Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie





Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie.mw-parser-output .entete.universite{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/Picto_infobox_book.png")}


Académie de Savoie (Chambéry).JPG

Siège de l’Académie au château de Chambéry.






























Situation
Zone d'activité

Savoie
Fondation

1820
Type

Société savanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social

Chambéry
Pays

France
Langue

français





















Organisation
Fondateur

Alexis Billiet
François de Mouxy de Loche
Xavier de Vignet
Georges-Marie Raymond
Président

Jean-Olivier Viout
Affiliation


  • Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts
    * Comité des travaux historiques et scientifiques
    * Union des sociétés savantes de Savoie

Site web

www.academiesavoie.org



L’Académie des sciences des belles-lettres et des arts de Savoie, ou plus communément Académie de Savoie, est une institution intellectuelle savoyarde, une société savante, fondée en 1820, ayant pour territoire d'études la Savoie.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Devise et emblème


  • 3 Publications


  • 4 Membres de l'Académie


    • 4.1 Qualité des membres


    • 4.2 Présidents de l’Académie de Savoie


    • 4.3 Personnalités de l’Académie de Savoie




  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Articles connexes


    • 5.2 Liens externes




  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Site de l'Académie de Savoie


    • 6.3 Références







Histoire |


L'Académie des sciences des belles-lettres et des arts de Savoie est fondée en 1820, afin de doter le duché de Savoie d’une académie à l’image de celle instituée à Turin, capitale des États de Savoie (ou royaume de Sardaigne dit de « Piémont-Sardaigne»). Elle prend le nom de Société académique de Savoie[AdS 1].


Le duché de Savoie a connu l'expérience académique dès le début du XVIIe siècle, avec l'Académie florimontane (1606/1607-1610), fondée notamment par François de Sales, 20 ans avant la création de l'Académie Française par Richelieu. Au XVIIIe siècle, la capitale des États de Savoie voient la naissance de l'Académie royale des sciences de Turin. Il faut attendre le début du XIXe siècle pour qu'une partie de l'élite savoisienne, constatant l'absence d'une académie savoyarde digne de ce nom, décide la création d'une nouvelle institution.




Membres de l'Académie en 1870.


Ainsi, en 1815, quatre hautes personnalités du Duché souhaitent « créer une société qui servirait de moteur au progrès matériel, intellectuel et moral » : le futur cardinal Alexis Billiet (1783-1873), évêque de Chambéry, le général comte François de Mouxy de Loche (1756-1837), le sénateur comte Xavier de Vignet, et du chevalier Georges-Marie Raymond (1769-1839), lettré-mathématicien, fondateur du journal Savoie[1]. En 1819, la Société Académique de Savoie est née. Ces fondateurs souhaitent étudier la Savoie et son territoire, ils ouvrent donc leurs recherches à « l'Agriculture, aux Arts Industriels, à la Botanique, à la Chimie, à la Géologie, à la Médecine et à la Pharmacie, à la Météorologie, à la Statistique, à l'Histoire et à la Littérature ».


Afin d'accomplir leur haute mission, ils s'adjoignent quatre collaborateurs de renom : le chanoine Louis Rendu (1789-1858), professeur de physique au Collège Royal de Chambéry et futur évêque d’Annecy, le docteur Jean-François Guilland (1773-1855)[Note 1], vice-protomédecin de la province de Savoie Propre, le docteur Antoine Gouvert (xxxx-1842), et le baron Louis de Vignet des Étoles, intendant du duché de Savoie[Note 2].


Le 14 août 1827, la Société académique se voit conférer le titre de Société Royale Académique de Savoie par le Roi Charles-Félix de Savoie[AdS 1]. Ce titre sera légèrement modifié en 1848, lorsque le Roi Charles-Albert, par décret Royal et lettres patentes souveraines datées du 3 avril 1848, lui confèrera le titre définitif d'Académie Royale de Savoie[AdS 1].


Lors de la réunion de la Savoie à la France (Second Empire) en 1860 (futurs départements de la Savoie et de la Haute-Savoie), elle devient Académie impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie par décret impérial du 14 juillet 1860[AdS 1]. L'Académie est reconnue une association reconnues d'utilité publique le 14 juillet 1860[5].


Elle prend son nom définitif d'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie en 1870[AdS 1].



