette pratique se développa dans le Bronx notamment grâce à la culture Zulu Nation du milieu des années 1970.
Au début des années 1980 vint ensuite le scratch, inventé par DJ Grandwizard Theodore. Cette manipulation révolutionnaire du disque fut largement popularisée en 1983 par Grand Mixer DXT et Herbie Hancock dans le titre Rockit.
Après 10 ans d'amélioration des techniques de scratch, le terme de Turntablism fut finalement proposé par DJ Babu en 1995 pour décrire cet art.
Pratiques musicales courantes |
Scratch : utilisation d'un fader ou crossfader pour découper le son enregistré sur le vinyle, de manière à le transformer et à le rendre plus rythmé ou incisif.
Fondu enchaîné : la fin d'un morceau de musique est mélangée avec le début du morceau suivant de manière à assurer une transition progressive.
Calage tempo : les rythmiques des deux disques sont superposées pour adopter le même BPM (battement par minute).- Le mixage : les disques sont synchronisés manuellement à l'aide des réglages de vitesse des platines et sont mélangés avec diverses variations, portant notamment sur les égalisations (niveau des fréquences graves, médium et aiguës), ainsi que sur l'utilisation des faders et crossfaders.
Les disques sont enchaînés de plusieurs façons :
- soit en scratchant (principalement utilisé en hip-hop et en rap) ;
- soit en mélangeant (mixant) progressivement les deux titres : il est alors question d'un fondu-enchaîné (fade ou crossfading) ;
- soit en mélangeant (mixant) progressivement les deux titres, et en calant le tempo du premier morceau (en réglant sa vitesse, il aussi question de pitch), il est alors question de mix dans le tempo (beatmix) ;
- soit en jouant le deuxième titre juste après le premier (un cut) ; en fait, le premier battement du deuxième titre (premier beat) est joué en même temps que le dernier beat du premier.
Certains musiciens se disent également DJs du fait qu'ils utilisent les mêmes outils, bien que ce ne soit pas dans le but d'enchaîner des morceaux, mais bien d'en créer de nouveaux à partir d'éléments de plusieurs supports musicaux selon le principe des boucles et du sampling.
Le DJ-ing ne se fait pas toujours en direct, ni face à un public. Par exemple, certains DJs utilisent des logiciels comme Cubase, FL Studio, ou Reason pour créer leur propres tracks.
Certaines maisons de disques ne publient rien d'autre que les réalisations en studio de DJ. Il existe aussi un championnat du monde des DJs, qui se rencontrent dans différents types de catégories.
Le concept du DJ-ing s'applique également à la vidéo. Le « VJ » (visual jockey ou vidéo jockey) enchaîne et superpose des images fixes et animées qui peuvent être projetées sur écran à l'occasion de soirées ou de concerts, mais également, sur les chaînes télévisées musicales. Le terme a d'ailleurs été élargi au simple présentateur d'émissions de telles chaînes du fait qu'il est censé choisir les clips vidéo qui passent. De la même manière, il est question de KJ (karajockey) pour les animateurs de karaoké.
Support musical et DJing |
Si, historiquement, le vinyle a été le premier support des DJ (par le scratch), ce sont bel et bien les DJs qui ont permis au vinyle de résister à l'impact qu'a été l'arrivée du CD au milieu des années 1980[réf. souhaitée].
La raison de cette résistance est la longue absence de platine CD à vitesse réglable, condition nécessaire pour mixer en discothèque. De ce fait, durant plusieurs décennies, la Technics 1200 MKII est devenue puis restée la platine vinyle la plus répandue dans les clubs.
Dans les années 2010, certains labels sortent les nouveautés sous le format vinyle, à destination des DJ qui diffusent ainsi ces morceaux et permettent d'évaluer leur potentiel. Le pressage en plus grand nombre peut alors suivre, et selon le succès du morceau, le public pourra ensuite le trouver dans des compilations CD ou sur les albums des artistes correspondants.
Cependant, à l'exception de la scène underground, de moins en moins de disc-jockeys mixent sur vinyles, ce format étant supplanté par le format numérique pour des raisons de gain de place (ainsi, Laurent Garnier a pu dire « j’ai 55 000 vinyles à la maison, je n’ai aucune envie de continuer de me dire que je peux les perdre dans l’avion. La technologie me permet d’emmener l’équivalent de ma collection sans me casser le dos »[14]), d'ergonomie et de possibilités de création.
L'utilisation combinée du format MP3 et des ordinateurs a ainsi révolutionné le monde du DJing :
- grâce aux programmes qui permettent, à partir d'un ordinateur et de deux platines vinyles, de reproduire le mix sur vinyle tout en utilisant des MP3 contenus dans l'ordinateur ;
- grâce aux programmes tel qu'Ableton Live, Virtual DJ, Serato ou encore Traktor Pro qui permettent de jouer des boucles, d'ajouter des effets et d'augmenter considérablement les possibilités d'actions sur les sonorités d'un mix.
Le contrôle d'un logiciel prend maintenant un intérêt de plus en plus important pour des DJs pros, grâce à l'apparition de contrôleurs de qualité ou de systèmes comme le Vinyl timecodé. Cela dit, il est généralement plus aisé d'effectuer des transitions de type Calage tempo sur ces programmes, qui disposent souvent d'une fonction de synchronisation automatique des morceaux à caler, ainsi que l'affichage du BPM[15],[16].
Équipement de base |
Platines vinyles, platines CD ou console numérique
Table de mixage ou Contrôleur DJ + logiciel DJ
Casque de pré-écoute
Microphone (optionnel)- Sonorisation
- Jeux de lumière
- Boîte à effets (optionnel)
Risques pour la santé |
Du fait de leur profession ou spécialité, et parce qu'ils sont souvent exposés à des intensités sonores élevées, de nombreux disc jockeys courent le risque de développer une surdité ou une de perte d'audition[17],[18],[19],[20] ; et s'ils sont, en outre, chroniquement exposés aux infrasons à forte intensité, et plus généralement aux basses-fréquences à haute intensité (≤ 500 Hz, soit à des longueurs d'ondes pour certaines totalement inaudibles et contre lesquelles les protections auditives sont sans efficacité), ils sont alors aussi exposés à un syndrome dit maladie d’origine vibroacoustique (ou maladie vibroacoustique)[21],[22], principalement caractérisée par un épaississement du péricarde.
Selon Alves-Pereira & Branco, les deux spécialiste de ce syndrome, il est possible d'empêcher l'évolution de la maladie vers des stades cliniquement graves ou mortels à condition de détecter la maladie précocement, ce qui implique un échocardiogramme chaque année, ainsi qu'un suivi médical par des médecins du travail bien informés travaillant avec la participation active du patient[23].
Vocabulaire |
En octobre 2011, la commission générale de terminologie et de néologie française a proposé de traduire en français les termes « deejay (DJ) » et « disc jockey (DJ) » sous l'appellation platiniste. Cette proposition a reçu l'accord de l'Académie française et le nouveau terme a été publié au Journal officiel le 16 octobre 2011[24].
Le vocabulaire du DJ comprend un certain nombre de termes techniques :
- BPM
battement par minute (mesure le tempo d'un morceau).
Calage tempo (ou beatmatching)- synchronisation des rythmes de deux morceaux.
- Cellule
- tête de lecture d'une platine vinyle.
- Cross-fader
- fader placé horizontalement sur une table de mixage permettant de basculer d'une voie à l'autre (la courbe de « fondu » peut être linéaire, exponentielle, « tout ou rien » et/ou réglable selon le modèle). Facilite le fondu enchaîné.
- CUE
- point de départ de la lecture sur un lecteur CD. Peut être le début de la chanson ou un point quelconque du morceau prédéfini sur platine CD.
- Fader
- bouton à glissière permettant de modifier le volume sonore d'une voie (aussi appelé potentiomètre linéaire).
- Feutrine
- également appelée « slipmat », sorte de tapis intercalé entre le vinyle et le plateau de la platine permettant de faire glisser le vinyle sans dommage. Ainsi pour faire Pause, un DJ jouant sur vinyles utilise rarement la touche play et stop. Pour arrêter un morceau il pose ses doigts sur le disque, qui doit donc pouvoir glisser sur la feutrine. Il peut alors le lancer (throwing) dans le rythme.
- Hamster style
- méthode utilisée par les DJ à platines ou la configuration du crossfader est inversée, c'est-à-dire que la platine droite est à gauche du crossfader.