Devise et emblème |


L’Académie reprend l’oranger et ses fruits comme emblème et la devise Flores fructusque perennes (Toute l'année des fleurs et des fruits) de l’Académie florimontane (1606 à 1610).



Publications |



  • Mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, créé en 1875[6]

Plusieurs séries émanant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et qui sont tombées dans le domaine public sont disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France :



  1. La première série des Mémoires

  2. La deuxième série des Mémoires

  3. Les troisième, quatrième et cinquième série des Mémoires

  4. La Savoie littéraire et scientifique


  5. Histoire de l'Académie, publiée par Louis Pillet en 1891



Membres de l'Académie |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Membre de l'Académie de Savoie.




Qualité des membres |


L'Académie est composée en 2017[AdS 2] de :



  • 40 membres titulaires (anciennement dit effectif) résidants

  • 15 membres titulaires non résidants

  • 70 membres associés (anciennement dit agrégé) résidants

  • 15 membres associés non résidants

  • des membres correspondants (nombre non contingenté - actuellement 96)



Présidents de l’Académie de Savoie |


Présentation des présidents de l'Académie[AdS 3],[AdS 4],[7] :

















































































































































































































































































Présidence
Nom
Élu
Eff. : effectif ;
Tit. : titulaire ;
Corr. : correspondant

Éléments biographiques
Illustration
2012 —
(en cours)

Jean-Olivier Viout
(1946)
1984 (Tit.)
Procureur général honoraire

1992 — 2012

Louis Terreaux
(1921-2015)
1975
Ancien doyen de la faculté de lettres et sciences sociales de l'Université de Savoie.

1984 — 1992
Docteur Pierre Truchet
(1910-1994)
1975
Chirurgien.
Né le 18 septembre 1910 à Chambéry et mort en 1994. Membre du conseil d’administration du Parc national de la Vanoise (1963-1991) ; fondateur et président de l’association des Amis du Parc national de la Vanoise (1964-1985)[8], membre de l'Académie Florimontane[9].

1973 — 1984

Maurice Faure
(1900-1988)
1962
Directeur régional des Douanes.
Né le 25 mai 1900 et mort le 13 février 1988, à Chambéry, il fut président du Foyer Littéraire et Artistique de Chambéry. Il fut, au titre de sa participation à la promotion de la culture en Savoie, commissaire général du Comité d'organisation des fêtes du Centenaire du Rattachement de la Savoie à la France en 1959-1960. Il est le petit-fils de la poétesse Marguerite Chevron[10],[11].

1968 — 1973
Docteur Paul Tissot
2 juillet 1959 (eff.)
Né le 19 janvier 1892, à Chambéry, il entame des études de médecines, interrompues lors de la Première Guerre mondiale. Il devient gynécologue et obstétricien. Officier de la Légion d'honneur (1960)[AdS 5].

1967 — 1968

Henri Menabrea
(1882-1968)
xxxx
Conservateur de la bibliothèque de Chambéry, homme de lettres et historien.
Membre de nombreuses sociétés savantes.

1958 — 1967

André Tercinet
(1896-1967)
xxxx
Docteur en pharmacie et ès sciences[12],[13].

1927 — 1958

Charles Arminjon
(1874-1966)

7 mars 1901 (Corr.)
Avocat à la Cour d'appel de Chambéry.
Charles-Joseph-Paul Arminjon est né le 7 juillet 1874 et mort le 29 janvier 1966 à Chambéry, il est membre de la famille savoyarde Arminjon[14].

1917 — 1926

Emmanuel Dénarié
(1857-1926)

1er juin 1893 (Eff.)
Avocat, poète et dramaturge catholique.
Né le 25 décembre 1857 et mort le 16 juillet 1926 à Chambéry[15], il est le fils de Gaspard Dénarié, qui fut également membre de l'Académie[16],[17].

1915 — 1917
Comte Eugène d'Oncieu de la Bâtie
(1857-1917)

21 mars 1889 (Eff.)
Officier de cavalerie, homme politique.
Né le 12 juin 1857 et mort le 21 avril 1917 au château de Montgex (Chambéry, Savoie)[18]. Membre du conseil général de la Savoie et président de l'Union Catholique de Savoie

Blason ville fr Cuiseaux (Saône-et-Loire).svg (Armes de la famille d'Oncieu)
1912 — 1914
Baron Clément Chollet du Bourget
(1853-1914)

12 janvier 1893 (Corr.)
5 février 1908 (Eff.)
Officier de cavalerie (capitaine au 10e chasseurs à cheval, puis chef d’escadrons au 24e dragons).
Clément Charles-Marie-Joseph Chollet (ou Cholet), baron du Bourget, est né le 7 juillet 1874, il est le fils du baron Francisque Chollet du Bourget[19]. Il meurt en novembre 1914[20]. Auteur d'un ouvrage de référence sur la brigade de Savoie[AdS 6].

1909 — 1912

Joseph Révil
(1849-1931)

21 mai 1891 (Corr.)
Géologue et chimiste de Chambéry.
Joseph Marie Révil est né le 2 août 1849 à Chambéry et mort en 1931. Membres de plusieurs sociétés savantes[21], dont président de la Société d'histoire naturelle de la Savoie[22],[23],[24].

1900 — 1908 (2)

François Descostes
(1846-1908)

26 juin 1873 (Eff.)
Avocat à Chambéry.

1895 — 1900
Général de division Jean-François Borson
(1825-1917)

27 avril 1882 (Eff.)
Général de brigade à Saint-Étienne puis général de division.

26 Général 3.jpg
1894 — 1895 (2)
Chevalier Eugène Courtois d'Arcollières (1846-1931)

6 juillet 1876 (Eff.). Vice-président.
Adolphe-Étienne-Marie Eugène Courtois d'Arcollières est né le 2 septembre 1846 à Chambéry[25] et mort le 12 janvier 1931 dans cette même ville.

Armoiries de la famille de Courtois d'Arcollières.jpg (Armes de la famille Courtois d'Arcollières)
1892 — 1894 (4)

Louis Pillet
(1819-1895)

8 février 1850 (Agr.)
7 juillet 1854 (Eff.)
Avocat, géologue.

1889 — 1892 (1)
Chevalier Eugène Courtois d'Arcollières (1846-1931)

6 juillet 1876 (Eff.). Vice-président.
Adolphe-Étienne-Marie Eugène Courtois d'Arcollières est né le 2 septembre 1846 à Chambéry[25] et mort le 12 janvier 1931 dans cette même ville.

Armoiries de la famille de Courtois d'Arcollières.jpg (Armes de la famille Courtois d'Arcollières)
1887 — 1889
Marquis Charles-Albert Costa de Beauregard
(1835-1909)

9 mars 1865 (Eff.)
Homme politique et historien.
Membre de l'Académie française (1896-1909)

Charles-Albert Costa de Beauregard 2.jpg
1886 — 1887 (1)

François Descostes
(1846-1908)

26 juin 1873 (Eff.)
Avocat à Chambéry.

1881 — 1886 (3)

Louis Pillet
(1819-1895)

8 février 1850 (Agr.)
7 juillet 1854 (Eff.)
Avocat, géologue.

1879 — 1881

Pierre Victor Barbier
(1828-1898)

5 février 1874 (Eff.)
Directeur des douanes.
Né en 1828 à Paris et mort en 1898[26],[27].

1877 — 1879 (2)

Louis Pillet
(1819-1895)

8 février 1850 (Agr.)
7 juillet 1854 (Eff.)
Avocat, géologue.

1876 (2)
Comte Amédée Greyfié de Bellecombe

1er mai 1862 (Eff.)
Avocat, membre de la Cour d'Appel de Chambéry, homme politique

Blason fr greyfie.svg
1873 — 1876 (1)

Louis Pillet
(1819-1895)

8 février 1850 (Agr.)
7 juillet 1854 (Eff.)
Avocat, géologue.

1870 — 1872
Marquis César d'Oncieu de la Bâtie
(1828-1903)

23 avril 1863 (Eff.)
Né le 20 mars 1828 à Turin (Turin) et mort le 13 novembre 1903 au château de Montgex (Chambéry - Savoie)[28].

Blason ville fr Cuiseaux (Saône-et-Loire).svg (Armes de la famille d'Oncieu)
1867 — 1870
Docteur Louis Guilland
(1820-1884)

6 juin 1850 (Eff.). Vice-président en 1861
Médecin à Aix-les-Bains.
Né le 6 janvier 1820 à Chambéry et mort le 22 octobre 1884, il est le fils de Jean-François Guilland, (1773-1855), protomédecin de la province de Savoie Propre, médecin de la Maison royale et parmi les premiers membres adjoints aux fondateurs de l'Académie. Membre de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie en 1857[AdS 7].