- Loop
- boucle sonore composée d'un point d'entrée (loop-in) et d'un point de sortie (loop-out).
- Pitch bend
- mécanisme (potentiomètre ou boutons) d'une platine (vinyle ou CD) permettant de modifier la vitesse de lecture (modification exprimée en pourcentage par rapport à l'original). Son réglage permet ainsi de synchroniser les beats de deux morceaux (entrant et sortant), mais en conséquence décale la hauteur.
Mashup ou versus
- remix mixant la version a cappella d'un morceau avec l'instrumental d'un autre.
- Résident ou DJ résident
- concerne un disc jockey présent à date régulière sur une radio ou dans une discothèque. Ses sessions de mix donnent alors l'image musicale du lieu ou de l'émission[25]. Certaines radios sont connues pour avec des DJ résidents telles Fun Radio ou Radio FG par exemple.
- Sample
- En français « échantillon ». Le sample est un court extrait ou une partie d'un morceau de musique, joué en boucle ou par intermittence. Il peut être déformé pour atteindre l'effet recherché.
- White label
- disque vinyle une étiquette blanche sans marquages ; il s'agit généralement d'un morceau produit par un DJ peu connu, et pressé en faible nombre d'exemplaires. Il permet souvent d'évaluer le potentiel du morceau avant pressage sous un vrai label. La plupart des bootlegs sont pressés en « white ».
- Effet lumineux
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Notes et références |
Notes |
Beaucoup de francophones prononcent [diː ˈdʒiː] (di-dji), ce qui est une erreur : la prononciation correcte est [diː ˈdʒeɪ] (di-djéi). [diː ˈdʒiː] s’écrirait DG.
De nos jours, les DJ stars emploient un agent, un manager, un booker charger d'organiser leurs agendas, des vidéastes, des lightjockeys, des graphistes, des designers et toutes sortes de métiers techniques ou d'assistance logistique. Ceux-ci préparent souvent pendant plusieurs jours ou semaines les shows, en avance. Les cachets, semblant parfois faramineux, comprennent le fait de rémunérer l'ensemble de ces équipes et pas seulement l'artiste.
À titre d'exemple à propos de ce point, lire l'article SFX Entertainment.
Références |
« Nouveau statut pour les DJ's en France », DJ Mag, no 12, décembre 2015 - janvier 2016, p. 35 (ISSN 2271-006X)
David de Araujo, « L'EDM, un succès foule », Libération, série Next, 6 novembre 2015(ISSN 0335-1793, lire en ligne)
« Top 100 DJs 2015 : 13 - Alesso », DJ Magazine, Lyon, vol. Hors Série, no 1 H, 2016, p. 20 (ISSN 2271-006X)
Lucas Bretonnier, « Electro : de l'or dans les platines », Le Parisien Magazine, no supplément au Parisien n° 22584, 14 avril 2017, p. 8 à 14 (ISSN 2262-6077)
« Le cercle des DJ's millionaires », DJ Mag, no 12, décembre 2015 - janvier 2016, p. 34 (ISSN 2271-006X)
« En chiffres », DJ Magazine, Lyon, no 6, septembre - octobre 2014, p. 12 (ISSN 2271-006X)
« Les musiques électroniques rapportent gros », DJ Magazine, Lyon, no 15, octobre - novembre 2016, p. 8 (ISSN 2271-006x)
(en) « The World's Highest-Paid DJs: Electronic Cash Kings 2015 », sur Forbes.com, 24 août 2015(consulté le 4 février 2016)
Micke Gomes et Ludovic Rambaud, « L'exportation des festivals : emblème d'une industrie en pleine forme », DJ Magazine, Lyon, no 6, septembre - octobre 2014, p. 10 (ISSN 2271-006X)
(en) Andrew Rafter, « Calvin Harris Tops DJ rich list (again) », sur Djmag.com, 17 août 2016(consulté le 18 août 2016)
(en) Zack O'Malley Greenburg, « The World's Highest-Paid DJs 2017 », sur forbes.com, 8 août 2017
« DJ Top 100 : Martin Garrix », DJ Mag, Lyon, no 7, décembre 2014 - janvier 2015, p. 40 (ISSN 2271-006X)
Ludovic Rambaud, « David Guetta visionnaire », DJ Mag, Lyon, no 7, décembre 2014 - janvier 2015, p. 22 à 26 (ISSN 2271-006X)
Antoine Buffard, « Laurent Garnier : Je trouve triste de penser qu’à partir du moment où ça ne sort pas en vinyle, c’est mauvais. », Trax magazine, 2014(lire en ligne)
Thémis Belkhadra, « Le patron d'un club de Los Angeles interdit définitivement les mix sur ordinateur », sur Traxmag.com, 2 juin 2016
(de) « DJ-Hardware vs DJ-Software: Schluss mit Laptop? », sur Bonedo.de
(en) [PDF] Lilach Gez Saperstein, « A Systematic Review of Occupational Music-Induced Hearing Loss », academicworks.cuny.edu, juin 2017.
(en) Bray A, Szymanski M & Mills R, « Noise induced hearing loss in dance music disc jockeys and an examination of sound levels in nightclubs », Journal of Laryngology & Otology, 118(2), 2004, pp. 123-128.
(en) Gunderson E, Moline J & Catalano P, « Risks of developing noise-induced hearing loss in employees of urban music clubs », American Journal of Industrial Medicine, 31(1), 1997, pp. 75-79
(en) Santos, L., Morata, T. C., Jacob, L. C., Albizu, E., Marques, J. M., & Paini, M., « Music exposure and audiological findings in brazilian disc jockeys (DJs) », International Journal of Audiology, 46(5), 2007, pp. 223-231 DOI:10.1080/14992020601188575
(en) Branco N.C & Alves-Pereira M, « Vibroacoustic disease », Noise and Health, 6(23), 3, 2004.
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(en) [PDF] Alves-Pereira M & Castelo Branco N, « Vibroacoustic disease : the need for a new attitude towards noise », CITIDEP & DCEA-FCT-UNL, Lisboa, 2000.
« Version électronique authentifiée publiée au JO n° 0241 du 16/10/2011 » [PDF], sur Légifrance (consulté le 11 mai 2016)
« Derrière les platines de DJ Pierre », Valentin Dauchot et Alexis Haulot, La Libre.be, 24 septembre 2011
Annexes |
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Bibliographie |
(en) Ulf Poschardt, DJ Culture. Londres, Quartet Books, 1998. (ISBN 0-7043-8098-6)
(en) Bill Brewster et Frank Broughton, Last Night a DJ Saved My Life: The History of the Disc Jockey, New York, Grove Press (USA), et Londres, Headline (UK), 2000. (ISBN 0-7472-6230-6 et 0-8021-3688-5)
(en) Frank Broughton et Bill Brewster, How to DJ Right: The Art and Science of Playing Records, New York, Grove Press, 2003.
(en) Charles A. Graudins, How to Be a DJ, Boston, Course Technology PTR, 2004.
(en) Tim Lawrence, Love Saves the Day: A History of American Dance Music Culture, 1970–1979, Duke University Press, 2004. (ISBN 0-8223-3198-5)
(en) Paul D. Miller, aka « DJ Spooky », Sound Unbound: Writings on DJ Culture and Electronic Music, MIT Press, 2008. (ISBN 0-262-63363-9 et 978-0-262-63363-5)
- Ersin Leibowitch, Passeurs de disques, Mareuil éditions, 2015, 349 p. (ISBN 2372540203 et 978-2372540209) [présentation en ligne]
Filmographie |
Berlin Calling, film de fiction allemand racontant une histoire d’un DJ et compositeur Ickarus (Paul Kalkbrenner) aux prises avec la toxicomanie.
Speaking in Code (en), film documentaire américain sur les artistes techno Modeselektor, Wighnomy Brothers, Philip Sherburne, Monolake et David Day.
Kvadrat, film documentaire franco-russe sur les réalités de DJing techno, prenant pour exemple DJ Andrey Pushkarev.
Articles connexes |
- Beatmaker
Liens externes |
« La place stratégique des DJ dans le spectacle vivant et industrialisé », par Emmanuel Soumounthong, dans Web-revue des industries culturelles et numériques, 1er novembre 2013(consulté le 20 mars 2017).
« Officiellement, votre DJ s’appelle désormais un PLATINISTE ! », djfrenchy.com (webzine spécialisé) (consulté le 20 mars 2017).
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