1864 — 1867 (1)
Comte Amédée Greyfié de Bellecombe
(1811-1879)

1er mai 1862 (Eff.)
Avocat, membre de la Cour d'Appel de Chambéry, homme politique

Blason fr greyfie.svg (Armes de la famille de Greyfié)
1858 — 1864 (3)
Marquis Pantaléon Costa de Beauregard
(1806-1864)

9 mai 1828 (Eff.)
Homme politique.
Député du duché de Savoie, puis conseiller général de la Savoie, passionné d'ornithologie et archéologie

Molin - Pantaléon Costa de Beauregard.jpg
1857 — 1858 (2)

Auguste de Juge
(1797-1862)

18 juin 1841 (Eff.)
Magistrat, poète.

1855 — 1857 (2)
Marquis Pantaléon Costa de Beauregard
(1806-1864)

9 mai 1828 (Eff.)
Homme politique.
Député du duché de Savoie, puis conseiller général de la Savoie, passionné d'ornithologie et archéologie

Molin - Pantaléon Costa de Beauregard.jpg
1854 — 1855 (2)

Alexis Billiet
(1783-1873)
Membre fondateur.

Archevêque de Chambéry. Fait « président perpétuel honoraire ».

Guille - Portrait de Mgr Billet, Archevêque de Chambéry.jpg
1853 — 1854 (1)

Auguste de Juge
(1797-1862)

18 juin 1841 (Eff.)
(1797-1862) Magistrat, poète.

1850 — 1853 (1)
Marquis Pantaléon Costa de Beauregard
(1806-1864)

9 mai 1828 (Eff.)
Homme politique.
Député du duché de Savoie, puis conseiller général de la Savoie, passionné d'ornithologie et archéologie

Molin - Pantaléon Costa de Beauregard.jpg
1844 — 1850 (1)

Alexis Billiet
(1783-1873)
Membre fondateur

Archevêque de Chambéry.

Guille - Portrait de Mgr Billet, Archevêque de Chambéry.jpg
1842 — 1844
Comte Xavier de Vignet
(1780-1844)
Membre fondateur
Sénateur au Sénat de Savoie.

1837 — 1842
Comte Charles-Alexandre de Boigne
(1791-1853)

24 juin 1830 (Eff.)
Fils du général-comte Benoît de Boigne, né à Delhi en 1791 et mort le 23 juillet 1853 à Chambéry[29],[30].

1820 — 1837
Général et Comte François de Mouxy de Loche
(1756-1837)
Membre fondateur
Militaire, entomologiste, et historien régional.

Blason fr Mouxy..svg (Armes de la famille de Mouxy)


Personnalités de l’Académie de Savoie |


Quelques personnalités de l'Académie[AdS 4],[7] :



Période 1820 à 1860 






  • Joseph de Maistre (1753-1821), écrivain savoyard. Élu en 1820.


  • Xavier de Maistre (1763 - 1852), écrivain savoyard. Élu en 1820.


  • Claude-Louis Berthollet (1748-1822), chimiste, membre de l’Académie des sciences de Paris. Élu en 1820.


  • Joseph-François Michaud (1767-1839), historien des Croisades, membre de l'Académie française (Élu en 1813 au fauteuil 29). Élu en 1820.


  • Mgr André Charvaz (1793-1870), précepteur des enfants de Charles-Albert de Sardaigne, archevêque de Gênes. Élu en 1824.

  • le général Comte de Boigne (1751-1830). Président Honoraire et Perpétuel à partir de 1827. Élu en 1824


  • Michel Frédéric Pillet-Will (1781-1860), banquier. Élu en 1831.


  • Claude Burdin (1788-1873), ingénieur des Mines. Élu en 1834.


  • Léonce Élie de Beaumont (1798-1874), géologue. Élu en 1845.


  • Jacques Replat (1807-1866), avocat et écrivain. Élu en 1840.


  • Jean-Pierre Veyrat (1810-1844), le « Lamartine des Alpes », selon Sainte-Beuve. Élu en 1841.

  • Monseigneur Félix Dupanloup (1802-1878), évêque d'Orléans, membre de l'Académie française (Élu en 1854 au fauteuil 16). Élu en 1845.

  • le Lieutenant-général Comte Luigi Federico Menabrea (1809 1896), mathématicien et président du Conseil à Rome. Élu en 1845.


  • Auguste Le Prévost (1787-1859), géologue, philologue, archéologue et historien français. Élu en 1851.


  • Joseph Hyacinthe Moris (1796-1869), botaniste, directeur du Jardin botanique de Turin, sénateur du royaume à Turin[31]. Élu en 1851.




Depuis 1861 





  • le marquis Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909), membre de l’Académie française (Élu en 1896 au fauteuil 32). Élu en 1865.


  • Charles Bertier (1821-1882), magistrat, journaliste savoyard, ancien gouverneur de la Martinique. Élu en 1873.


  • Amédée de Foras (1830-1900). Élu en 1877.


  • Charles Buet, écrivain journaliste. Élu en 1882.


  • Henry Bordeaux (1870-1963), écrivain, essayiste, membre de l'Académie française (Élu en 1919 au fauteuil 20). Élu en 1903.

  • Henri Petiot, dit Daniel-Rops (1901-1965), écrivain, historien, membre de l'Académie française (Élu en 1955 au fauteuil 7). Élu en 1951.


  • Henry Planche (1915-1998), écrivain, journaliste savoyard[32]. Prix Henri Dumarest de l'Académie française en 1954 pour son essai Cantilène[33]. Prix Béatrice de Savoie en 1977 pour l'ensemble de son œuvre. Élu en 1954.

  • l'abbé Marius Hudry (1915-1994), résistant et historien local. Élu en 1964.


  • Louis Armand (1905-1971), ingénieur, membre de l'Académie française (Élu en 1963 au fauteuil 38). Élu en 1971.


  • Roger Frison-Roche (1906-1999), guide de haute montagne et écrivain. Élu en ?.

  • Paul Gayet-Tancrède, dit Samivel (1907-1992), écrivain, poète, graphiste, aquarelliste, cinéaste, photographe, explorateur et conférencier. Élu en ?.


  • Jacques Lovie (1908-1987), historien savoyard. Élu en 1960.

  • le père Roger Guichardan (1910-1985), ancien directeur du Pèlerin et écrivain. Élu en 1964.


  • André Palluel-Guillard (1940), historien. Élu en 1985.


  • André Laronde (1940-2011), helléniste et archéologue


  • Paul Guichonnet (1920-2018), historien. Membre correspondant de l'Institut de France. Élu en 1986.


  • Pierre Préau, géographe[34]. Élu en 1998. Membre émérite depuis 2016.




Voir aussi |



Articles connexes |



  • Histoire de la Savoie

  • Liste des Sociétés savantes de Savoie

  • Liste de sociétés savantes d'histoire et d'archéologie en France



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata



  • « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques.


Notes et références |



Notes |





  1. Jean-François Guilland est né le 25 février 1773 au Châtelard en Bauges et est mort le 9 novembre 1855 à Chambéry. Il devient membre effectif le 23 avril 1820. Il est docteur en médecine et professeur émérite.


  2. Aimé-Louis-Marie Vignet des Etoles est né le 16 mai 1789 et mort le 15 juillet 1837 à Naples, des suites du choléra[2]. Sénateur au Sénat de Savoie, il est successivement juge-mage du Chablais, vice-intendant général (1768), intendant particulier de la province de Savoie (1772-1775), intendant du duché d'Aoste (en 1773), puis intendant général de la province de Savoie (1784-1785)[3],[4].




Site de l'Académie de Savoie |


Données du site de l'Académie de Savoie et des Mémoires :





  1. a b c d et e« Chronologie de l'Académie de Savoie », Mémoires, années 2015-2016, neuvième série, tome II, Académie des sciences des belles-lettres et des arts de Savoie, 2017, p.8 ([PDF] lire en ligne).


  2. « L'Académie aujourd'hui », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (consulté le 22 juillet 2017).


  3. [PDF] Institut des travaux historiques et scientifiques, « Liste des Présidents et Secrétaires Perpétuels de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Savoie arrêtée au 31 décembre 2014 », sur le site de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Savoie, 31 décembre 2014(consulté le 20 juillet 2017).


  4. a et b« Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie


  5. Maurice Faure, « Éloge du Docteur Paul Tissot, président de l’Académie », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, t. XI, no 6,‎ 1976, p. 25-31 (lire en ligne)


  6. Comte Amé d'Oncieu de la Bâtie « Discours de réception : Éloge funèbre du Baron Clément du Bourget, président de l'Académie » (1912), p. 151-172 (lire en ligne).


  7. Histoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, de 1820 à 1860, Académie de Savoie, Chambéry, imprimerie Ménard, 1888, tome XXVII.




Références |




  1. André Palluel-Guillard (sous la dir.), Histoire de la Savoie - La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe-XXe siècle, Ouest France Université, 1986, 626 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 206.


  2. Henri Guillemin, Le Jocelyn de Lamartine : étude historique et critique, avec des documents inédits, Paris, Boivin, 1936, 858 p. (lire en ligne), p. 402, note de bas de page.


  3. Notice sur data.bnf.fr


  4. Gian Paolo Romagnani, « Un fonctionnaire savoyard face à la Révolution: le baron Vignet des Etoles », Revue de littérature comparée, no 4,‎ 1989, p. 497-512 et (it) Roberta Rio, Vignet des Etoles : primo intendente sabaudo in Valle d'Aosta : 1773-1784, Aoste, Le Château Edizioni, 2001, 248 p. (ISBN 978-8-88721-441-3).


  5. « Associations reconnues d’utilité publique », sur le site data.gouv.fr.


  6. Notice sur data.bnf.fr.


  7. a et b« Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.


  8. Claude Pairaudeau, « Truchet Pierre, Eugène, Marie (1910-1994) », sur le site de l'AHPNE - Histoire de la protection de la nature et de l’environnement, mai 2013(consulté en septembre 2017)


  9. Revue savoisienne (Volume 136), 1996, p. 87.


  10. Article p. 182, in Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Éditions Amboise. 1989. 2e édition


  11. Collectif, Mémorial de Savoie. Le Livre du Centenaire 1860-1960, publié sous les auspices du Comité d'organisation des fêtes du Centenaire du Rattachement de la Savoie à la France, presse des Imprimeries Réunies de Chambéry, 1959, no 557.


  12. Notice sur data.bnf.fr


  13. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, 2007, 619 p. (ISBN 978-2-9156-8815-3), p. 541.


  14. Notice sur data.bnf.fr


  15. Revue des lectures, 1926, p. 766.


  16. Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 153.


  17. Notice sur data.bnf.fr


  18. Notice sur data.bnf.fr


  19. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1878(lire en ligne), p. 65


  20. Suzanne Stelling-Michaud (sous la dir.), Livre du Recteur de l'Académie de Genève : 1559-1878, T. III, Notices biographiques des étudiants : D-G,
    Librairie Droz, 1972, (ISBN 978-2-60003-194-3), 584 pages, p. 145 (lire en ligne).



  21. Fiche sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.


  22. « Cote 19800035/250/33269 », base Léonore, ministère français de la Culture


  23. Notice sur data.bnf.fr


  24. [PDF]
    Léon MORET, « Un géologue alpin Joseph RÉVIL (1849-1931) », Annales des Mines,‎ 1933, p. 42-47 (lire en ligne) ou [PDF] Léon Moret, « Un géologue alpin. Joseph Révil (1849-1931) », in Géologie Alpine (Travaux du Laboratoire de Géologie de Grenoble), Tome 17 no 1, 1933 p. 42-47.



  25. a et bAmédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 173.


  26. Notice sur data.bnf.fr


  27. « Barbier, Victor (1828-1898) », sur Idref (consulté le 21 juillet 2017)


  28. Henry de baron Woelmont, Notices généalogiques : Deuxième série, 1923, 766.


  29. (en) Pratik Gupta (historien amateur), Maratha Generals and Personalities: A gist of great personalities of Marathas, 2014, 190 p. (lire en ligne), p. 31.


  30. [PDF] « Fonds 8J Famille de Boigne (1744-1996) », sur le site des Archives départementales de la Savoie (consulté le 20 juillet 2017)


  31. (it) Sénat de la République (Italie) - Senatori dell'Italia liberale, « MORIS Giuseppe », sur notes9.senato.it (consulté en août 2017)


  32. Notice sur data.bnf.fr


  33. Fiche sur le site www.academie-francaise.fr.


  34. Notice sur data.bnf.fr



  • Portail de la culture Portail de la culture
  • Portail de la Savoie Portail de la Savoie
  • Portail de l'histoire de la Savoie Portail de l'histoire de la Savoie



Popular posts from this blog

What visual should I use to simply compare current year value vs last year in Power BI desktop

Alexandru Averescu

Trompette piccolo